Alain Fabien Maurice Marcel Delon, né le 8 novembre 1935 à Sceaux, est un acteur français ; il a également la nationalité suisse depuis 1991. Outre son métier de comédien, il est producteur et homme d'affaires, et a réalisé deux films. Ayant commencé à faire du cinéma à l'âge de 23 ans, il fut un temps l'acteur le plus rentable du cinéma français avec Louis de Funès et Jean-Paul Belmondo, et a attiré dans les salles des millions de spectateurs. Dans les médias anglo-saxons, il a parfois été surnommé « le Brigitte Bardot au masculin » du fait de son physique avantageux et de son succès international. Nombre de films dans lesquels il a joué avec d'autres grands acteurs, sont considérés comme des classiques, tels Plein soleil, Rocco et ses frères, Le Guépard, Mélodie en sous-sol, Le Samouraï, Borsalino, Monsieur Klein, Notre histoire… Il est également un des derniers survivants de cette époque et à ce titre s'attire le respect et l'admiration de nombre de cinéastes contemporains comme Johnnie To, Quentin Tarantino ou Sofia Coppola. Sa vie privée se confondit souvent avec sa carrière au cinéma. Il fut le compagnon de l'actrice Romy Schneider avec qui il partagea l'affiche plusieurs fois, notamment dans La Piscine, puis de Nathalie Barthélemy (mère de son fils Anthony), qu'il épousa, de Mireille Darc et, plus brièvement d'Anne Parillaud. De son propre avis, la relation qu'il attendait fut celle de ses quinze années passées avec Rosalie van Breemen de 1987 à 2002, mère de ses deux derniers enfants : Anouchka Delon (Gien, 25 novembre 1990) et Alain-Fabien Delon (18 mars 1994), même s'il affirma que Romy fut son plus grand amour, lors du décès de cette dernière, en 1982. La renommée d'Alain Delon est internationale, bien qu'il n'ait pas réussi à s'imposer à Hollywood. Outre l'Europe, il a également connu un grand succès auprès du public asiatique. (wikipedia.fr) |
Mort d'Alain Delon (1935 – 2024)
Ce qui demeurera dans l'extraordinaire présence d'Alain Delon dans le paysage du cinéma de la France et du Monde, ce n'est pas l'abondance des films tournés (une centaine) ni même des grands films qu'il a interprétés : c'est que ces grands, ses immenses films ont été tournés dans une brève période de temps : en gros de 1960 à 1975, une quinzaine d'années. Pour donner une idée, un de ceux dont il fut le plus semblable dans la gloire mythique, Jean Gabin étend sa carrière importante de 1935 (La Bandera de Julien Duvivier) à 1971 (Le chat de Pierre Granier-Deferre), plus de 35 ans.
Comme pour Gabin, il faut écarter, pour Delon, les débuts et les fins de carrière ; l'horrible Année sainte (1976) pour le premier, le ridicule Astérix aux Jeux olympiques pour le second.
Mais entretemps ! Qu'est ce que je vais citer ? Pour ceux qui aiment le maniérisme de Visconti, évidemment Rocco et ses frères (1960) et Le guépard (1963) ; pour les autres, forcément Plein soleil (1960) de René Clément, Mélodie en sous-sol (1963) et Le clan des Siciliens d'Henri Verneuil(1969), Le samouraï (1967), Le cercle rouge et même Un flic (1972) de Jean-Pierre Melville, La piscine (1968), Borsalino (1970), Flic story (1975) de Jacques Deray, Monsieur Klein (1976) de Joseph Losey… Évident, tout cela.
Mais en plus dans mon Panthéon personnel, je garde au coeur L'insoumis (1964) d'Alain Cavalier, La veuve Couderc (1971) de Pierre Granier-Deferre, Le professeur (1972) de Valerio Zurlini, Traitement de choc (1973) d'Alain Jessua… Pas toujours de grands films, mais des images qui marquent.
Il était d'une beauté extraordinaire, mais la denrée n'est pas rare, au cinéma ; et à l'époque de son éclosion, il y a même embouteillage : un peu plus âgés Jean-Claude Pascal ou Gil Vidal ; de son âge, Jacques Charrier ; il en reste peu.
Mais resteront ses amours, mortes depuis bon temps : Romy Schneider, Mireille Darc ; je ne crois pas que les autres aient eu la même importance.
Delon était d’une race folle : celle qui aime passionnément la France : il n’avait pas la tête politique mais les réflexes les plus sains ; voilà qui n’est pas si fréquent.
Les Jeux Olympiques en ont pour quatre ans à revivre à Los Angeles ; mais Delon nous pouvons le revoir chaque jour ; et avec la même émotion.
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