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Sujet : Les nanars qu'on aime...


De sandrine, le 12 novembre 2004 à 20:53

Je désire que le DVD le gitan sorte !


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De PM Jarriq, le 13 novembre 2004 à 09:01
Note du film : 2/6

Il est sorti il y a quelques semaines en kiosques, dans la collection Alain Delon chez Hachette.


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De spontex, le 13 novembre 2004 à 09:28

Bien vu Jarriq !

Je l'ai ajouté à la fiche.


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De PM Jarriq, le 23 avril 2005 à 10:13
Note du film : 2/6

Dans la série des "nanars qu'on aime", dont fait partie l'inénarrable "Le choc" avec le même Delon, dont nous avons déjà débattu sur un forum, "Le gitan" est également assez gratiné et vaut largement le coup d'oeil. Au troisième degré, au moins ! Incroyable enfilade de clichés, le film présente Delon en malfrat gitan et il faut l'avoir vu, grand, beau, la moustache bien taillée, la mèche en bataille, l'oeil mouillé, face à ses "frères", authentiques figurants manouches, eux : le contraste est hilarant. Ne parlons même pas de Meurisse et Annie Girardot qui ont les pires répliques du film parlant de leur jeunesse lointaine ("On regardait couler la Marne… Imbéciles, qu'on était") et des personnages qu'on dirait sortis d'un pastiche de Lautner. Enumérer les moments délectables du "Gitan" serait bien trop long : le vol d'oies sauvages sur les accords pathétiques d'une guitare tzigane, la séquence avec le vétérinaire, le look de l'avocat de Meurisse, Renato Salvatori apprenant l'Anglais (il est loin "Rocco et ses frères" !), etc.

Avec les années, le film a pris de la pâtine et le ringard absolu s'est un peu mué en kistch émouvant. Donc, "Le gitan" est curieusement attachant, même si on préfère revoir "Dernier domicile connu" ou "Deux hommes dans la ville" du même José Giovanni.


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De fretyl, le 23 septembre 2007 à 00:40
Note du film : 3/6

Pas le plus mauvais film de Giovanni, il a fait pire les loups entre eux, mais sans contexte le plus mauvais rôle d'Alain Delon , il y est ridicule a 100 %, Annie Girardot, Paul Meurisse et Marcel Bozzufi traverse le film sans apparemment se poser trop de question sur la qualité du scénario.
C'est dommage car ça aurait pue être excellent l'atmosphère gitane associé au polar urbain moderne on y croit un peu par moment, au générique a vrai dire on s'attend a un bon film puis ça n'avance pas Delon porte a sourire et il manque aussi une vrai musique, peut-être qu'avec De Roubaix a la composition et Enrico a la réalisation ça aurait été autre chose.


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De Tamatoa, le 24 novembre 2013 à 03:40
Note du film : 2/6

J'ai enfin pu voir cet espèce d'ovni du cinéma. En effet, Pm Jarriq a parfaitement résumé la chose. Tout ça sent le carton pâte, le préfabriqué. Delon est un Gitan de chez Ikea. Que de clichés, de poncifs éculés et de scènes tellement risibles ! La séquence chez le vétérinaire rappelle Depardieu bléssé, un os en plastique dans la bouche dans Les fugitifs : "- Il a avalé la baballe !-". Les énormes lunettes fumées de Delon dans lesquelles on voit se dérouler un plan tout entier du film. La façon dont il sort du garage avec un étrange jeu de cordes relié au guidon de sa moto. J'ai rien pigé ! Demain, j'essaye : Je suis sur de me prendre la porte du garage dans la tronche ! Mais je prendrai la moto du voisin.. Ne parlons même pas de Meurisse et Annie Girardot qui ont les pires répliques du film parlant de leur jeunesse lointaine ("On regardait couler la Marne… Imbéciles, qu'on était"). On ne peut pas passer à côté, c'est ridicule puissance mille !

Et puis cette manie d'appuyer à outrance sur le sort des gitans dans notre société. C'est plus Le gitan, c'est Shoa. Et nous sommes en 1975 : Que dirait-on aujourd'hui… Pourtant, l'histoire de ces deux truands bien distincs dont les routes se croisent en permanence était une bonne idée. Mais on a vraiment l'impression que personne n'est à sa place. Ce n'est pas complètement mauvais mais c'est cagneux tout le long. On s'accroche quelques minutes et pan ! On tombe vite dans l'inénarrable. Et puis trop de scènes "remplissage" sont à dénombrer. Delon s'en relèvera mais on regrette qu'avec une telle distribution, le résultat soit si médiocre. On sent bien que Giovanni a voulu bien faire. Mais autant il avait bien cerné le milieu et les coutumes des scieries Vosgiennes avec Les grandes gueules, autant là, il caricature à outrance le monde des nomades. Nous sommes loin des si véridiques Princes de Tony Gatlif. Le seul et le plus grand film qui sache parler de ces gens là. C'est… comment dire ?

Dommage.


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