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Sujet : La force de Jean Gabin


De oasley, le 11 mars 2006 à 12:48
Note du film : 6/6

Excellent film avec Jean Gabin également entouré d'acteurs et d'actrices inoubliables. Signalons le regretté Marc Porel dans le rôle du petit fils (La Route de Salina et nombreux autres films tous très intéressants) et la charmante Orlane Paquin (Infidélités-Le Désir de Jean-François Davy).

Le DVD a déjà été publié. Il est ressorti dans la Collection Gabin. Et on le trouve parfois en vhs sur PriceMinister. La musique est de Serge Gainsbourg.

Ça c'est aussi du cinéma !


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De niquedouille47, le 29 septembre 2006 à 16:37

LA HORSE avec Jean Gabin est sorti en DVD dans la collection Jean GABIN avec fascicule par contre, j'attends toujours la sortie en DVD des films VERDICT (avec Jean Gabin, Sophia Loren, Gisèle Casadesus) ainsi que L'ANNEE SAINTE (avec Gabin/Danielle Darrieux et JC Brialy) ainsi que LE DRAPEAU NOIR FLOTTE SUR LA MARMITE(avec Gabin et Jean Carmet)et également : SOUS LE SIGNE DU TAUREAU (avec Gabin, colette Deréal et Suzanne FLON) Quand les éditeurs vont-ils enfin se décider à sortir ces formidables films de gabin (moins connus que tous les autres, il est vrai !!) en DVD alors que tant de niaiseries sont mises sur le marché !!!! Un grand bravo à l'avance à celui qui aura la lumineuse idée de les sortir enfin…


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De jipi, le 29 septembre 2006 à 18:36

Ou est la belle Orlane Pacquin malmenée dans la horse, promise à une belle carrière et que l'on a jamais revue, c'est dommage, je l'aimais bien moi la petite Orlane.


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De Impétueux, le 29 septembre 2006 à 18:48
Note du film : 4/6

Je ne sais pas ce qu'est devenue Orlane Paquin qui n'a plus tourné après 1975, mais Colette Deréal, elle, est morte en 1988, complètement oubliée…(et ce n'était peut-être pas plus mal).


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De Impétueux, le 30 janvier 2007 à 18:29
Note du film : 4/6

Le DVD est sorti il y a quelques semaines, dans la collection Gabin, éditée par M6 Vidéo, dont j'ai déjà eu l'occasion, à propos de Maria Chapdelaine et de La bandera, de dire combien les grandes qualités – bonne restauration des copies, emballage élégant, certains boni très intéressants – palliaient largement les défauts (essentiellement la niaiserie de l'écriture des livrets, par ailleurs fort bien illustrés).

En revoyant hier le film, dont j'avais gardé un vif, mais relativement vague souvenir, j'étais à nouveau admiratif de son efficacité brutale ; j'ai le sentiment que tous les messages qui se sont accumulés sur ce forum concordent pour la célébrer et que ce premier film réalisé avec Gabin par Pierre Granier-Deferre conservait toutes ses qualités de récit vivement mené, adossé à une distribution où des acteurs de complément jouent remarquablement bien le rôle de personnages tous écrasés par l'omnipotence jupiterienne d'Auguste Maroilleur. La campagne normande est photographiée sans effet spectaculaire de pittoresque ou de léché, dans toute sa morne banalité ; on est là dans le Calvados, et non pas dans le Lot ou le Vaucluse, et les chemins luisants de boue n'ont pas le charme touristique des murets de pierre sèche.

C'est donc excellent ; ce qui est tout de même bien drôle, c'est que La Horse date de 1970, d'une époque, donc, bavarde et exaltée où Godard montait des coopératives de production cinématographiques prolétariennes, où Marin Karmitz tournait des films militants s'imaginant, avec ses camarades Mao-Spontex * rejouer L'Armée des ombres contre le pompidolisme fascistoïde, où l'on voyait, dans des salles quasiment secrètes, des projections clandestines, comme si l'on était au Maquis du Vercors !

Je ne me souviens pas quel a été l'accueil critique fait à La Horse dans ce contexte où le gauchisme tenait le haut du pavé ; sans doute, alors encore jeune, avais-je tendance à surévaluer l'importance de nos modernes résistants dans le paysage cinématographique, alors qu'ils ne touchaient que quelques salles d'Art ( ?) et d'essai alors que Pépère Gabin faisait le gros des succès français…

Je ne suis pas certain qu'on pourrait tourner aujourd'hui un film aussi carrément de droite (comme écrit l'internaute précédent) ; le politiquement correct ayant frappé il y aurait sûrement, à l'issue de cette histoire d'autodéfense massive, une fin morale, qui permettrait de confondre les vilains assassins (on ne dirait pas que les trafiquants de drogue sont de braves gens… mais enfin… ils opèrent sur un marché, selon la loi de l'offre et de la demande, ils jouent un rôle de fluidité commerciale, etc. : de tout temps, le libéralisme économique et la veulerie morale ont fait bon ménage). Là, rien du tout : non seulement la Justice est coincée par le mutisme solidaire des gens de la ferme, mais à la dernière séquence, le petit-fils rebelle rentre dans le droit chemin : il a compris et s'est assimilé les valeurs éternelles de la Terre. (je n'ose ajouter qui ne ment pas).

  • Mao-Spontex : aucun rapport avec notre excellent camarade, cheville ouvrière de DVD Toile : il s'agissait de militant maoïstes spontanéistes ; le rapport avec la marque d'éponges bien connue n'est pas non plus avéré !

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De jacques viallon, le 30 janvier 2007 à 20:10

merci pour la niaiserie mais je ne pense pas avoir de leçons à recevoir de vous même si quelques erreurs se sont glissées dans les livrets que j'ai écrits. Jacques Viallon


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De PM Jarriq, le 30 janvier 2007 à 20:19

Des "erreurs se sont glissées" ? Mais comment ont-elles fait ? A l'insu de votre plein gré ?


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De David-H, le 30 janvier 2007 à 20:41

Les livrets sont pourtant signé Eric Quéméré, expliquez-moi?


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De Impétueux, le 30 janvier 2007 à 20:47
Note du film : 4/6

Mon cher David-Hainaut, ces llivrets sont bien signés par Jacques Viallon, dit la dernière de couverture, Jacques Viallon qui paraît nous faire l'honneur d'intervenir sur notre site et n'être – je le conçois – pas très content que je traite ces textes de niais et de truffés d'erreurs.

Je le renvoie à un recensement non exhaustif que j'ai fait de ses balourdises sur le fil de Maria Chapdelaine ; puisqu'il semble le souhaiter, je me livrerai prochainement à une collation qui se voudra exhaustive de ces scories.

Il a tiré là le mauvais numéro, car – chacun s'en doute ! – je puis être extraordinairement enquiquinant et tâtillon dans ce domaine.


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De PM Jarriq, le 30 janvier 2007 à 21:22

Je suis d'accord : le métier de critique n'est quand même pas le plus compliqué et astreignant du monde, autant le faire proprement. J'avoue ne pas avoir lu les livrets édifiants du bon M. Viallon, mais je passe pas mal de temps à m'énerver sur les notules lapidaires, et les fausses interviews bourrées d'inexactitude du Nouvel Obs. En particulier celles de M. Forestier, summum de mauvaise foi, et de bâclage. Ces personnes sont chargées de commenter le travail des autres, informer leurs lecteurs, et – accessoirement – donner leur avis. S'ils ne sont pas capable de regarder un film jusqu'au bout, ou à vitesse normale, qu'ils changent de job. Ou alors qu'ils se contentent de citer les salles ou passent les films, ou l'heure de diffusion sur les chaînes…


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De Impétueux, le 30 janvier 2007 à 21:30
Note du film : 4/6

Ce n'est pas tout à fait ça, PM Jarriq : je n'ai absolument rien à reprocher à M. Viallon sur l'appréciation qu'il porte sur les films ; et – je l'ai écrit – les emballages qu'il a conçus sont esthétiques et très réussis.

Mais écrire, c'est autre chose : d'abord, il faut se relire ; puis vérifier ses sources ; et enfin ne pas trop jargonner (quand je vois écrit, dans le livret de Maria Chapdelaine Madeleine Renaud a créé plus de 127 rôles, je m'étrangle et j'écris :combien ? 128 ? 129 ? .

Ecrire n'est pas donné à tout le monde. Pas davantage qu'illustrer, que réaliser, etc.


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De PM Jarriq, le 30 janvier 2007 à 21:50

J'avais bien compris. Je mets simplement dans le même sac les critiques et historiens flemmards, qui se permettent de bâcler un travail, dont je pense que la moindre des choses devrait être qu'il soit fiable.


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De Gaulhenrix, le 31 janvier 2007 à 10:21

Pour en revenir à l'époque et au climat paranoïaque évoqués par Impétueux, il me souvient, en juin 1968 à Aix-en-Provence, d'une réunion organisée par le PSU (alors gauchiste) de Rocard. La salle, impressionnante, était tapissée de dizaines d'immenses drapeaux rouges. Les dirigeants parisiens du parti avaient, à la tribune, mis en garde les cadres locaux contre une possible imminente arrestation en les invitant à ne pas dormir à leur domicile le soir même. Il est vrai que le SAC gaulliste, peu porté sur la poésie, ne faisait pas dans la dentelle comme le montra, peu après, la tuerie d'Auriol… Quelques semaines plus tard je rencontrai un copain de fac, jusque-là attachant de gentillesse, tenant un stand à la gloire de Mao et cherchant à tout prix , à ma grande surprise, à m'enrôler sous sa bannière asiatique… O tempora, o mores …

Et pour terminer sur les notions de droite et de gauche, n'est-il pas plus judicieux de reconnaître qu'il y a dans tout être humain un souci de conserver ce qui est juste et convenable au plus grand nombre, et une égale volonté de changer ce qui est injuste. Ainsi, solidement nantis d'une droite et d'une gauche, ne pouvons-nous être que plus équilibrés…


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De Impétueux, le 31 janvier 2007 à 10:51
Note du film : 4/6

Vous avez évidemment raison, Gaulhenrix, et, d'ailleurs, c'était bien plus comme commodité de langage que par souci de précision que j'évoquais ces notions ; nous livrer à une recension des attitudes de droite et de gauche, nous lancer dans des définitions serait à la fois vain, et non pertinent sur notre site de cinéma.

D'ailleurs, l'Etat de droit (de droit ! je n'ai pas écrit de droite) qui s'est constitué pour lutter contre la loi privée, la justice individuelle et, finalement, l'anarchie anomique, n'est pas plus de droite que de gauche, mais il est bien souvent attaqué par la gauche extrême (et ici ou là, par une droite extrême : celle de certains individualistes du fin fond du Montana ou du Wyoming qui rejettent toute idée de contrainte sociale nécessaire).

Ah ! Petite précision : la tuerie d'Auriol a eu lieu en juillet 1981, suffisamment loin de mai 68 pour expliquer (et non justifier, évidemment !) la dérive d'une organisation violente – à tout le moins vigoureuse ! – qui avait repris le flambeau de l'ex service d'ordre du RPF. Il ne faut pas oublier que le climat social et politique des années de guerre froide était autrement plus violent que celui d'aujourd'hui et que les morts, au cours des manifestations n'étaient pas rares…(et je ne parle pas de l'avant-guerre où ils étaient monnaie très courante).


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De jacques viallon, le 7 février 2007 à 00:38

Merci, mais pour écrire je n'ai de leçons à recevoir de personne.


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De Impétueux, le 7 février 2007 à 10:14
Note du film : 4/6

Vous n'avez de leçons à recevoir de personne, Jacques Viallon ?

Mais si, justement !

Je suis le premier à reconnaître l'excellente qualité graphique des livrets qui accompagnent les éditions des trois films que j'ai acquis dans la collection M6 Vidéo, Maria Chapdelaine, La Bandera et La Horse, livrets que, je crois, vous avez conçus. Mais je me suis souvent esclaffé en lisant vos lignes balourdes ou inexactes ; j'ai donné quelques exemples sur le fil de Maria Chapdelaine, que je vous invite à aller voir (et, si cela est possible, à justifier), mais puisque vous y tenez, le méchant et ratiocineur lecteur que je puis être va se livrer à l'étude exhaustive des trois livrets et la donner en pâture à nos amis internautes…

Le week-end qui s'annonce, encore hivernal, me laissera, je pense, le temps de m'adonner à cette recension…


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De fretyl, le 16 juin 2007 à 23:45
Note du film : 4/6

On va encore me traiter de con, d'inculte et j'en passe, mais je tiens a préciser que je ne veut pas ouvrir un débat politique de quel ordre qu'il soit ! Mais c'est étrange la ressemblance physique, politique, morale, patriotique, même une sorte de destin légèrement calquable en passant par les origines paysanne et régionale qui peuvent exister entre Gabin et Jean Marie Le Pen . Si si, si on mettait les cheveux de Gabin en arrière et qu'on lui foutait une paire de lunette sur le pif ça donnerait quoi ?

Venant tous les deux de Bretagne, Gabin était passé a droite sur sa fin de carrière, représentant au cinéma les dernières valeurs morales et se faisant ainsi ennemis de la nouvelle vague soixante-huitarde. Tous les deux viennent de familles paysannes bretonnes.

Plusieurs films pourraient représenter cette coïncidence LE PRESIDENT ,LES GRANDES FAMILLES, et bien sur LA HORSE ou Gabin se débarrasse de voyous ayant investi sa ferme bretonne de manière très très violente . On n'imaginerait bien Le Pen faire ça ou même joué dans ce film.

Et puis Gabin hurlant Jambier j'veux 2000 francs Jambier ,Jambiiiiiiiiiiiiiiier. Avant de remettre en place les tauliers d'un bar ça ne vous fait pas penser aux colères du Le Pen des années 80 ? Ou le Gabin têtu et cabotin du TATOUE au Le Pen d'aujourd'hui ? .

Si vous ne les connaissiez pas et qu'on vous dise que c'est le mime vous le croiriez ?


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De sépia,, le 17 juin 2007 à 00:27
Note du film : 5/6

Frétyl…Cher Frétyl (au fait, votre prénom c'est… ? ), je vous lisais tout à l'heure, argumentant que nous étions tous bien sympathiques, ce qui est vrai, mème pour les plus "impitoyables" et un mufle. Fumer le calumet de la paix ? Allons donc…."La guerre" n'était pas si violente. Et je suis sur que, pour vous faire plaisir, ils seraient encore capables de s'assoir, en rond, pipe en bouche, et de pétuner à donfe pour votre bonheur. PAR CONTRE, qu'ils se marrent, comme vous le préconisez, aprés lecture de votre analyse Gabin-Le Pen….non…Franchement…non…Je ne crois pas. Mais, aprés tout, après la fumette….


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De fretyl, le 17 juin 2007 à 01:00
Note du film : 4/6

Réfléchissez et regardez les bien sans tomber dans la caricature et les éxcés de l'un et de l'autre et vous ,vous rendrez compte que si. Delon qui considéré Gabin comme son pére spirituel est bon pote avec LePen. D'ailleurs Le pen dérniérement invité chez madame Chabot celle ci lui a fait la remarque en lui montrant une photo ou on le voyait sortir d'une mine a vingt ans le visage noircis et sévére ,qu'il ressemblait sur cette photo en noir et blanc au Gabin de la béte humaine . Celui ci a rie et reconnu (MAIS J'AI TOUJOURS RESSEMBLE A GABIN ET JE LUI RESSEMBLE TOUJOURS !)


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De Arca1943, le 17 juin 2007 à 04:13
Note du film : 4/6

Tabarnac, man, c'est de l'amalgame à haute dose ! Un peu de sérieux, que diable. Delon se réclame de Gabin; or Delon a déjà appuyé Le Pen; donc Le Pen c'est Gabin.

Essayons celle-ci maintenant. Delon a tourné deux films pour Luchino Visconti; or Visconti était communiste; donc Delon est communiste. Et voilà !


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De PM Jarriq, le 17 juin 2007 à 10:36

Mais qu'a donc fait le pauvre Gabin, pour se retrouver amalgamé avec l'ex-menace n°1 du FN ?

Que Jean-Marie se flatte de ressembler à Gabin, c'est une chose (je suis bien le sosie de Brad Pitt…), mais que lui et Delon se retrouvent soudain dans le même sac (je n'ai pas dit S.A.C.) ! Drôle de débat, en vérité.


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De Impétueux, le 17 juin 2007 à 12:56
Note du film : 4/6

Y'a pas à dire, Frétyl a l'art de lancer des sujets consensuels…

Et subtils…


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De PM Jarriq, le 17 juin 2007 à 14:37

A tout prendre, je préfère encore ça à la secte Civeyrac qui gangréna longtemps DVDToile, avec des résurgences de temps à autres… Gabin vs. Le Pen, c'est quand même plus créatif que les concerts de Mlle Crunchant.


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De droudrou, le 17 juin 2007 à 15:03

La horse me paraît tirée par les chevaux !

Par contre, moi qui me semblais relativement tolérant vis-à-vis de notre ami Frétyl pour ses interventions sur le fil de On aura tout vu, me pose la question de savoir si ces comparaisons douteuses ne vont m'amener à sévir à l'encontre de notre souffre-douleur national lequel, malotru de service, semble faire la sourde oreille à la grâcieuse demande de notre gente amie Sépia, nous cachant son prénom…


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De sépia,, le 17 juin 2007 à 15:42
Note du film : 5/6

Trés cher Pierre……"La horse me parait tirée par les chevaux"… Promettez moi, jurez moi, sur ce que vous avez de plus cher au monde, de ne plus JAMAIS la refaire celle là….Mon compagnon vient de faire irruption dans mon bureau : "-Mais tu fais quoi, là, que l'on t'entend couiner de rire comme une fada, depuis le jardin ?!!"


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De droudrou, le 17 juin 2007 à 16:32

Ecoutez, Danielle ! Dans la mesure où c'est débile et que la débilité est un monde où je me sens bien, c'est comme si vous demandiez brusquement à un poisson de vivre sur terre !… Relisant ce que je viens d'écrire, je constate que c'est même bien plus grave qu'on oserait le croire puisque je suis un "capricorne" !…

Mais, c'est très vrai, que la "horse" tirée par les "chevaux", c'est vraiment très très très très mauvais ! Et si j'étais notre ami Frétyl, j'avouerai qu'en ces instants je trouverais là matière à argument en faisant remarquer que ce qu'il dit très sérieusement est mal écrit, certes, mais bien plus préférable à bien écrire pour dire des conneries !…

Ce qui nous permettrait de poser le trait d'union que notre ami Impétueux aurait quelque difficulté à utiliser et que nous dirait Raimu "avé l'acent !…".


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De sépia,, le 18 juin 2007 à 00:30
Note du film : 5/6

Ah ! je recherchais ces mots de vous, ne sachant plus ou je les avais lu. Pourquoi "…et ce n'était peut-ètre pas plus mal !." ?? Colette Deréal n'était pas une immense actrice, mais quand mème…Vous m'expliquez, Pierre ?


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De starlight, le 18 juin 2007 à 09:38

Ah ! non Impétueux… ne touchez pas à Colette Déréal !… Même si elle n'a jamais eu le carisme suffisant pour être au "devant de la scène", il ne faut pas oublier qu'elle s'est gentiment débrouillée professionnellement…

Elue "Miss France", cet Auteur-Compositeur avait de faux airs de Grace Kelly (son amie), de Tippie Hedren (par sa coiffure impeccable des années 60) et de Jacqueline Joubert à la TV…

Elle a oeuvré dans pas mal de domaines, notamment le chant (soprano de formation), la comédie, le cinéma (avec Eddie Constantine) et surtout les présentations télévisées…

Alors certes, elle correspondait à une "époque" (que je regrette quand je vois le côté désinvolte de nos animatrices) et je pense que le public l'aimait bien… sans plus… Elle semblait à l'aise partout.

Il faudra donc, cher ami, que vous nous expliquiez à Sépia et moi-même les raisons objectives (est-ce possible ?) qui vous font rejeter cette adorable personne…


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De Impétueux, le 18 juin 2007 à 10:04
Note du film : 4/6

Outre que je ne suis pas un monstre d'objectivité, je vois mal comment on pourrait avoir des réactions objectives, précisément, sur l'attirance, l'attrait, la séduction que peuvent exercer certaines physionomies et certaines voix !

J'ai dit à Sépia, sur le fil de La vie d'un honnête homme, que le nez pointu de Claude Gensac n'était pas de mon goût et que je préférais d'autres types de minois. Je n'ai pas beaucoup d'autres raisons à donner pour Colette Deréal ; et je pourrais ajouter – pour susciter d'autres réactions furibondes – que la Claire Maurier des Quatre cents coups me semble du même genre, de femmes froides, aiguës, d'apparence égoïste et de poitrines tonitruantes.

Quant aux chansonnettes poussées par notre sujet de préoccupation d'aujourd'hui, A la gare Saint-Lazare, Allons les enfants, On se reverra ou autres bluettes ne me laissent qu'un souvenir goguenard…

Mais bon ! J'avoue que ma phrase était un peu vacharde et qu'il faut de tout pour faire un monde. Requiescat in pace !, donc


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De vincentp, le 1er août 2008 à 08:18

A noter que l'auteur en question des notes du film n'est titulaire que d'un BEP d'électromécanicien. Son cv est en ligne. Ceci peut expliquer certaines "balourdises" de syntaxe (dixit Impétueux).


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De Impétueux, le 1er août 2008 à 09:49
Note du film : 4/6

Point de mépris pour les électrotechniciens, Vincentp (et pour quelque profession que ce soit !) ! On peut n'avoir pas une formation littéraire et savoir tenir la plume ! On peut d'ailleurs, n'avoir aucune formation du tout et être étincelant… Sacha Guitry en est l'exemple le plus éclatant…

Mais est certain que Viallon et l'écriture, ça fait deux (au moins…)


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De Lagardère, le 1er août 2008 à 13:43
Note du film : 4/6

André Malraux , ministre Gaullien de la culture n'avait même pas son Bac….

ps: Moi non plus d'ailleurs…


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De Arca1943, le 23 novembre 2008 à 16:18
Note du film : 4/6

« …un Roland Lesaffre pour une fois assez convaincant… »

Ah, il n'est pas bon d'habitude ? Je crois ne pas connaître cet acteur, ou ne pas l'avoir remarqué. Toutefois, à en croire le site marcel-carne.com, il aurait déjà gagné un prix d'interprétation… mais pour un film qui n'a jamais été projeté en France : Fukuaki no seishun de Senkichi Taniguchi (La Jeunesse aux pieds nus, 1956), aux côtés de son épouse Yoko Tani et du jeune Tatsuya Nakadai


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De Lagardère, le 23 novembre 2008 à 17:35
Note du film : 4/6

(saviez-vous que c'était "l'ami" de Carné ?)…..

Et ou avez vous entendu ça, pipellette ? Carné, de la jacquette ? Vous me direz : pourquoi pas .Quand je vous dis que c'est "Voici", ce site ….

Vivement que ça sorte ! (même chez René Chateau !) L'année 2005 ? Un mauvais cru pour notre ami Impétueux….


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De Impétueux, le 23 novembre 2008 à 18:42
Note du film : 4/6

L'homosexualité de Carné, Lagardère vous est-elle vraiment révélation ? Elle est sans doute moins notoire que celle de Luchino Visconti mais elle est d'une extrême banalité, non ?

Ce qui est moins banal, c'est l'emploi très fréquent par Carné de son ami, qui s'est trouvé être, à une certaine période (je ne suis pas très féru de toutes ces liaisons, quoi que vous en croyiez !!) l'assez médiocre Roland Lesaffre ; c'est simplement cela que je signalais ! Je ne décernais, vous n'en doutiez pas, aucune étoile rose !

Quant à 2005, mauvaise année ! De l'eau a coulé sous les ponts, depuis lors et La Horse a été excellemment éditée, malgré un livret de présentation calamiteux, commis par le singulier Jacques Viallon, avec qui j'ai eu quelques délicieuses prises de bec, notamment ici, mais aussi sur le fil de Maria Chapdelaine ; plusieurs autres fils du film de Granier-Deferre mentionnent cette parution qui, Dieu merci, ne s'est pas faite chez René Chateau !


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De Lagardère, le 23 novembre 2008 à 19:21
Note du film : 4/6

J'avais plutot l'impression d'un fils adoptif, ou du moins, de coeur…Mais peu importe. Révélation ou pas, je ne suis pas non plus trés friand de ces anecdotes.

J'ai rencontré Roland lesaffre sur le tournage de Mouche à Guitres, près de Bordeaux, ou j'étais parti placer ma camelote. C'était au début des années 90. Le film était sur le point d'être abandonné pour des raisons financières. J'ai parlé à un homme fier, trés digne, un mec de la vieille école. Et je me souviens sa colère en parlant de Carné qui avait tout laissé en plan sans se soucier des acteurs, figurants et techniciens….Mais il avouait que carné avait été un des rares à lui avoir fait confiance.

Il est vrai que son jeu était rustre, forcé, loin d'être naturel. Mais il parvenait à s'imposer quand même … Dans un autre genre, victor francen était comme ça..


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De kfigaro, le 24 novembre 2008 à 09:52
Note du film : 3/6

Franchement je vous avoue que j'ai été très déçu par ce film : certaines scènes façon "western" sont quand même assez ridicules (la scène où les voyous font peur aux vaches) et l'intrigue en elle-même a pris un sacré coup de vieux. Seul le jeu de Gabin et la musique très dynamique et moderne du tandem Jean-Claude Vannier- Serge Gainsbourg m'ont réellement convaincu pour ma part.

J'avais par contre été nettement plus séduit par "Les granges brulées", un autre polar paysan tourné quelques années plus tard mais sans Gabin ni Granier-Deferre.


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De le mexicain, le 16 mars 2009 à 13:30

La horse est un des meilleurs films de Jean Gabin. Il a toujours cette "présence" à l'écran qui fait de lui l'un des plus grands acteurs du cinéma Français avec Alain Delon, André bourvil, J.P.Belmondo, Y.Montand, L.Ventura, Philippe Noiret, Jean Marais, Louis De Funès et G.Depardieu. Dans ce film (l'un des meilleurs de Pierre Granier-Deferre), il y a un acteur prodigieux qui incarne "Dien-Phu" : il s'agit d'André Weber ! Ce super acteur méconnu n'a pas eu la carrière qu'il méritait! Son phrasé, sa présence, son jeu tout en finesse ne laissait pas indifférent ! Il faut le revoir pour l'apprécier à sa juste valeur dans ;

  • Les Barbouzes (G.Lautner)
  • Un Cave (G.Grangier)
  • Le pacha (G.Lautner).

Quant aux meilleurs films de J.Gabin, il faut voir ou revoir :

  • Maigret et l'affaire St-Fiacre, Le cave se rebiffe, Le gentleman d'Epsom ( avec un prodigieux J.Lefebvre), Mélodie en sous sol, Monsieur (avec Mireille Darc), Le pacha, Le clan des Siciliens (Delon et Ventura) et l'année sainte (avec Brialy).

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De Romuald, le 18 mars 2009 à 22:25

Quant aux meilleurs films de J.Gabin, il faut voir ou revoir :

Maigret et l'affaire St-Fiacre, Le cave se rebiffe, Le gentleman d'Epsom ( avec un prodigieux J.Lefebvre), Mélodie en sous sol, Monsieur (avec Mireille Darc), Le pacha, Le clan des Siciliens (Delon et Ventura) et l'année sainte (avec Brialy).

…..Et l'année sainte !!. Et aucunes réactions de mes p'tits camarades ? Nous nous étions crêpé le chignon, il y a peu, quand j'avais avancé la même chose. Debout les morts !!

                                           pour  \Lagardère

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De Impétueux, le 19 mars 2009 à 00:14
Note du film : 4/6

Mais, Lagardère, tous les goûts sont dans la nature, y compris les plus mauvais ! Et Le Mexicain (allusion forte au Cave se rebiffe) aime L'année sainte, ça ne prouve rien d'autre qu'il n'est pas tout à fait sur la même phase que le commun des amateurs…

Mieux vaut ça que les éructations des neuneus qui empuantissent le site, non ? Je tiens L'année sainte pour un pitoyable fourvoiement, mais, après tout, c'est bien plus honorable d'aimer ça que de proférer des cacas-boudin à tire-larigot…


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De vasoni, le 4 octobre 2009 à 09:43

Pauvre impétueux !!! Quel bas niveau et rien dans le cigare pour écrire de telles inepties sur tout le monde !!! Vous n'avez sans doute rien d'autre à faire …ce site est pour discuter intelligemment de films et non pour dénigrer bêtement les Artistes…et pas toujours d'une façon élégante car vos avis foireux, on s'en bat l'oeil !!! et encore je reste poli !!!!!!!!


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De Impétueux, le 4 octobre 2009 à 19:17
Note du film : 4/6

Mais ne soyez pas poli, bafouillant Vasoni (quand un pseudo commence par Vase, on n'est pas très rassuré, tout de même !), ne soyez pas poli ! Invectivez-moi, si ça vous chante, ce qui ne m'empêchera nullement d'avoir mes humeurs, mes goûts et mes dégoûts ! En quoi en serais-je dérangé ?

La critique, surtout quand, comme ici, elle est d'humeur ne se veut pas limitée, en dehors des mentions légales ! Aimer passionnément Julien Duvivier, Jules Berry ou Louis Jouvet me permet, avec la même passion, de goguenarder Michelangelo Antonioni, Gérard Philipe ou Jean Marais !

Seriez-vous un robinet d'eau tiède ?


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De Arca1943, le 22 septembre 2013 à 00:00
Note du film : 4/6

C'est un tel plaisir de retrouver Jean Gabin dans ce rôle qui lui va comme un gant. J'ai toujours aimé ce genre de films français, robustes et directs, avec un sens au moins correct des personnages et de l'atmosphère. C'est un vigilante movie à la française, et avant la lettre ou du moins juste avant la mode. Quant aux considérations idéologiques que je trouve sur le forum, bah, tout dépend de savoir sur quel personnage on focalise. Cette fois je vois les choses du point de vue d'un vieux paysan dur et têtu. Ses réactions m'apparaissent vraisemblables, dans l'ordre des choses. La prochaine fois, on me racontera peut-être une histoire ressemblante du point de vue d'un des criminels impliqués. C'est selon.

Quand on voit comment Granier-Deferre a pu se planter plus tard (Le Toubib, L'Homme aux yeux d'argent!), ça donne envie de scruter un film plus ancien et plus réussi, comme La Horse, pour découvrir qu'est-ce qui fonctionnait alors et ne fonctionnera plus ensuite.


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De fretyl, le 20 mai 2017 à 22:07
Note du film : 4/6

Voila un film bien réactionnaire, anti drogue et anti voyou ou effectivement la racaille ne mérite qu'un bon coup de fusil ! La force et l'allure de Gabin accompagne dés le générique de début une excellente b-o de Gainsbourg d'un film qu'on ne lâche pas dés les premières minutes. C'est un Gabin très à droite et très efficace qui se débarrasse de la vermine sans trainer. Oui un des derniers grands rôles de Gabin, patriarche autoritaire régnant sur son domaine et sur son clan avec de la poigne. Rôle qui va comme un gant à Gabin et se rapproche d'ailleurs de ce que l'homme était dans la vraie vie. Si Maroilleur se montre dur avec son gendre (Christian Barbier) dans son histoire Gabin pour ceux qui connaissent sa biographie refusa pour des circonstances familiales de se rendre au mariage d'une de ses filles qu'il n'approuvait pas ! C'est bel et bien Gabin le héros de cet excellent polar ou le conflit de generation est également traité. Reste quelques imperfection dans des scènes que l'on aurait peut-être préféré un peu plus violente. Mais tout de même La horse reste un must ! Avec L'affaire Dominici il est intéressant de comparer les interprétations assez similaire de l'acteur.


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De Plessis belliere, le 6 janvier à 18:41

Moi aussi j'aimerais beaucoup savoir ce qu'est devenue Orlane Paquin, qui s'est mystérieusement volatilisée !! Est-elle toujours en vie?


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