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Sujet : Ventura, Granier-Deferre : du massif

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De Arca1943, le 31 décembre 2004 à 06:18
Note du film : 4/6

Vu à la télévision il y a bien des années, ce huis-clos intense entre deux très grands comédiens (Lino Ventura et Ingrid Thulin) m'avait fait l'effet d'un très bon suspense. Qu'en sera-t-il quand je le verrai de nouveau, après sa réédition en DVD? Eh bien, ne vous en faites pas : dès qu'il sera sorti, je vous en reparle…


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De kiki 27, le 3 mars 2005 à 17:28

je souhaite une édition car j'apprécie tant les acteurs choisis.


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De margot, le 24 novembre 2005 à 22:35
Note du film : 5/6

la cage extra et authentique . grand sujet essentiel pour chacun et chacune vivant en couple. Un film à la fois moderne et classique.

Ventura et Thulin sont émouvants et vivants. On s'y reconnait !


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De Impétueux, le 24 novembre 2005 à 22:47
Note du film : 4/6

Comme j'apprécie beaucoup Granier-Deferre et – évidemment ! – Lino Ventura, j'ajoute mon vote !


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De Arca1943, le 25 novembre 2005 à 13:27
Note du film : 4/6

…et après cette étape française, Ingrid Thulin est en Italie l'année suivante pour y tourner L'Agnese va a morire, de Giuliano Montaldo.


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De PM Jarriq, le 25 novembre 2005 à 15:42
Note du film : 4/6

Difficile de faire mieux, comme casting improbable. J'ajoute aussi mon vote.


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De Arca1943, le 18 novembre 2008 à 15:29
Note du film : 4/6

C'était il y a déjà trois ans. Comme le temps passe ! Et La Cage, avec Lino Ventura, n'est toujours pas sorti sur DVD, tout comme Cadavres exquis qui date aussi de 1975. Que diable se passe-t-il ?!? Je me demande s'il n'y a pas des ayant-droit quérulents là-dessous. Et si oui, s'il n'y aurait pas moyen de les identifier…


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De kfigaro, le 18 novembre 2008 à 16:26

Tu es sûr que ça n'existe pas sous forme de DVD "hors-commerce" mais en réalité uniquement vendu avec les magazines de la collection Lino Ventura ? dans le même genre, on trouve un paquet d'inédits de Romy Schneider uniquement disponibles sous forme de magazines.


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De PM Jarriq, le 18 novembre 2008 à 17:55
Note du film : 4/6

Apparemment La cage n'existe pas du tout en DVD.

Mais il est certain qu'on aimerait bien avoir une liste, un jour, de tous ces nombreux "inédits" sortant en kiosques, et qu'on n'arrive souvent à trouver que par hasard.


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De Arca1943, le 18 novembre 2008 à 22:59
Note du film : 4/6

« Dans le même genre, on trouve un paquet d'inédits de Romy Schneider uniquement disponibles sous forme de magazines. »

Oui, j'ai entendu une rumeur comme ça – non confirmée – au sujet de Fantôme d'amour


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De kfigaro, le 19 novembre 2008 à 09:36

Ce n'est pas une rumeur ! j'ai acheté ce magazine d'occasion (car il est déjà épuisé !) et je confirme bel et bien que le rarissime et magnifique "Fantôme d'amour" n'existe que sous la forme d'un magazine. Autre exemple que j'ai en tête : "Un condé" d'Yves Boisset a longtemps été disponible que comme bonus d'un quotidien lyonnais avant d'être distribué plus largement.


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De Impétueux, le 19 novembre 2008 à 13:43
Note du film : 4/6

Je ne comprends pas, puisque dès que Arca m'a informé de la rumeur de l'édition de Fantôme d'amour, j'ai sollicité mon marchand de journaux, qui a fait chou-blanc !

En fait, le marché du DVD est en pleine anarchie, et personne ne peut plus suivre le rythme et l'éventail des parutions !


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De kfigaro, le 19 novembre 2008 à 14:07

C'était aussi mon cas de mon côté, je n'ai absolument rien trouvé chez mon marchand de journaux (en même temps, je ne les ai pas tous passé en revue).

On peut encore le commander directement à l'éditeur ici même :

https://www.databasefactextra2.com/ACTION?TYPE=NEWCMD&CONF=054

(désolé le lien ne fonctionne pas dans ce message, il faut faire un copier-coller)


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De Arca1943, le 19 novembre 2008 à 14:15
Note du film : 4/6

« En fait, le marché du DVD est en pleine anarchie, et personne ne peut plus suivre le rythme et l'éventail des parutions ! »

C'est vrai que c'est embêtant, mais en même temps ça fait presque rêver : imaginez par exemple que, pendant que nous nous lamentons sur l'absence de tel ou tel film (Un Carnet de bal, Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, Kita no hotaru et tutti quanti) une obscure officine, une feuille de chou quelconque, un petit magazine à la frontière des Alpes a eu les droits pour une bouchée de pain et…


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De fretyl, le 27 novembre 2008 à 21:38
Note du film : 5/6

J'ai réussi à me procurer ce film sur une vhs grâce au site Priceminister.

Tout le monde peut d'ailleurs se le procurer pour pas cher à cette adresse :

http://www.priceminister.com/offer/buy/926312/La-Cage-1974-VHS.html

La cage reste encore aujourd'hui un suspens bien rodé qui tient la route jusqu'à la dernière minute.
Le film aurait pu être réalisé par Hitchcock, on sent ici que Granier-Deferre fait navigué son inspiration beaucoup plus du coté du maitre que de Simenon, jusqu'à la musique de Philippe Sarde qui rappelle fortement certaines musiques de Bernard Herrmann.
Une espèce de paranoïa exacerbé par des dialogues de Pascal Jardin et une atmosphère oppressante ne tarde pas se mettre en marche.

C'est un peu comme si la scène ou Gabin et Signoret s'engueulent avec des mots cruels qui font mal, dans leur cave dans Le chat était prolongée durant cent minutes.

Il est certain que Granier-Deferre reste sur le même thème que celui du Chat : la haine !

J'imaginerais bien Simone Signoret enfermer dans une cage le pauvre Jean Gabin pour avoir enfin l'explication qu'elle n'a jamais eu.

Ce qu'il y a de redoutable dans La cage c'est qu'ici le spectateur participe à cette haine, un peu comme Chabrol l'avait fait avec Jean Yanne dans Que la bête meure ou Rouffio avec Vanel dans Sept morts sur ordonnance, on ne peut qu'avoir une profonde détestation vis-à-vis du personnage d'Ingrid Thulin, tant on s'identifie rapidement à Lino Ventura.


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De David-H, le 27 novembre 2008 à 22:49

Concernant la collection Lino Ventura éditée en kiosque, je tiens à rappeller qu'elle a été stoppée prématurément (comme celle sur Fernandel), faute à mon avis, d'un trop grand nombre sur le marché simultanément, ce qui est regrettable. Elle ne comporte donc qu'une vingtaine de DVD, bien moins que Jean-Paul Belmondo (67), Alain Delon (40), Louis de Funès (une quarantaine) ou Jean Gabin (60). Une autre magnifique collection, "Les Légendes du cinéma français", qui comportait quelques inédits de Belmondo, Gabin et de Ventura, a elle aussi été arrêtée bien avant son terme.

Quant à celle consacrée à Romy Schneider, vendue actuellement dans une période creuse, sans véritable concurrence, elle semble très bien partie et comme je l'ai lu, propose des DVD inédits.

En quête de tous les Ventura, je confirme que La cage n'a pas éditée …bien qu'initialement prévu dans la collection, à l'instar de L'Etrange Monsieur Steve ou Le rapace. J'attends également Cadavres exquis. La plupart des inédits de Lino sont des productions italiennes (Il re di Poggio Reale, Pensione Edelweis, La Ragazza in vetrina, Il giudizio universale) qu'Arca connaît peut-être, allemandes (Herrin Der Welt, Die Dreigros Chenoper) voire anglophones (Sunday Lovers, Sword of Gidéon). Personnellement, j'attends La loi des rues aussi, Les durs, Douze heures d'horloge, Les petits matins, La raison du plus fou, Deux romains en Gaule ou L'homme en colère.

On attend toujours la collection Bourvil, aussi!


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De Arca1943, le 28 novembre 2008 à 01:43
Note du film : 4/6

« J'attends également Cadavres exquis. La plupart des inédits de Lino sont des productions italiennes (Il re di Poggioreale, Pensione Edelweis, La ragazza in vetrina, Il giudizio universale) qu'Arca connaît peut-être… »

Eh bien, de ces films j'ai vu seulement Cadavres exquis (que je possède d'ailleurs, enregistré à Télé-Québec sur une VHS très, très fatiguée), un grand film que je ne saurais trop vous recommander !

Pour les autres, ça ne m'a pas empêché de glâner de l'info, mais bien sûr on ne sait pas tant qu'on n'a pas vu. Je crois comprendre que dans Il re di Poggioreale, la star c'est Ernest Borgnine et que Lino Ventura a plutôt un petit rôle. (Cela dit j'y jetterais volontiers un oeil). Pension Edelweis me semble un petit film policier comme on en faisait à l'époque; je n'en sais pas plus (sauf qu'il y a mon idole le capitaine John Kitzmiller dans un petit rôle et que Dawn Addams est bien jolie).

En revanche, La Fille dans la vitrine, qui est déjà sorti sur DVD en France dans les premiers temps de ce support, est un film du grand Luciano Emmer (mais apparemment atypique car ce n'est pas un film choral). Et là, les deux premiers rôles masculins sont Lino Ventura et Bernard Fresson, la fille dans la vitrine est Marina Vlady et le scénario est cosigné par Rodolfo Sonego et Pier Paolo Pasolini. Bref, il vous le faut ! Oh, pardon je veux dire : il me le faut.

Quant au Jugement dernier, eh bien là… ! Nous avons le choix de le sortir dans une collection De Sica, une collection Fernandel, une collection Ventura, une collection Sordi, une collection Gassman, une collection Manfredi ou même une collection Jack Palance ! Comment pourrait-il ne pas sortir ?

Ce que vous nous apprenez sur l'arrêt des collections Ventura et Fernandel m'étonne et m'attriste.


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De kfigaro, le 28 novembre 2008 à 09:33

Que de raretés en effet ! et quel dommage que la collection Lino Ventura se soit arrêtée d'une seul coup ! (ça me fait penser à l'intégrale d'"Harry Dickson" de Jean Ray qui s'est stoppée lamentablement dès le 5ème ou 6ème tome suite à une faillite de l'éditeur).

Pour le splendide "Cadavres exquis", je possède l'édition italienne qui est magnifique, seulement seuls les sous-titres italiens sont disponibles (il faut donc s'équiper d'un bon dictionnaire et peut être de quelques rudiments de latin pour parvenir à piger…)


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De Arca1943, le 3 mai 2010 à 18:31
Note du film : 4/6

Il est sorti !! (Source : FNAC.com).


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De Impétueux, le 11 juillet 2010 à 19:20
Note du film : 4/6

Est-ce que La cage vaut qu'on y consacre tout ce long fil de discussions (il est vrai essentiellement animé par des considérations, pertinentes, mais extérieures, sur l'édition des DVD et le sort des collections consacrées à des acteurs) ? Sans doute pas ! C'est un bon produit de l'intéressant Pierre Granier-Deferre, extrêmement bien joué par l'improbable couple Ventura/Thulin, et bénéficiant d'une idée de scénario habile, mais limitée.

Et, à dire le vrai, mon 4 est une note complaisante, dû à la bienveillance inhérente au mois de juillet et s'apparente plutôt à un 3,5 ; mais ça se laisse regarder sans ennui, bien que ça tire un peu à la ligne dans le dernier quart d'heure.

Je ne vois absolument pas de rapport entre La cage et Le chat, Frétyl ; s"il suffisait qu'on évoque la mésentente conjugale pour rapprocher des films, je gage qu'il y en aurait bien d'autres à faire venir sur le devant de la scène ; le sujet n'est pas la mésentente, d'ailleurs, mais la séquestration ; je ne suis pas certain qu'Hélène (Ingrid Thulin, donc) sache d'emblée qu'elle va conserver longuement dans une cave son ancien mari, Julien (Lino Ventura) et moins encore qu'elle va tenter de l'assassiner : tout ce qu'elle veut, c'est le garder suffisamment longtemps, sans qu'il puisse se dérober, du fait de sa situation, qu'il puisse parler, qu'il puisse lui dire, ce qu'elle veut entendre, ce qu'elle croit qu'il pourrait dire et qu'elle voudrait entendre.

Ce genre de folie obsessionnelle et exaspérante (Je ne sais pas ce que je veux entendre, mais tu vas tout me dire ! en gros) c'est davantage l'esprit de Misery de Rob Reiner, d'après Stephen King où un romancier à succès est tenu prisonnier par une de ses admiratrices ; le huis-clos, d'abord presque simpliste (on se demande comment Ventura va se sortir de sa cave, quel moyen tordu il va trouver pour s'évader), vire graduellement à la confrontation pleine de malaise entre une femme psychologiquement fragile et un type qui ne comprend plus rien, depuis longtemps, d'ailleurs, à celle qu'il avait épousée, mais dont il est séparé par des années-lumière ; et d'ailleurs comment l'autodidacte drogué de boulot, sans doute issu, comme Ventura, d'une lignée de rudes travailleurs italiens, et l'intellectuelle scandinave rêveuse et brumeuse, qui imaginait sa vie comme un conte de fées profondément moral ? Autant demander à Silvio Berlusconi et à Eva Joly de se comprendre et de s'apprécier, la confusion des peaux terminée…

Le film serait meilleur sans le happy end final, certes suggéré, mais sûrement admis par la plupart des spectateurs (Finalement, ils s'aiment !), qui est parfaitement ridicule ; Granier-Deferre n'a pas osé creuser jusqu'au fond son sujet et aller résolument vers le cruel ; il lui reste d'avoir bien réalisé une adaptation théâtrale, sans pratiquement d'autres protagonistes que les deux héros, et être sorti du théâtre filmé… Un peu comme les pièces qui ont du succès, on en sort sans mécontentement… De là à dire que ça laisse grand chose…


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De verdun, le 18 juillet 2011 à 00:14
Note du film : 2/6

Malgré -ou à cause de- mon admiration pour Ventura, Granier-deferre et Ingrid Thulin, j'ai trouvé ce film très décevant.

Déjà dès les premières minutes du film, ça sent le roussi: on s'ennuie et on se dit que plus d'une heure d'un tel huis-clos à supporter, ça va être très long.

Dès le début il manque cette flamme, cette tension, ce rythme qui fait les grands films. On regrette évidemment Le chat, film qui se passait en grande partie dans un intérieur, une maison entourée par la destruction, mais où on ne s'ennuyait pas une seconde, tant la tension était à son comble.

Sans doute que Jack Jacquine, auteur de la pièce dont le film s'inspire, n'est pas Simenon mais on s'étonne qu'un grand spécialiste du drame psychologique comme Granier-Deferre ait si peu développé …la psychologie dans ce film: il aurait fallu creuser le passé de ce couple, comprendre l'impasse où les deux protagonistes sont arrivés, examiner leurs différences…

Ici on se contente de suivre les tentatives diverses de Ventura pour s'échapper de sa cage, ce qui est bien mince et suscite donc l'ennui. La comparaison avec par exemple l'obsédé de William Wyler est cruelle et une fin aussi abrupte qu'artificielle achève de donner une mauvaise impression.

Cette curiosité très décevante a tout de même deux mérites: d'abord proposer un rôle différent que ceux de voyou, de flic ou d'espion à Ventura face à une partenaire bergmanienne inattendue. Ensuite, Ventura et Granier, constatant l'échec de cette cage n'en sont pas restés là et ont conçu l'excellent Adieu Poulet.


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