Le grand acteur Alain Delon à réussi de jouer le rôle de Zorro. J'ai vu ce film sur cassette VHS et je suis prêt et l'acheter sur DVD ou VHS langue française. Alors, j'aimerais une ré-édition ou si quelqu'un peut me vendre le DVD ou VHS je suis prêt à l'acheter.

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Eh bien, Zorrofes, ta patience est récompensée ! Voici Zorro avec Alain Delon, paru il y a peu sur DVD. Et tu sais quoi ? Je pense que je vais me laisser tenter. En plus, notons Stanley Baker dans le rôle du méchant et special guest star Adriana Asti. Et puis il y a semble-t-il un sergent Garcia, comme dans les bons vieux Zorro. (Au pluriel, les bon vieux Zorri ?) Je me retourne brusquement, scrutant ma collection… Eh, mais dites donc, je n'ai aucun Tessari dans cette collection ! Comme ça tombe bien…

Je ne voudrais pas réfrener votre sympathique enthousiasme, cher Arca, mais avez vous vu le film depuis votre message ? Moi, oui, il y a peu. L'intention et les efforts sont louables mais force est de constater que Duccio Tessari nous offre là une oeuvre qui hésite entre la cage aux folles et Cours après moi shérif… Et c'est fort dommage car les décors sont très beaux et les cascades d' Yvan Chiffre de bonne facture. Mais Delon est parfaitement ridicule dans les espaces consacrés à Don Diego. C'est Zaza Napoli à Los Angelès et c'est horripilant. Certes, Don Diégo se doit de donner le change pour que Zorro puisse agir sans être soupçonné, mais de là à le transformer en folle perdue… Et pour ceux consacrés au renard masqué, il est bien trop statique. Dentier impeccable et regard azur en avant. Bon, et puis ? Et que dire de notre sergent Garcia, Moustache, qui prêta les siennes pour ce rôle capital ? Il est à des années lumière de Henry Calvin, à jamais sergent Garcia devant l'éternel. Ottavia Piccolo est bien belle mais bien trop fraîche (on dirait une ado), pas assez adulte. Elle avait 25 ans à l'époque du tournage et en paraissait 17. Zorro a besoin d'une brune fatale, regard de feu et jambes interminables…De plus, avec elle, on nage dans le sucre d'un bout à l'autre du film. Je pense sincèrement que Delon a du prendre le pas sur Tessari pour la réalisation car je doute que le résultat ai convenu au réalisateur de Big Guns (les grands fusils).

Zorro, tel que l'a imaginé Johnston McCulley, ce n'est pas un drame, certes, mais c'est quelque chose de "sérieux". Les plus grands l'ont compris. Douglas Fairbanks, Clayton Moore, Tyrone Power, José Suárez pour ne citer qu'eux, ont su donner au vengeur masqué, d'abord le grave nécessaire à la situation et puis le lyrisme voulu tout en gardant le léger qui se doit d'accompagner le film d'aventures par excellence. Mais là, on nage dans le grand n'importe quoi. Les dialogues sont dignes du Facteur de Saint Tropez et on ne sent jamais vraiment passer le vent Californien. Par contre, et vous avez raison, le méchant Stanley Baker est très méchant avec sa gueule de très méchant. Mais il se demande très nettement ce qu'il fout la-dedans ! Pourtant, il ne manque pas une bougie, pas un éventail, pas un chandelier, pas une jarre, pas un sombrero. Hélas, on a la nette impression que ce Zorro là ne restera pas dans les mémoires. Et que je sache, il n'y est pas resté. Filmer à donfe les yeux bleus de Delon, ça peut plaire aux dames. Mais les vrais amateurs du renard ne sont pas venus pour ça.

Parce que, je le redis, Zorro, c'est sérieux. Et celui-là ne l'est pas…

«Je ne voudrais pas réfréner votre sympathique enthousiasme, cher Arca, mais avez vous vu le film depuis votre message?»

Hélas, oui. Et je suis bien d'accord avec votre sévère constat…

J’ai aussi retenté de le voir lors de son récent passage télé… Tout ce qu’on peut dire, c’est que ce n’était pas la meilleure partie de la carrière de Delon. Quel ratage total! Aucun point positif à retenir… Si, Ottavia Piccolo est mignonne.