![]() Né en Angleterre en 1899, Hitchcock commence sa carrière comme dessinateur d'intertitres avant de passer à la mise en scène durant la période du muet. Très vite (il considère The Lodger, 1926, comme le premier film Hitchcockien), il se trouve à l'aise dans le genre du film policier dans lequel il peut se laisser aller au plaisir qu'il a de faire peur. Son talent est vite reconnu et, à cause de la Seconde Guerre mondial, il quitte l'Angleterre et commence une période de perfectionnement de son cinéma pour les Etats-Unis où il tournera des films beaucoup plus mûrs, beaucoup plus aboutis. Son âge d'or durera une dizaine années, exactement de 1954 avec Le Crime était presque parfait jusqu'à 1964 avec Marnie, où il sera un des hommes les plus puissants d'Hollywood. Seulement, Hitchcock a une face cachée, une personnalité maniaco-dépressive que l'on retrouve dans ses films. Les thèmes qui le hantent sont dans cette problématique, que ce soit la culpabilité (avec son pendant, le thème faux coupable), ou bien la fascination pour la mort et la violence. La mère d'Hitchcock est très possessive, très exigeante et l'on retrouve sa figure dans Psychose, dans Marnie, les Oiseaux, ou bien encore dans Rebecca avec Madame Danvers. Seul moyen de contrebalancer cette figure de noirceur : les femmes de lumières, rassurantes, aimantes. Blondes si possible, pures si possible. C'est Grace Kelly, c'est Ingrid Bergman … et ça a été Tippi Hedren. La puissance, la gloire, l'âge aussi font qu'il perd de plus en plus contact avec la réalité. Il est moche, pèse près d'une tonne et joue les jolis cœurs devant Tippy Hedren. C'est une catastrophe, évidemment elle le repousse, et il tombe dans une dépression dont il ne sortira jamais, enchaînant avec Le Rideau déchiré une série de films de moins en moins bons, jusqu'à Complot de famille, artificiel et sans âme. Quoi qu'il en soit, il est et restera le cinéaste qui a systématisé un langage cinématographique, basé sur un découpage très rigoureux. Personne avant lui n'avait utilisé le champ contre champ, le raccord point de vue ou les sauts d'axes avec une telle logique, faisant de lui le cinéaste parfait pour apprendre la mise en scène. <u>''Citations :</u>
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Mon palmarès | 0 | Le 8 janvier 2011 à 23:15 |
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