Chef-d’œuvre total, absolu ! Ce film est un modèle qui sert encore de nos jours (voir toutes les séries polar de la télé française) et Jouvet n'a jamais été égalé dans son rôle de flicard tordu, sympathique, inquiétant, implacable. Ses rapports avec son gamin black ont été pompés dans tous les "Navarro" insipides que nous assènent nos chaînes hertziennes. Revoyons plutôt Clouzot.
Salut,
il y a un résumé rapide sur la fiche film de Quai des Orfèvres !
Ce merveilleux chef d'œuvre devrait être vu, revu et re-revu par tous ceux qui aiment le cinéma.
Tout à fait. Un Jouvet exceptionnel ! A voir sans hésitation ;-)
Quai des Orfèvres : 3 conditions pour un chef-d'œuvre : une intrigue, une peinture sociale, la description d'un certain milieu (ici le Music Hall). L'adaptation de "Légitime Défense" de Steeman, faite par lui même et HG Clouzot, donne à ce film son atmosphère particulière en amenant une réelle profondeur aux personnages qui semblent exister réellement. Ainsi, l'Inspecteur Antoine, avec son passé "à Sidi-bel-Abes", son fils, et son acharnement désabusé à trouver le meurtrier, en font un être plein d'humanité : son père était valet, on le payait pour nettoyer les saletés des autres : il a pris la suite… et Jenny Lamour qui veut arriver et "s'en sortir", Martineau, amoureux éperdu, évoluant dans un monde où tout n'est qu'apparence, et Dora qui fera tout pour sauver celle qu'elle aime en secret. Film remarquable de justesse et de virtuosité, où les seconds rôles sont particulièrement soignés, voir Dullin (Brignon), Larquey (Le Taxi) et Bussières (Le Caïd), Quai des Orfèvres reste aussi une étude exacte d'une enquête de police et, bien des années plus tard on y retrouve une observation entomologique d'un milieu qui n'a pas en réalité beaucoup changé. (cf.la scène où Antoine estime le côut d'une enquête) A voir et à revoir sans restriction. Grandgil.
On ne peut être que d'accord, tant sur la certitude d'un chef-d'œuvre accompli, que sur l'authenticité de la description du milieu policier.
ce merveilleux chef d'œuvre devrait être vu, revu et re-revu par tous ceux qui aiment le cinéma.
Alors virez moi cet adorable bonnet de nuit et ce seyant pyjama à rayures, et faites pêter la boite de cacahuètes, les olives vertes et le cognac millésimé, convenable (sic) Impétueux ! Car ce chef-D'oeuvre démarre comme prévu la semaine dernière, dans dix minutes ! Ce qui nous pousse à 0h 50…Allez ! On est jeune qu'un temps que Diable !
Bien aimable, mais j'ai naturellement acheté le chef-d'œuvre dès qu'il est paru, dans la défunte et remarquable collection Canal+ classique et je ne vois pas pourquoi je me mettrais à mâter le film sur mon écran à des heures peu raisonnables…
Images éblouissantes de la salle enfumée fascinée par le tralala de Jenny Lamour (Suzy Delair), du restaurant chic où elle chante Danse avec moi, du promenoir encombré où Maurice Martineau (Bernard Blier)
se constitue un fragile alibi, du cirque Médrano où il retrouve un court instant le prestidigitateur qui vient de mettre à mal cet alibi… Visages du public fasciné (ah, la femme qui a son enfant sur les genoux et qui regarde tristement son mari béer d'admiration pour les courbes de Jenny !) et, parallèlement images de tous ces petits métiers du spectacle, éclairagistes, accessoiristes, machinistes, régisseurs qui sont un monde à part, que le jaloux Maurice ne peut pas comprendre…
La musique est de Francis Lopez, qui savait tourner une ritournelle, les dialogues de Clouzot lui-même qui avait presque autant (pourquoi presque, au fait ?) de talent que Jeanson (de Jouvet
à Simone Renant
: Vous êtes un type dans mon genre, avec les femmes, vous n'aurez jamais de chance ! ; ou de Suzy Delair
à Bernard Blier
: De toute façon, moi je suis royaliste. Si j'avais vécu sous Louis XV, j'aurais été la Pompadour ! Avec moi, les sans-culottes auraient eu chaud aux fesses !).
Mais ça ne suffit évidemment pas à gâcher le film.
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