Tandis qu'à la fin des années soixante, les épisodes de James Bond cartonnent un peu partout dans le monde, Oss 117, son petit cousin français, poursuit son lent mais sûr déclin populaire. Toujours produit par la Gaumont et son célèbre André Hunebelle ('Fantômas'), la réalisation du film change une nouvelle fois de main et c'est Jean-Pierre Desagnat, le père des autres (François et Vincent Desagnat, qui commirent La Beuze) qui s'y colle. Avec une équipe technique à majorité italienne et un nouvel héros – pour la quatrième fois en moins de dix ans, c'est beaucoup – John Gavin, (vu dans Psychose de ^Hitchcock, et qui finira sa carrière en politique, sous Reagan), la tâche semble ardue. Mais finalement, dans cette trame se déroulant au Maghreb – comme pour préfigurer Oss 117, Le Caire nid d'Espions- , le scénario n'est pas plus mauvais qu'un 007. Les prestations de Robert Hossein ou de Curd Jürgens en traditionnels 'méchants', et de la toute mignonne Margaret Lee (très en vogue à l'époque) agrémentent cette fiction devenue désuète. Moins bien filmée que les précédentes et assez mal doublée, le succès n'est donc plus vraiment au rendez-vous. André Hunebelle le saisit très justement d'ailleurs, en se retirant de la série. Et dire que le premier Oss 117 (Oss 117 n'est pas mort) sortit bien avant le premier James Bond (James Bond contre Dr.no), et que Hunebelle eu la maladresse de refuser …Sean Connery en personne !
Saluons au passage l'abnégation de David-Hainaut, qui a payé de sa personne pour nous a fait un topo, si j'ai bien compris, de tous les OSS117 !
Mais je vous rassure, il s'agissait là du dernier, l' (excellent) coffret
Gaumont s'étant limité à cinq épisodes.
C'est évidemment plus en fanatique de l'époque, d'un climat et
de l'histoire tournant autour de cette série, qui m'ont intéressé ici,
que la qualité(?)-même de ces sympathiques fictions, totalement inconnues
de ma génération.
Les actualités Gaumont, les reportages d'époque, les bandes-annonces de films
(encore plus oubliés que Oss) et les présentations de film par les acteurs
de l'époque valaient franchement le détour, pour tout cinéphile.
Dommage que tous les Dvd ne puissent se vanter d'être aussi exhaustifs.
Félicitations, mon garçon.
Et maintenant l'intégrale des Fantomas.
De Funès, c'est quand même plus fun que Kerwin Matthews…
Peut-être pas le prix Pullitzer, mais une option certaine pour le mulot 2007 de la meilleure chronique d'une intégrale. Mais impétueux m'a confié préparer des compte-rendus de la série "la 7° compagnie". Et Arca celle des Mandrake. Wait and see.
Vous parlez de Mandrake le Magicien, mon super-héros préféré, ou du personnage de Gigi Proietti dans Febbre da cavallo ?
Sacripant ! Je n'ai vu aucune des nouilleries de la 7ème Compagnie (c'est bien trop récent, à peine trente-cinq ans, pour que ça m'intéresse…) et j'y ai un certain mérite eu égard au nombre de diffusions télévisées !
Mais en revanche, et puisque vous évoquez la haute figure de Robert Lamoureux (en voilà un qui a un nom québéquois, non ?!!), je vous prépare de longues date et réflexion une critique-chronique intégrale et définitive sur l'admirable duo réalisé par l'excellent Jean-Paul Le Chanois, Papa, Maman, la bonne et moi et sa suite, tout aussi superbe Papa, Maman, ma femme et moi !
Page générée en 0.013 s. - 5 requêtes effectuées
Si vous souhaitez compléter ou corriger cette page, vous pouvez nous contacter