Quand l'on voit "Audrey Rose", une référence saute aux yeux: "L'Exorciste" de Friedkin. Durant la première moitié du film, "Audrey Rose" lui colle aux basques. La structure du film est très similaire: une famille tranquille est perturbée par des possessions/cauchemars de la petite fille, un homme étranger à la famille (le prêtre/Hoover) arrive et aide à régler les problèmes de la fillette en inculquant une croyance religieuse (christianisme/réincarnation) aux parents. La trame est similaire, les décors sont quasiment les mêmes (chambre de la fillette en haut de l'escalier, à droite).
Seulement, Wise réussit à tirer son épingle du jeu de plusieurs manières.
Et puis ce film est aussi l'occasion de découvrir Anthony Hopkins à une époque où il n'était pas connu. On s'étonnera alors que personne ne l'ait remarqué plus tôt. Il est tout à fait brillant, possédant déjà cette technique de jeu très physique qui est la sienne, une maîtrise parfaite des gestes, de sa façon de bouger qui se trouve toujours en écho avec le rythme de ses dialogues.
C'est un tel régal de le voir jouer qu'on pourra regretter qu'il soit si effacé dans la seconde partie du film, si peu combatif pour sauver Ivy.
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