<font color=yellow>Gregory Peck, un abonné des grands rôles. </font> Gregory Peck est né le 5 avril 1916, à La Jolla, petit village du sud de la Californie, tout près de San Diego, où son père, Irlandais d'origine, était pharmacien. Dès 1922, après le divorce de ses parents, le jeune Eldred, resté près de son père, est élevé par ses grands-parents paternels. On envisage pour le jeune homme une carrière dans la médecine, mais lui se découvre une passion pour l'art dramatique. C'est ainsi que, dès 1939, il tente sa chance à New York, tout en exerçant de petits métiers. A cette occasion, il inverse définitivement l'ordre de ses prénoms. De scène en scène, il débute enfin à Broadway, en 1942, dans la pièce d'Emlyn Williams, "the Morning Star". La révélation est telle qu'il est rapidement contacté par plusieurs producteurs hollywoodiens. Et, dès son premier film, Days of Glory, tourné en 1944, il tient le premier rôle, à l'instar de Robert Stack qui l'a précédé dans cette rubrique. Le film suivant, Les Clefs du Royaume, lui vaut une nomination aux Oscars. Performance renouvelée pour Jody et le Faon (1946), Le Mur Invisible (1947), un Homme de Fer (1949) ! Pris en charge par David O.Selznick, il interprète rapidement des rôles devenus historiques, comme celui du Dr.Ballantine dans le film Spellbound, d'Alfred Hitchcock ou encore Jess McCanles dans le très beau western de King Vidor, Duel in the Sun, aux côtés de Jennifer Jones, l'égérie du producteur. En parcourant sa filmographie, on est stupéfait par le nombre de films importants qu'il enchaîne alors en quelques années: 1948- la Ville Abandonnée – William Wellman. 1949- un Homme de Fer – Henry Walsh. 1949- Passion Fatale – Robert Siodmak. 1950- La Cible Humaine – Henry King. 1951- Capitaine sans Peur – Raoul Walsh. 1951- Fort Invincible – Gordon Douglas. 1951- David et Bethsabée – Henry Walsh. 1952- Le Monde lui Appartient – Raoul Walsh. 1952- Les Neiges du Kilimandjaro – Henry King. 1953- Vacances Romaines – William Wyler. Le moins connu de la liste reste à mes yeux l'un des plus grands westerns de l'histoire du cinéma (forcément américain), je veux parler de L'Homme aux Abois d'Henry King, dans lequel Peck incarne un as de la gâchette, lassé d'être pris pour cible par le moindre petit voyou de village qui rêve de lui succéder. Mais le dernier, Vacances Romaines sans doute le moins bon, fera davantage pour sa célébrité. Tournant finalement peu, il continue de choisir de très bons rôles dans des films toujours intéressants. Ainsi, il débute les années soixante par the Guns of Navarone et les années soixante-dix, à peine 12 films plus tard, par le méconnu I Walk the Line. Entre temps, sa performance dans To Kill a Mockingbird lui permet, en 1963, de remporter l'Oscar de la meilleure interprétation pour les films présentés en 1962. En 1942, notre homme épouse Greta Konen Rice qui lui donnera trois enfants. Divorcé en 1955, il épouse en secondes noces la journaliste française Véronique Pasani, rencontrée peu de temps auparavant sur le tournage de Vacances Romaines, et dont il aura 2 nouveaux enfants. Un total de 5, donc, et non pas de 4 comme on peut lire un peu partout. Aurait-on omis Jonathan, son premier fils, qui se suicidera en 1975? Parallèlement à sa carrière cinématographique, Gregory Peck mène des activités que l'on peut qualifier d'engagées. Il fut même cité un moment pour être l'adversaire démocrate de Ronald Reagan au poste de gouverneur de la Californie. En 1944 déjà, sa participation au film d'Elia Kazan, le Mur Invisible, qui dénonçait l'anti-sémitisme, est très remarquée. De 1967 à 1970, il tient la présidence de l'Académie des Arts et des Sciences de Hollywood, celle-là même qui décerne les Oscars. Quant à son entrée dans le métier de producteur, il la fait en permettant la réalisation d'un film lui aussi très engagé, the Trial of the Catonsville Nine, un réquisitoire contre la Guerre du Viet-Nam. Se partageant entre les Etats-Unis et la France, qu'il aimait beaucoup, Gregory Peck avait pris, ces dernières années, ses distances avec le cinéma, ses deux dernières apparitions remontant à 1991, notamment dans le remake du film Cape Fear dont il avait également tourné la version originale en 1961. En l'an 2002, le festival de Cannes lui a rendu, en présence de sa fille Cecilia, un hommage mérité, projetant à cette occasion un documentaire réalisé par Barbara Copple Conversations avec Gregory Peck. Texte de Christian Grenier de <a href="http://www.encinematheque.net"><img src="http://encinematheque.net/img/logom.gif" style="vertical-align:-20px"/></a>. |
Le prix d'une star
Deux informations sous un seul titre. L'étoile célébrant Gregory Peck sur le Walk of Fame d'Hollywood Boulevard a été dérobée (et déjà remplacée aujourd'hui). Le ou les voleurs n'a(ont) pas fait dans le détail puisqu'il(s) a(ont) emporté la dalle de ciment dans laquelle elle était scellée. Un sort presque identique avait été réservé aux étoiles de Jimmy Stewart, Kirk Douglas et Gene Autry dans le passé, seules les deux premières avaient été retrouvées.
Julia Roberts, dont aucun film n'est pourtant sorti cette année, trône toujours en tête du classement des actrices US les mieux payées établi par The Hollywood Reporter, avec un traitement moyen de 20M$ par film, devant Nicole Kidman (17M$), Reese Witherspoon et Drew Barrymore (15M$) puis Renee Zellweger. AH
Gregory Peck nous a quittés
Alors que nous annoncions, la semaine dernière précisément, qu'il avait incarné le héros préféré du cinéma, Gregory Peck s'en est allé.
D'origine irlandaise, engagé en 1944 par la RKO, il a imposé ses personnages déterminés mais un peu désabusés. Nous nous souviendrons de ses interprétations dans les films d'Hitchcock (Spellbound, The Paradine Case), ceux d'Henry King (Twelve O'Clock High, The Gunfighter) ou encore dans Yellow Sky de Wellman, Roman Holiday de Wyler et Cape Fear de J. Lee Thompson.
Sélectionné cinq fois pour les Oscars, il ne l'a remporté qu'une fois, la dernière, pour le "fameux héros" de To Kill a Mockingbird. AH
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La fiche IMDb de Gregory Peck |
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tourné en 1944, il tient le premier rôle, à l'instar de 
qui l'a précédé dans cette rubrique.
Le film suivant, Les Clefs du Royaume, lui vaut une nomination aux Oscars. Performance renouvelée pour 
(1946), 
(1947), 
(1949) !
d'Alfred Hitchcock ou encore Jess McCanles dans le très beau western de King Vidor, 
aux côtés de Jennifer Jones, l'égérie du producteur.
– William Wellman.
1949- 
1950- 
1951- 
1951- Fort Invincible – 
1951- David et Bethsabée – Henry Walsh.
1952- Le Monde lui Appartient – 
sans doute le moins bon, fera davantage pour sa célébrité.
et les années soixante-dix, à peine 12 films plus tard, par le méconnu 
Entre temps, sa performance dans 
lui permet, en 1963, de remporter l'Oscar de la meilleure interprétation pour les films présentés en 1962.
au poste de gouverneur de la Californie.
En 1944 déjà, sa participation au film d'Elia Kazan, 
dont il avait également tourné la version originale en 1961.
