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Sujet : Avis


De Moonfleet, le 25 août 2003 à 08:47
Note du film : 4/6

Oui, un bien meilleur film que l'on ne croit : très bon souvenir aussi !


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De david-paul, le 10 mars 2005 à 16:04
Note du film : 5/6

étant donné qu'il s'agit d'un huis clos qui se passe dans un bateau comment Hitchcock apparaît?moi je le sais …


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De urspoller, le 4 octobre 2007 à 08:20
Note du film : 5/6

Ici, Alfred Hitchcock se voit confier la réalisation d'un film de commande, un film de propagande afin de contribuer à l'effort de guerre, néanmoins le réalisateur avait abordé déjà le conflit mondial et la montée du nazisme dans certains de ces métrages de cette époque à savoir Correspondant 17 ou encore la Cinquième Colonne.

La composition d'ensemble des acteurs est ici à louer. Notamment, Walter Slezak, campant un nazi érudit et cultivé voire bonhomme, s'attirera les foudres de nombre d'américains qui dénigrèrent ce personnage car il n'incarnait pas vraiment le nazi froid, vindicatif… Mais, outre ce point de vue qui s'explique par le contexte de l'époque, la prestation de l'acteur d'origine autrichienne, Slezak, mérite des éloges et honore le principe cher au cinéaste d'origine anglaise qui veut que la réussite d'un film repose fortement sur celle du traitement du méchant. En sus, Tallulah Bankhead et Hume Cronyn ajoute l'une une touche d'exubérance et l'autre amène via son personnage une certaine idée de la droiture.

Finalement, ce métrage, véritable huis-clos à ciel ouvert, offre un point de vue assez profond sur la Seconde Guerre Mondiale et se démarque, grâce à sa clairvoyance, d'un simple film de commande. Cet opus reçut trois nominations aux Oscars en 1944, dans les catégories Meilleur réalisateur, Meilleur scénario et Meilleure photographie noir et blanc.

Le facétieux Alfred Hitchcock s'offre son apparition accoutumée via une photographie dans un journal dont l'article vantait les mérites d'un produit amaigrissant. Pour l'anecdote, Tallulah Bankhead s'attirait quotidiennement les foudres de ses petits camarades car elle s'obstinait à ne porter pas de dessous alors que pour accéder au canot, objet central du tournage, il fallait grimper par une échelle. Ma foi, être un escabeau doit parfois offrir de savoureuses compensions !


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