Très grand réalisateur de l'âge d'or du cinéma, John Ford fait partie de ceux qui ont influencé le cinéma au moment où il émergeait. Il commence son métier de cinéaste à l'époque du muet et tourne plusieurs dizaines de westerns de quelques bobines, court-métrages tous disparus à ce jour. C'est avec l'arrivée du parlant que John Ford va devenir un des réalisateurs adulés d'Hollywood. Se définissant non pas comme un artiste, mais comme un « réalisateur de westerns », John Ford tourne plusieurs films par an, comme un exécutant. Pourtant son style est bien particulier et les thèmes qu'il aborde aussi. Ainsi, celui de la famille est centrale à son œuvre. Ses films tournant généralement sur la construction de l'Amérique (thème propre au western), le pilier de cette construction est toujours la famille, à la fois berceau et lieu de ressource de ses membres. Pas de sentimentalisme pourtant, mais toujours une grande virilité dans ses personnages (on sent là l'héritage irlandais). Mais plus viriles encore que les hommes, il y a les femmes, toujours très fortes (Cf. Maureen O'Hara dans L'Homme tranquille ou les personnages des mères dans tous ses films). La religion est la seconde force qui habite les films de John Ford, restant presque toujours en arrière-plan (sauf pour Dieu est mort, mais du coup le film n'est pas très réussi). Les films suivants font figure de chefs-d'œuvre de John Ford :

• Parmi les westerns : L'homme qui tua Liberty Valance, La Prisonnière du désert.
• Parmi les comédies : La Taverne de l'Irlandais, L'Homme tranquille.
• Parmi les films sociaux : Les Raisins de la colère, Qu'elle était verte ma vallée.

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