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Forum : Viva Zapata

Sujet : Zapata


De Crego, le 15 mars 2003 à 15:57

Je viens d'acheter le film en zone 2 à un prix défiant toute concurrence. J'espère que la copie sera OK. En tout cas, c'est ce qu'il faut faire : les classiques noir & blanc à petit prix, pour inciter le public à les découvrir. Le DVD deviendrait-il mature ?


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De Crego, le 16 mars 2003 à 17:38

Honnêtement, les bonus je crois qu'on peut largement s'en passer pour les 3/4 des films. L'essentiel est que les films eux-mêmes sortent dans des conditions optimales, soient restaurés, etc. Pour quelques "making of" exceptionnels, combien de promos inintéressantes avons-nous dû subir ? Sur les films anciens c'est rarement fameux, mais sur les récents, c'est nullissime. Qui a envie par exemple de connaître l'opinion de Sandra Bullock ou Vin Diesel ?

L'important, je le répète, c'est le film : remixé, réétaloné, reconstitué si besoin est.


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De Jarriq, le 17 mars 2003 à 11:37

En fait, je crois que les éditeurs ne veulent pas investir (tournages d'interviews, équipes à payer, artistes à contacter, etc.) dans des oeuvres qu'ils jugent mineures ou a faible potentiel commercial. Ce qui heureusement, ne les empêche pas de sortir des films anciens restaurés. Mieux que rien, non ?


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De Jeremy Fox, le 20 mars 2003 à 12:25

Ne vous inquiétez pas, la copie est très belle malgré quelques passages assez abîmés. Superbe film de Kazan en tout cas


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De Emilio Largo, le 20 mars 2003 à 12:49

Y a t-il des caches noirs sous les sous-titres comme c'est souvent le cas pour les films en noir & blanc chez cet éditeur ?


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De Jeremy Fox, le 21 mars 2003 à 10:20

Non,pas du tout ni sur le Wellman : j'ai l'impression qu'ils ont arrêtés cette pratique scandaleuse


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De vincentp, le 21 septembre 2008 à 12:48
Note du film : 5/6

Un classique des années cinquante, abordant une flopée de thèmes, et permettant de comprendre les tenants et les aboutissants de la révolution mexicaine du début du XX° siècle, qui vit le pouvoir politique passer de mains en mains, en fonction des batailles et des alliances, dans un pays miné par de fortes inégalités sociales.

Mais une autre bataille fit rage visiblement sur ce forum il y a cinq ans entre les peones Crego, Jeremy Fox, Emilio Largo (disparus) d'un côté, Alholg et Jarriq de l'autre, à propos des bonus. L'édition Criterion de Viva zapata, que j'ai fait venir de Chine, n'en comporte aucun.


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De verdun, le 21 septembre 2008 à 13:45

Je n'ai encore jamais vu ce film, moi qui ai l'intenttion de voir tôt ou tard tous les films de Kazan.

Peut-être parce que j'ai une tendresse pour les oeuvres tardives du réalisateur: La fièvre dans le sang, L'arrangement ou Le dernier nabab.

Peut-être parce que la vision de Brando en moustache dans ce film m'attire aussi peu que celle de Sean Connery en couche-culotte rouge dans Zardoz de Boorman.


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De PM Jarriq, le 21 septembre 2008 à 13:52

Il faut bien reconnaître que le jeu surchargé de Brando a énormément vieilli, particulièrement dans Viva Zapata (il suffit de le comparer à Anthony Quinn, totalement authentique). Celui qu'il faut vraiment voir dans ce film, c'est Joseph Wiseman, extraordinaire, en éminence grise du révolutionnaire.


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De vincentp, le 21 septembre 2008 à 14:07
Note du film : 5/6

Intérêt du film : sa dimension politique. L'histoire est bien déroulée et évite les clichés. Le maquillage de Brando est peut-être excessif. Mais il campe bien ce personnage rustre et intelligent à la fois.


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De droudrou, le 24 septembre 2008 à 23:00
Note du film : 5/6

Je ne sais par quel hasard, ayant terminé de regarder la troisième partie du Parrain, je me suis dit que j'avais encore le temps de regarder un petit film avant d'aller retrouver le pays des songes.

Et alors que je parcourais les rayons de DVD, j'ai pensé soudain à Viva Zapata que je n'avais encore jamais vu et donc regardé.

Film d'Elia Kazan, il est une production de Darryl F. Zanuck, producteur du film de Ford Les raisins de la colère. Je me poserai la question de savoir si à l'époque je n'aurai lancé les commissions américaines contre Zanuck pour incitation à des idées communistes… Ecrit et scénarisé par John Steinbeck c'est une ode à la liberté et à l'homme dans ce qu'il peut avoir de meilleur quand il fait vivre une idée généreuse.

Si j'ai aimé les personnages interprétés par Marlon Brando – Anthony Quinn – Jean Peters ou Joseph Wiseman qui nous campe l'expression inquiétante de l'évolution d'une idée, si j'ai aimé ces transferts de situations qui sont typiques de la vie et de ces grands mouvements que sont les révolutions (une révolution c'est quand on fait le tour d'une idée pour se retrouver au point de départ !…) j'avouerai (pour vous surprendre !…) que le personnage frustre de Zapata tel qu'interprêté par Brando est une ouverture saisissante vers sont futur personnage 20 ans après (c'est Alexandre Dumas qui serait content…) du Parrain. Mêmes mimiques, même jeu, mêmes situations. Dans le fond, on comprend à quel point il pouvait tenir au personnage de Don Corleone

Mais… chut ! Parlez plus bas car l'on pourrait bien nous entendre !…


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De echidna, le 7 février 2009 à 16:45
Note du film : 5/6

Avant de parler du film en lui-même, une remarque saute aux yeux ; c'est de se demander si cette adaptation est pour Kazan une thérapeutique, un acte de contrition, un habile mea culpa, une rouerie ou encore un changement profond de convictions. Car glorifier un héros du peuple, un symbole de la plèbe, un combattant de la liberté alors que l'on a dénoncé ses petits camarades communistes lors de la chasse aux sorcières me paraît un peu fort de café. Mais après tout la rupture est un des thèmes chers au cinéaste et ici Kazan, homme éminemment complexe, laisse un questionnement sur la trahison… et non sur la délation. Voilà, le questionnement que l'on pourrait se poser !

En fait, de son compromis avec les normes, les lois, les non-dits de son pays d'adoption a conduit Kazan vers l'inavouable et l'abjection. De cela, il en est pleinement conscient et dès lors son oeuvre se drape d'une profondeur non feinte (voir Sur les quais ou L'arrangement) où s'entrecroisent les thèmes marquants de sa filmographie tels que le mensonge, la délation, le népotisme, la révolte etc. Finalement, du pire il en ressortira la quintessence en montrant nuement conflits et antagonismes.

Mais Kazan c'est aussi une contradiction à l'écran puisqu'il n'hésite pas à marier une mise en scène très stylisée et un jeu d'acteur presque animal que d'aucuns appellent du naturalisme. D'ailleurs, Brando sans Kazan ne serait pas Brando et ce quoi que l'on pense de son jeu magnétique.

Je saute du coq à l'âne pour revenir un instant à ce film où Kazan dépeint Zapata comme un homme romanesque ayant toujours aimé la même femme, alors que le héros de la révolution était connu pour ses multiples conquêtes, mais ceci n'est que détail. Ce film, au final, dresse un tableau peu flatteur, et ma foi très réaliste, du pouvoir politique qui avilit les hommes et corrompt les plus démocrates. Car il ne faut pas oublier que cette oeuvre est éminemment politique et sous couvert d'une diatribe contre l'armée, Kazan égratigne férocement les politiciens étriqués et leurs fausses promesses…

Et puis, comment ne pas évoquer la performance d'Anthony Quinn (lauréat d'un Oscar pour son interprétation si je ne m'abuse)en frère à la fois félon et fidèle, bref en faire-valoir fruste et rustre qui n'est pas sans rappeler son rôle, l'année suivante, dans Vaquero au côté de Robert Taylor.


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De Legrandschtroumpf, le 7 février 2009 à 17:49

Là, Echidna, c'est très bien de vouloir évoquer un cadre particulier qui concernerait les idées "politiques" de notre ami Elia Kazan. Je serai nettement plus nuancé même si ce que vous dites est vrai. Vous amenez votre lecteur devant une situation particulière, c'est que "Viva Zapata" ne peut pas être pris de façon isolée. Je ne vais pas aller rechercher dans ma DVDthèque un certain nombre de renseignements concernant le film… par contre, de façon certaine, je peux vous dire qu'il est une production Darryl F. Zanuck et qu'il rejoint un certain nombre d'autres titres aux aspects sociaux certains comme "Les Raisins de la colère" ou "Qu'elle était verte ma vallée" qui ne sont certainement pas isolés. On est face à une période du cinéma où les grands phénomènes sociaux sont évoqués par les plus grands et quelles que soient leurs propres convictions. Dès lors, comment considérer Visconti par rapport aux grands sujets qu'il aborde au fil de ses films ? Il nous décrit une classe, une société… à nous d'en tirer nos propres conclusions.


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De echidna, le 7 février 2009 à 18:03
Note du film : 5/6

Je ne suis absolument pas d'accord, ce n'est pas parce que l'air du temps est à la guimauve qu'un chocolatier va se mettre à produire des chamalows (désolée pour l'orthographe !) sous prétexte qu'ils ont le même bailleur…

Kazan est un homme profondément progressiste, malgré ses dérives et ses contradictions et ses films sont le reflet de son talent et de ses idées, même si des garde-fou mis par la production sont inéluctables… En plus, les films que vous citez sont de 1940 et 1941 soit de 10 ans antérieurs au film en question, ce qui exclut toute idée de série à connotations sociales. Surtout que la chasse aux soricères débuta en 1947 et perdurait pendant le tournage de Viva Zapata !
Là est l'implication politique puisqu'elle survient durant la tempête. Car Kazan ne décrit, comme vous le dites de Visconti, Kazan dénonce, Kazan montre ses convictions, Kazan dépeint les impasses, les iniquités, les fourvoiements, qu'il connaît plus que quiconque puisque sa part d'ombre est incommensurable.

Kazan montre film après film la difficulté de trouver sa place dans une société aux valeurs en crise dans cette période d'après-guerre. Il montre dans Viva Zapata ! un révolutionnaire sans révolution qui par ses actions change la face des choses mais sans pouvoir changer avec elles, d'où l'impossibilité de s'inscrire dans un quelconque avenir. Les films de Kazan sont un duplicata de ce qu'il a vécu où le mythique et le désenchantement sont prédominants comme l'exact reflet de la noirceur de l'âme humaine.


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De Legrandschtroumpf, le 7 février 2009 à 23:44

__???__

C'est Kazan qui choisissait ses sujets ?

C'est vrai que le cinéma est une histoire de solitude puisque le réalisateur fait tout y compris tenir les principaux rôles et accessoirement ceux des figurants… – Pour ce qui est de la gestion, il se fait aider de sa femme comme le faisaient les artisans il y a de cela quelque temps !

Bon sang, ça s'améliore le niveau ! Va falloir que je revienne mettre mon grain de sel, le temps de réactiver mes coordonnées, mais je crois qu'il va y avoir du boulot…


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De echidna, le 8 février 2009 à 08:50
Note du film : 5/6

Pourquoi être si acide envers autrui qui ne cherche qu'à laisser ses impressions sur un film et un réalisateur ! Je peux me tromper, je n'ai certes pas la science infuse. Mais pourquoi cette acerbité ???

Est-ce vraiment incongru de croire que le cinéaste choisissait le ton, l'angle, un minimum de liberté pour traiter un sujet ? Kazan était l'image de ses films.

Mon but était seulement de confier mes impressions, de partager ma passion avec des passionnés. Mais je ne me dédis pas et campe sur mes positions.


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De vincentp, le 8 février 2009 à 09:11
Note du film : 5/6

Vos avis, Echidna sont bien argumentés, et intéressents les contributeurs réguliers ou les lecteurs occasionnels de ce forum. Continuez ! Ne faites pas attention aux avis publiés par cet intervenant, aux multiples pseudonymes, qui ne raconte que des âneries, et dont les avis sont effacés.


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De echidna, le 8 février 2009 à 09:16
Note du film : 5/6

Merci mais je conçois que l'on ne soit pas d'accord, néanmoins je réprouve les généralisations. Kazan était un habile parmi les habiles et je pense qu'il serait réducteur de le réduire à un simple faiseur de films aux ordres de la production. Il avait l'intelligence de nourrir ses films de ses propres hantises, de ses propres convictions malgré le formatage des studios. Son oeuvre, et la cohérence de celle-ci, parle pour lui. Le fil directeur de sa filmographie est fort simple, malgré la complexité du personnage, ce fil directeur se dévoile histoire après histoire et questionne sur les limites de la trahison. Où se situe cette rupture entre la délation et le patriotisme, l'abus de pouvoir et l'intérêt commun, la trahison et l'intégration, etc?


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De vincentp, le 8 février 2009 à 09:36
Note du film : 5/6

L'oeuvre de Kazan porte sur les formes multiples d'affrontements psychologiques nouées entre un personnage et le système dans lequel il se situe -Sur les quais, Viva Zapata, L'arrangement, A l'est d'eden, La fièvre dans le sang etc…- Film emblématique par son titre : Un homme dans la foule.


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De echidna, le 8 février 2009 à 11:26
Note du film : 5/6

Si je devais retenir un film dont le tire serait révélateur de son oeuvre, de son état d'esprit, cela serait sans nul doute : L'arrangement. Ces films renvoient à la part d'ombre qui sommeille en chacun de nous. En général ou l'on aime Kazan ou on le déteste. Kazan installe la narration au coeur du malaise de cette époque troublée comme dans La fièvre dans le sang, Le Mur invisible ou A l'est d'Eden.


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De Impétueux, le 13 mars 2020 à 14:45
Note du film : 5/6

Toutes les légendes politiques ont besoin d'incarnations. Surtout à gauche, puisque c'est la dimension de l'utopie qui la mène et qui fait rêver ses partisans. Ça va de Rosa Luxembourg, la madone des spartakistes allemands à Che Guevara l'arrogant petit tueur argentin qui engagea Cuba dans l'impasse marxiste, sans oublier un détour par Jean Jaurès l'assassiné de 1914 qui réussit l'exploit d'avoir un nombre considérable de rues et de boulevards à son nom alors qu'il n'a jamais eu la moindre responsabilité gouvernementale. Et il y aussi, sans doute en partie, à cause de son nom qui claque comme un coup de fouet, Emiliano Zapata, un nom qui réapparaît chaque fois que, dans les programmes électoraux, un candidat prétend donner le pouvoir au peuple, au dessus des élus.

Le film d'Élia Kazan est souvent de toute beauté ; il réussit la gageure d'être à la fois un récit d'aventures haletant, drôlement bien mené alors qu'il s'étend sur la longue période de dix années, magnifiquement photographié et interprété mais aussi une réflexion assez profonde sur le Pouvoir. Et qu'il s'achève sur un éclair d'espérance – une espérance toujours aussi fallacieuse – ne le rend pas moins intéressant.

Ce qui devait être dans l'idée de John Steinbeck et d'Élia Kazan, qui avaient fait l'un et l'autre un passage idéaliste, mais bref dans les rangs du Parti communiste des États-Unis, c'était sans doute de faire de l'authentique chef révolutionnaire Zapata une sorte de Robin des bois à l'usage des grandes personnes et des idéaux socialistes. De là, au mépris de la réalité historique, la présentation d'un déclassé illettré, respectueux amoureux de la chaste Josefa (Jean Peters) alors que le personnage historique était membre de la petite bourgeoisie terrienne, avait fait des études primaires mais – surtout – était un grand consommateur de chair fraîche puisqu'en plus de ses 28 (!) épouses successives, il avait à sa constante disposition un véritable harem de charmantes indigènes.

Mais – j'y reviens – ces petits arrangements avec la réalité n'ont pas beaucoup d'importance dans la perspective d'une histoire presque militante, à la fois lyrique et amère, qui porte une grande beauté tragique sous la double fatalité du destin du Mexique et des égarements du Pouvoir.

Dans un pays où depuis toujours – en tout cas depuis les Mayas et les Aztèques – il y a une fascination et une familiarité avec la mort à peu près inimaginable en Europe semblent perpétuellement se succéder des tyrannies plus ou moins larvées mais toujours violentes et cruelles.

Viva Zapata ! fait revivre à peu près exactement la mise en déroute du potentat Porfirio Diaz (ici Fay Roope) chassé par la rébellion concomitamment menée par Pancho Villa (Alan Reed) et Emiliano Zapata (Marlon Brando) et la décennie agitée qui suivit sous l'égide friable de Francisco Madero (Harold Gordon), de l'éternel retour aux affaires des ambitieux et des désillusions révolutionnaires. Ne manque même pas, aux côtés de Zapata, puis de Madero qui est une sorte de Kerenski, puis de Huerta (Frank Silvera), autre potentat sans scrupules, l'image brûlante du révolutionnaire professionnel, Fernando Aguire (Joseph Wiseman, remarquable) qui est une sorte de Trotsky pour qui la Révolution n'est jamais assez pure ni assez brûlante.

Zapata (Marlon Brando) apparaît comme un chef de guerre d'une intelligence et d'un courage exceptionnels, doté d'un charisme qui lui permet d'entraîner les masses. Aidé par son frère Eufemio (Anthony Quinn) qui le seconde aveuglément, il se heurte évidemment très vite à la réalité du Pouvoir : comment te nir immédiatement des promesses de redistribution de terres sauf à ne plus soucier du Droit et de la durée ? Question obsédante posée à tous les gouvernants du Monde : ''qu'est-ce que je fais ici et maintenant ? Question insoluble, réponses futiles…

Et c'est ainsi que Kazan montre avec une certaine ambiguïté la fin des illusions, après la scène de toute beauté de l'assassinat de Zapata à la suite d'une trahison : d'un côté les hommes voient en lui un semeur d'espérance, un héros qui n'est pas mort et qui reviendra lorsqu'on aura besoin de lui ; de l'autre côté, prostrées, soumises, résignées, assises sur les marches d'un escalier lépreux, les femmes ont regardé les hommes jouer à la guerre. Elles savent bien qu'il n'y a pas d'avenir.

J’espère que vous appréciez ces soirées mexicaines pluvieuses et leur fabuleuse mélancolie. Sam Peckinpah (Dialogue de Pat Garrett et Billy le Kid)


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