Enfin ! Ce western qui ne ressemble à aucun autre, presque tout en intérieurs, constitué de dialogues, de face à faces d'acteurs. Un des meilleurs rôles de Kirk Douglas, en Doc ravagé et la fabuleuse Jo Van Fleet
en pute aigrie. Et puis tous les seconds rôles de l'époque : Jack Elam,
Lee Van Cleef
et même Dennis Hopper.
Il serait quand même temps de réévaluer John Sturges
…
Je confirme ! Pourquoi un grand film comme Règlements de comptes a ok corral n'est il toujours pas sorti en dvd ? C'est pour moi un des plus grands westerns, et meme un des plus grands films de tous les temps, et je ne comprend pas que l'on puisse laisser tomber
ce chef d'oeuvre aux oubliettes … Par pitié messieurs les éditeurs, aidez moi !
Puisque tu as choisi le pseudo de Lee Van Cleef, ça me fait penser que sa brève apparition dans "O.K. Corral
" est une des plus mémorables de sa carrière. La tête qu'il fait quand il prend le couteau du Doc en plein coeur… Inimitable !
Il y a quelques films de Van Cleef qu'on aimerait bien voir en DVD un jour comme "Commandos
" (film de guerre scénarisé par Dario Argento)
, "Ride Lonesome
" de Boetticher,
"Le dernier jour de la colère
" de Tonino Valerii ou l'excellent "Colorado
".
Indispensable dans une DVDthèque digne de ce nom.
Allez… je le fais rentrer dans mon top 5 des meilleurs westerns !Et bien sûr, suis complètement d'accord avec une réedition !
La filmographie de John Sturges est bizarrement servie par le dvd: ses derniers films, qui ne sont pas forcément les navets annoncés, mais ne sont pas non plus des grands films sont quasiment tous disponibles en dvd.Un film comme LES SEPT MERCENAIRES en est à sa 15672° édition en dvd.En revanche, les bons films des débuts comme FORT BRAVO, COUP DE FOUET EN RETOUR et LE TRESOR DU PENDU sont aux abonnés absents.
Et plus surprenant, ce très grand classique qu'est REGLEMENTS DE COMPTES A OK CORRAL se fait attendre en dvd zone 2 depuis plus de 3 ans.
Il me suffit d'évoquer ce film pour penser au sublime duo Kirk Douglas- Burt Lancaster, au climat de mort et de désolation unique de ce film, à quelques seconds rôles sublimes comme Lee Van Cleef, aux scènes de violence finales surprenantes pour l'époque et à la superbe chanson de Frankie Laine et Dimitri Tiomkin;
Alors que le western, qui est complètement banni de la télévision depuis la fin de LA DERNIERE SEANCE, on ne peut que constater avec plaisir que ce genre est heureusement bien servi par le dvd.Néanmoins, m^mee si paramount a sorti en zone 2 le très beau DERNIER TRAIN DE GUN HILL du même duo Sturges- Douglas,il est temps que cette maison sorte ce film et DU SANG DANS LE DESERT de Anthony Mann en zone 2.
En attendant, je recommence à penser à cette chanson: "ok corral,gunfight at the ok corral…..".
Zut! Je n'avais pas encore voté pour celui-là. Je me réjouis que le DVD soit prévu, reste à Paramount de nous fixer une date rapidement.
Que dire de plus que les autres, si ce n'est que la dernière fois que j'ai vu ce film, c'était en 1960 j'ai aujourd'hui 60 ans…
alors comme les autres je pleure pour une rapide réédition,c'est tout simplement un trés beau film. Avec de trés bons ACTEURS. Et une musique incomparable… Plusieurs fois imité jamais égalé ce Film est et restera un morceau de Roi.
Merci à vous tous, et que le ciel nous entendent.
Les westerns de John Sturges sont décidement bien caractéristiques et tranchent avec la plupart des westerns classiques. Ce Reglement de comptes à O.K. Corral forme un dytptique formidable avec Le Dernier Train de Gun Hill.
Malgré des histoires bien différentes, il y a de grandes ressemblances entre ces deux films, et en premier lieu le traitement de la violence.
il y a toujours ce shérif parfaitement intégre (Douglas pour le dernier train de gun hill et Lancaster pour Reglement de comptes à O.K. Corral)
dont la seule issue est l'usage de la violence. Sturges prend à chaque fois le temps de ficeler l'intrigue et les personnages dans leur contexte, il en résulte une montée de la tension crescendo tout au long de ses deux films.
L'autre ressemblance frappante entre ses deux films sont les décors et la lumière. Ils comportent tous deux des scènes dans les bois; on croierait qu'elles ont été tournées le même jour et au même endroit, c'est très curieux.
Pour moi, le petit plus de Reglement de comptes à O.K. Corral est la présence d'un personnage supplémentaire, je veux parler de Doc Holiday sous les traits de Kirk Douglas remarquable, un personnage ovni par rapport à tous les autres et bien sûr le côté mythique de ses personnages.
Il y a deux autres plus à "Règlement de comptes à Ok Corral" : d'abord le scénario de Léon Uris, alors en grande forme. Ensuite, personnage très de Léon Uris, la partenaire de Doc Holiday. C'est une rousse comme Uris semblait beaucoup les aimer. Je me suis même posé la question de savoir si sa femme, Jill, Irlandaise, n'était rousse elle-même…
L'ambiance finale du western est excellente. On pourrait à juste titre opposer la fin de "règlement de comptes à Ok Corral" avec le très bon "Rio Bravo".
Je pense que tu viens de faire l'acquisition du DVD ? Me trompé-je ?
je crois que ce film est remake de "la poursuite infernale" realise par John Ford.
Sturges n'a pas réellement fait de remake du film de Ford,
mais plutôt une nouvelle version des mêmes événements. Il refera de même avec "Sept secondes en enfer" (James Garner
et Jason Robards
en Earp & Doc), et Doc,
Tombstone
et Wyatt Earp
traiteront eux aussi de la légende du O.K. corral.
Question ouverte :
Il existe beaucoup de films qui reprennent les aventures de Wyatt Earp et Doc Holiday.
Selon vous quel film est le plus abouti, celui que vous considérez le meilleur ?
Quel acteur a le mieux interprété Wyatt Earp ? Même question à propos de Doc Holiday.
Henri Fonda et Victore Mature dans My darling clementine.
Le couple idéal aurait été Fonda et Kirk Douglas
… Kurt Russell
était aussi un Earp intéressant, et Dennis Quaid
est inoubliable en Doc dans Wyatt Earp.
Garner
et Robards
n'étaient pas convaincants. James Stewart
et Arthur Kennedy
frisaient la caricature dans une séquence des Cheyennes
de Ford.
Quant au film le plus abouti, je dirais My darling Clementine qui est un chef-d'oeuvre, mais le plus réaliste et historiquement juste me paraît être Tombstone
de Cosmatos.
Période western intense pour vincentp.
j'ai toujours préféré ce règlement de comptes à La poursuite infernale. On peut presque y trouver par moment un côté "tragédie antique": unité de lieu, de temps, intervention d'un choeur (la chanson de Frankie Laine)
, une fin plus amère que prévue, surtout pour le personnage de Wyatt Earp-Lancaster.
Ceci dit, on peut ne pas adorer sa lenteur ou certains aspects qui peuvent paraître plus fabriqués. Mais ce sont aussi ces aspects-là (décors, casting..) qui ont fait le grand cinéma hollywoodien des années 50.
Le dernier train de Gun Hill qui réunit à nouveau Kirk Douglas et Sturges est peut-être plus réussi encore.
4,5/6. L'histoire d'une amitié entre deux hommes, finement racontée. Des décors intérieurs somptueux (chez le coiffeur, dans les saloons, hôtels) : un des westerns les plus soignés dans ce domaine. La musique évidemment de Dimitri Tiomkin. Burt Lancaster
et Kirk Douglas
se complètement parfaitement, mais c'est Rhonda Fleming
qui m'a (pour cette redécouverte de ce classique du western) le plus étonné. Son jeu est curieux : mouvements de tête rapides, elle semble toujours détourner le regard de la caméra, et de ses partenaires à l'écran. Presque insaisissable. Evidemment une femme magnifique sur un plan plastique, et en plus doté d'un esprit vif. Le mystère de la grâce et de la séduction féminine incarné ? A mon sens, une des plus belles compositions féminines vues dans un western. Une scène très réussie et assez incroyablement joué (tout en retenue, par le jeu du regard) : quand Laura (Rhonda Fleming) comprend qu'elle vient de séduire Wyatt Earp (Burt Lancaster).
A voir et à revoir ! A noter que Rhonda Fleming va avoir -si tout va bien – 90 ans le 10 août prochain. Delanuit vote avec frénésie sur ce site pour Ava Gardner
: permettez-moi de préférer Rhonda Fleming.
J'émets quelques réserves concernant le scénario et la mise en scène de ce film, qui flirtent par moments avec le grandiloquent, l'invraisemblable. A l'image de ces décors extérieurs en carton pâte. Les personnages secondaires manquent d'épaisseur. Ce récit n'est pas limpide. Par moments, on décroche de cette histoire, qui n'atteint pas, loin de là, la perfection de celle de Rio bravo, autre western urbain. Les points les plus intéressants de Règlement de comptes à O.K. Corral
l'emportent toutefois sur ces réserves relatives.
Vers 9 mn lorsque le marshall Wyatt Earp entre dans le bureau du sheriff Cotton Wilson , l'étoile de sheriff est visible sur la chemise et le gilet est fiché entre l ’ étoile et la chemise , une moitié de l'étoile est sur la chemise l’autre moitié sur le coin du gilet . La caméra revient vers le marshall puis vers le shériff qui a arrangé le gilet hors camera ,afin de cacher à présent l'étoile ! On peut supposer que les plans ont été filmés à des moments différents .
Ci-après un gros plan pas très net sur l'étoile de sheriff, en partie cachée par la chemise ?
Construction classique d'une histoire où deux hommes que tout paraît opposer mais qui sont attirés l'un vers l'autre par une étrange sympathie vont poursuivre leur jeu dans le gluant marigot. Rien là que de normal. Mais s'ajoutent, un peu pour compliquer le jeu, sans doute aussi pour respecter la réalité historique, des histoires amoureuses. Et le bât blesse, ici. Ah, il faut bien dire que le film tourne autour d'une péripétie effectivement survenue à Tombstone, en Arizona, le 26 octobre 1881.
La notice qui figure sur notre amie Wikipédia conte factuellement ce qui s'est passé mais ne dit pas un mot sur les amours des protagonistes. Le scénario introduit deux femmes, l'une et l'autre un peu marquées par la rudesse de la vie dans les contrées sauvages : Kate Fisher (Jo Van Fleet)Les trois quarts du récit se passent soit dans la pénombre des chambres à coucher ou sous les lumières tamisées des saloons et plus encore dans la nuit sans étoiles. J'imagine bien que ce parti-pris de sombre atmosphère n'est pas fortuit et que cette abondance signifie quelque chose ; je ne serais pas mécontent qu'on m'en explique les raisons sans en rester aux simples accablements du destin tragique de Doc Holliday.
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