![]() Qui se souvient que ce géant de près de deux mètres, une des figures les plus viriles, voire machistes, du cinéma international avait un prénom… féminin ! Né, en effet, Marion Michael Morrison, John Wayne a vu le jour dans une petite ville de l'Iowa, située dans le triangle Omaha-Kansas City-Chicago. Lorsqu'il a neuf ans, ses parents partent s'installer en Californie, à proximité de ce qui n'était alors qu'un village baptisé Hollywood. Le rêve du jeune Marion à cette époque est de s'engager dans la Marine, mais c'est l'Université de Californie du Sud qui lui ouvre ses portes. Il y devient l'un des membres de l'équipe de football. Son premier souvenir de cinéma a les traits du célèbre Tom Mix dans ses rôles de cowboy. Celui-ci lui propose d'échanger un job d'été au département accessoires de son studio contre des billets de football. Engagé comme accessoiriste à la Fox en 1926, John Wayne attire rapidement l'attention de John Ford grâce notamment à sa stature. Le cinéaste lui offre de faire de la figuration dans plusieurs de ses films dont Hangman's House et Salute. L'apprenti acteur apparait pour la première fois au générique sous le nom de Duke Morrison dans Words and Music de James Tinling puis Raoul Walsh lui confie son premier grand rôle dans La Piste des géants. Son physique, ses mimiques, sa démarche font mouche, son jeu, naturel et direct, annonce déjà ses futurs succès. Walsh lui trouve un nom sur mesure, simple et efficace, John Wayne. C'est sous ce nom qu'il devient la vedette du studio Republic réputé pour ses productions de westerns à petits budgets. Pals of the Saddle de George Sherman marque le début d'une longue série de westerns que Wayne tourne avec Max Terhune et Ray Corrigan surnommés bientôt les "Three Musketeers". Il renoue avec John Ford en 1939 avec La Chevauchée fantastique grâce auquel il voit sa renommée franchir un nouveau cap. En 1946, John Wayne devient son propre producteur pour le film de James Edward Grant L'Ange et le mauvais garçon. L'ancien acteur de la Republic est consacré par le public mais aussi par les meilleurs réalisateurs hollywoodiens, de Howard Hawks à Josef Von Sternberg, en passant par Nicholas Ray et William A. Wellman. Producteur, John Wayne finance le premier western en relief, Hondo, l'homme du désert. En 1960, John Wayne réalise son premier film, Alamo, en y engageant toute sa fortune personnelle, un projet né sur le plateau des Sacrifiés. Le film fut, dit-on, très apprécié par John Ford. Les Bérets verts, sa seconde réalisation, soulève une controverse en exaltant l'héroïsme des GI pendant la contemporaine guerre du Vietnam. En 1970, après un "Golden Globe", Wayne obtient le seul "Oscar" de sa carrière (sur trois nominations) pour son rôle dans 100 dollars pour un shérif. Six ans plus tard, il interpréte Le Dernier des géants, vieux tireur d'élite du roman de Glendon Swarthout porté à l'écran par Don Siegel. Le 9 avril 1979, quelques semaines avant son décès, il est choisi pour remettre l'"Oscar" du meilleur réalisateur à Michael Cimino. AH |
John Wayne célébré par le DVD
Warner Home Video et Paramount vont célébrer en DVD aux Etats-Unis le centenaire de la naissance de John Wayne. Du côté de chez Warner, des ressorties en Editions Spéciales de grands films du Duke.
Et une série de titres moins connus comme
Paramount propose un coffret impressionnant de 14 titres "John Wayne Century Collection" (réparti également en deux sous-coffrets : ", l'un s'intitulant "John Wayne Western Collection et l'autre "John Wayne Adventure" Collection).
Dd
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