Malgré une histoire un peu convenue, les retrouvailles à l'écran de Gabin et Fernandel sont jouissives. Le normand grognon et le la bruyante générosité du méridional : tout y est là pour le choc. Voir Gabin crouler sous la chaleur estivale du sud m'a fait mourir de rire… quand à Fernandel, il fait involontairement profession d'exaspérer Gabin, pour notre plus grand plaisir. Bons dialogues de Pascal Jardin J'ai goûté avec bonne humeur ce bon moment de détente qui tient bien le coup grâce aux deux vedettes. Il est bon de le préciser car ce film ne bénéficie généralement pas de bonnes critiques. Mineur dans les filmographies, ce film n'en est pas moins supérieur à certaines productions dans lesquelless la présence de Gabin ou Fernandel ne suffit pas à faire passer le vide du scénario ou son aspect purement décoratif. A côté de l'excellent "Le cave se rebiffe" ou "Mélodie en sous-sol", "Le baron de l'écluse", "l'homme à la buick" ou "le Gentleman d'epsom" font très très très pâle figure. "Monsieur" est juste à la limite. Gabin y est éblouissant mais les autres acteurs sont là pour lui servir la soupe. La mécanique du scénario tourne à vide En les revoyant, on peut comprendre la sévérité de certaines prises de position des cahiers du cinéma sur la star indéboulonnable qu'était Jean Gabin, autour duquel se construisaient les films.
Ils sont bien poussifs dans ce film nos deux emblématiques portes drapeaux surtout dans la scène du pédalo, on sent les impots à payer et l'alimentaire allant avec.
C'est tout à fait exact…
A un certain moment, il serait préférable que le pédalo coule !
La vieillesse est un naufrage disait le Général ; et si l'on regarde les derniers films d'acteurs – même et surtout talentueux – ou de réalisateurs, il est bien rare qu'ils soient de qualité….
Faut mourir en pleine force créatrice, comme Becker ou Melville
…
C'est vrai. Les vieux de la vieille par exemple, ne m'ont jamais fait rire, bien au contraire… Je pense sans arrêt à ce que furent les mêmes comédiens dans La grande illusion.
Quelques acteurs ont réussi leur sortie, comme Wayne (Le dernier des géants)
et Fonda
(La maison du lac)
, mais qui d'autre ?
Je ne sais plus si c'est le général De Gaulle qui avait formulé cette phrase ! Il me semble bien qu'il l'avait reprise soit à Clémenceau soit à Pétain…
Pour l'instant, les vieux de la vieille de DVDToile seraient plutôt Les croulants se portent bien… même si quelquefois notre ami Impétueux serait un peu défaitiste !
"- Je les ai vus arriver tous les deux, fous de joie de se retrouver, avec leurs sérénades bizarres, j'avoue que j'ai eu la trouille et je me suis dégonflé ! J'ai demandé, avec leurs accords, à Pascal Jardin de se rabattre sur autre chose. Et le résultat fut cette histoire un peu mollassonne. Rien d'explosif !-".
Des remarques, des observations sur la Méditerranée, le pastis, la chaleur ou l'éducation des enfants, qui feraient s'endormir un tube de Guronsan. Quant à la romance assez mesquine de Franck Fernandel et Marie Dubois, elle est d'une telle banalité qu'on se demande pourquoi un mariage viendrait conclure tant de bêtise. Je suppose que Grangier
n'a pas eu son mot à dire pendant le tournage et qu'il a juste fait figure de… figurant. Bon, les deux amis qui n'avaient plus rien à prouver, se sont fait plaisir. C'était leur droit le plus strict. Mais ils auraient pu le faire autrement. Du moins, ils n'étaient pas obligés d'accepter une histoire qui n'était pas prévue au départ. D'autant que, très curieusement, on ne retrouve pas la complicité que Fernandel
avait avec Bourvil
dans La cuisine au beurre.
Heureusement, Fernandel
embrayera avec Don Camillo en Russie
et Gabin
avec l'excellent Le tonnerre de Dieu.
C'est beau l'Amitié. Mais on a eu chaud ! Et le soleil de la côte d'Azur n'y est pour rien..
Au générique du début,le ton est mis. Le quartier latin, un plan sur le lycée Henri IV plutôt pour les littéraires, puis le lycée Saint-Louis pour les scientifiques…Un plan sur le premier étage d'un lycée ou d'une faculté…Des internes derrières des barreaux crient des revendications inintelligibles…On lit "philosophie" sur un panneau à l'extérieur.Antoine est étudiant en droit, Marie vient de remettre une brillante composition de philosophie: "science sans conscience n'est que ruine de l'âme" (Rabelais)…deux pages sur l'atome…La suite du film vole moins haut. Fernandel devait apporter une touche comique au film…Mais il se prénomme Adolphe !!! Il est né avant guerre, après guerre personne n'oserait porter ce prénom . Certes les deux papas son philosophes à leur manière, mais pas vraiment des intellectuels….Ils sont fiers de leurs progénitures, brillants étudiants…Les relations entre les deux familles sont amicales, puis tendues finissent par une réconciliation des 2 papas sur un pédalo.
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