Né en 1911, Nicholas Ray fait des études d'architecture tout en s'intéressant au théâtre. C'est comme metteur en scène mais aussi acteur qu'il est remarqué par John Houseman, qui sera sans doute un des plus grands producteurs de l'époque dorée d'Hollywood. Quand celui-ci quitte le théâtre pour Hollywood, il convie ses deux amis, Nicholas Ray et Elia Kazan à le suivre. Si Elia Kazan s'intègre assez vite, Nicholas Ray n'est pas très heureux et pense à quitter Los Angeles. Houseman insiste pour qu'il reste et en 1949 lui permet de réaliser son premier film : Les amants de la nuit. Le film est novateur par plusieurs aspects : par les personnages violent et bruts de décoffrage, par la mise en scène elle aussi libérée des studios (il est le premier pour ce film à faire des plans en hélicoptère). Le succès est au rendez-vous et sa carrière est lancée. Son thème de prédilection est la violence comme force intérieur, impérieuse et dangereuse, mais aussi, si elle arrive à être canalisée (généralement par des personnages féminins) peut devenir source d'inspiration, de créativité. C'est le cas des films comme Le Violent, La fureur de vivre Les happy end de ses personnages ne valent pas pour lui puisqu'il sombre bientôt dans la drogue et l'alcool et finit même par être évincé du tournage des 55 jours de Pekin. Commencent alors un long de chemin de croix. Il enseigne, tente de monter des films souvent en vain, et quand il réussit, c'est le film lui-même qui n'est pas réussi. Sa fin de sa vie sera marqué par un film expérimental mêlant tous supports (du 8 mm à la vidéo en passant par le 35mm) : We can't go home again et par l'amitié qui le liera à Wim Wenders. Il sera son acteur dans L'ami américain et ils co-réaliseront un film tout à la fois sublime et terrible, Nick's Movie dont le sujet est la mort même du réalisateur… |
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La fiche IMDb de Nicholas Ray |
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Les happy end de ses personnages ne valent pas pour lui puisqu'il sombre bientôt dans la drogue et l'alcool et finit même par être évincé du tournage des 
Commencent alors un long de chemin de croix. Il enseigne, tente de monter des films souvent en vain, et quand il réussit, c'est le film lui-même qui n'est pas réussi. Sa fin de sa vie sera marqué par un film expérimental mêlant tous supports (du 8 mm à la vidéo en passant par le 35mm) : 
et par l'amitié qui le liera à 
Il sera son acteur dans 
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