Terminant une formation de 330 heures d'anglais, j'ai réalisé ce matin un exposé d'une dizaine de minutes sur le sujet suivant : les mélodrames du cinéma américain.
Voici le texte tel que je l'ai présenté. Je remercie ma charmante professeur et également auteur de littérature, Nataly Adrian, pour les corrections qu'elle a apporté au cours de cet exposé, qui s'adressait à des néophytes. Il reste forcément au moins quelques erreurs de syntaxe… Les sources de cet exposé sont Wikipédia et surtout… bibi.
I’m going to give you a brief presentation of the great melodramas realised in Hollywood between 1938 et 1960. The period included between 1930 (or the late 1920's) and 1960 (or the beginning of the 1960's) is said to be « the golden age of Hollywood ». In my opinion, about half of the best movies ever made were realised in this place at that time. Today, I think subjectively that cinema has produced about 500 masterpieces, 250 were made during this period in the United States. They were produced by the studios, which were disposing huge amount of money and human resources. You know the studios names : MGM, Universal,Let’s now talk about melodramas.
The term melodrama refers to a dramatic work that puts characters in a lot of danger in order to appeal to the emotions. It is based around having the same character in every scene, often a hero, a heroine and a villain. The term originated from the early 19th-century French word mélodrame, which is derived from Greek melos, music, and French drame, drama. The first melodramas were made at the earlier times of the cinema.Charles Chaplin, D.W. Griffith
were the two first well-known directors of such movies. Their melodramatic films tended to use plots that often deal with crises of human emotion, failed romance or friendship, strained familial situations, tragedy, illness, neuroses, or emotional and physical hardship. For instance The Kid
by Charles Chaplin realised in 1921 is an emblematic melodrama movie. The kid has no parents, lives in the streets,…
One great director of melodramas in Hollywood is John M. Stahl. John M. Stahl was born in Baku (Azerbaidjan) in 1886. His real name is Jacob Morris Strelitsky. When he was a child his family moved to New York. He began working in the city's growing motion picture industry at a young age and directed his first short silent film in 1914. In the early 1920s Stahl signed on with Louis B. Mayer Pictures in Hollywood and in 1924 was part of the Mayer team that became MGM Studios.
Another great director of hollywoodian melodramas is Douglas Sirk. Sirk was born in Germany under the name of Hans Detlef Sierck, in 1897. He realised movies in Germany, France and fled Europe at the late thirties, to work for Universal. His own life looks like a melodrama. Because he fled Germany, he couldn’t see anymore his son and his wife who were involved in the nazi party… His son was shot during the second word war, and so on…
A few words about movies by Sirk : Sirk employs the traditional ingredients of the melodramas, but adds a european sensitivity, and also the spirit of the german romantism of the ninetheen century (embodies by Schubert, Schumann, Brahms, Mendelssohn for music, Hegel for philosophy). And Sirk adds in his movies parts of the philosophy of Henry David Thoreau, the american philosopher of the 19° century, who expressed his willingness to live far from the big cities and the artifical life of the United States. The main play of Thoreau is Walden; or, Life in the Woods, published en 1854.
An emblematic actor of movies by Sirk is Rock Hudson.We can add that movies by Sirk didn’t have a lot of success from the reviewers in the fifties. But today, his best films are unanimely considered as being masterpieces, and among the best movies ever made.
I remember an anedoct about the emotional impact of his films : I watched Magnificent ObsessionSirk had a least one artistic hier : the german director Werner Fassbinder. Sirk, who died in 1987, considered Fassbinder as his spiritual son. In a general way, such great melodramas made in the fifties have today disappeared. But we can find some ingredients employed in contemporary american series or movies (for instance : Titanic).
To conclude, I strongly suggest that you shoud discover these films because of their artistic dimension, and also because they are a major contribution to the contemporary american culture.
Thanks for your attention.
A selection of some of the greatest american melodramas
Original title|Year|Director|Actors |VP’s opinion|Remarks| |
Love affair![]() |
When tomorrow comes![]() |
Leave her to heaven![]() |
Magnificent obsession![]() |
All that heaven allows![]() |
Written on the wind![]() |
A time to love and a time to die![]() |
The tarnished angels![]() |
Some came running![]() |
Imitation of life![]() |
Home from the hill![]() |
Les amants de Salzbourg, réalisé par Douglas Sirk
en 1957, avait échappé jusqu'à présent à ma sagacité… Alholg, le chroniqueur de ce site qui est parti début 2013, emportant avec lui ses chroniques, a noté ce film 3/6, preuve qu'il n'a pas accroché. J'estime le résultat artistique de très haut niveau. Intelligence et finesse sont les qualificatifs qui me viennent à l'esprit. Génie aussi pour qualifier cette oeuvre de Douglas Sirk, qui brasse un nombre considérable de thèmes, bâtissant crescendo un récit porteur d'émotions intenses, et d'une grande qualité formelle. Admirable !
Il est très moyennement intéressant que nous sachions que vous apprenez l'anglais, le moldo-valaque ou le swahili. En revanche, il pourrait être judicieux de dire en bon français ce que vous pouvez tirer de bon d'un film de Douglas Sirk, le roi du mélo en technicolor (je n'ai jamais tant ri devant Mirage de la vie,
avec la méchante fille café au lait qui fait le désespoir de sa bonne Maman noire qui elle a toute les vertus…)
Les amants de Salzbourg (1957) est tiré de la même histoire (écrite par James M. Cain)
que Veillée d'amour
de John M. Stahl
(1939). Le déroulé des faits de ces deux œuvres cinématographiques est différent mais le style de celles-ci est semblable : Sirk comme Stahl placent un homme et une femme dans des situations instables, unis par une relation sans solution à terme (une romance impossible). Les deux cinéastes gèrent leur oeuvre respective avec la vista d'un pilote de rallye chevronné. Ils passent près des ravins du ridicule tout en contrôlant parfaitement leur sujet.
Ces récits atteignent une dimension dramatique et romantique de très belle envergure. La même arme sonore est employée par Sirk et Stahl : dialogues et musique, très élaborés, développant des idées, soulignant des émotions. Elément clé : l'intégration des relations entre personnages dans le cadre plus général de la société. Ces personnages devisent de chose et d'autre (dans Interlude, une discussion porte sur les tenants et les aboutissants de l'oeuvre de Mozart, par exemple), et doivent affronter le poids des préjugés, le regard et le jugement des autres.
June Allyson est parfaite dans son rôle, parfaitement dirigée par Sirk. On peut lire ci et là des commentaires mitigés à son sujet, ce qui m'étonne, car sa relation à l'écran avec le chef d'orchestre fonctionne tout à fait. Si Sirk aborde le sujet des relations humaines et sociales, il traite aussi -comme pour beaucoup de classiques des années cinquante- le sujet du temps et de l'espace (par les images et les dialogues). Sirk innove également sur un plan visuel : les miroirs, dans lesquels se reflètent les personnages, créent un monde dont on ne sait s'il est réel ou imaginaire.
La mise en scène de Sirk est de très haut niveau : les déplacements physiques des personnages sont filmés de façon magistrale (la séquence finale au bord du lac en est un bon exemple). Idem pour le cheminement des pensées et des émotions de ces personnages (comme cet assemblage sophistiqué de plans fixes dans la salle de concert). Subtil chapitrage de ce récit, avec pour chacun d'eux une montée d'émotions pour les personnages et les spectateurs, savamment orchestrée. Rôle également de la lumière et des couleurs pour mettre en relief tel ou tel point.
Des suppléments intéressants sur le double dvd édité par Carlotta : l'analyse des thèmes et de l'écriture cinématographique de Douglas Sirk, par Jean Douchet, ainsi qu'une interview de Kathryn Bigelow, visiblement émue quand elle parle de Sirk, qui fut un de ses inspirateurs (The Loveless)
, et qu'elle a eu l'occasion de rencontrer au début de sa carrière.
Effectivement, Sirk joue avec les codes populaires du mélodrame pour produire des œuvres romantiques, ou à portée sociale. Il me fait penser, par certains aspects de la méthode, à des peintres contemporains comme Lichtenstein.
Par curiosité j'envisage de regarder ce film . En fait le titre me rappelle un souvenir étrange , j'avais 9 ans et le film était à l'affiche dans un cinéma de quartier, le château d'eau, au 61 rue du château d'eau Paris 10 ème , j'étais avec mes parents qui firent un commentaire sur le titre dont je ne me souviens pas . Salzbourg était la ville de naissance de Mozart qui composa "Hélas, j'ai perdu mon amant" dont le titre original était en français ! Le titre du film en version originale est interlude .
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