Forum - Le Monde, la chair et le diable - Y a-t-il encore quelqu'un ?
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Sujet : Y a-t-il encore quelqu'un ?


De droudrou, le 28 août 2009 à 13:35

Avant le remake avec le grand Charlton Heston et celui sorti l'an dernier sujet qui semble avoir beaucoup interpellé les Américains et sans oublier Le dernier rivageHarry Belafonte avait la côte.

On était ce me semble dans une période où le cinéma américain traduisait le mal être à la fois face au nucléaire et face au bloc que représentait l'URSS ! Si mes souvenirs sont exacts Harry Belafonte connaissait une certaine notoriété vis-à-vis d'Hollywood préparant l'arrivée de Sidney Poitier.


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De DelaNuit, le 29 mars 2020 à 17:33
Note du film : 5/6

Parce qu’il est resté confiné plusieurs jours dans des souterrains où il effectuait des travaux à la suite d’un éboulement, Harry Belafonte a échappé à la fin du monde que nous connaissons. De retour à la surface par ses propres moyens après avoir attendu en vain des secours, il découvre des villes entièrement vides dont toute vie humaine a disparu.

Le plus impressionnant est son arrivée à New York : les rues immenses sont désertes, les ponts sont jonchés de véhicules à l’abandon… Dans un appartement dont il prend possession, il organise petit à petit une vie solitaire. Mais il semblerait qu’il ne soit finalement pas entièrement seul à l’ombre de ces géants de fer, de béton et de verre… Une femme (la fragile Inger Stevens) puis un homme (l’ambigu Mel Ferrer) ont également survécu et vont croiser sa route.

Comment vont s’organiser leurs relations faites de désir, de peur, d’espoir… ? S’agit-il pour survivre, pour revivre, de retrouver d’anciens schémas ou d’en inventer de nouveaux ?

Sur des images saisissantes d’un noir et blanc glaçant tournées sur place en Cinémascope (à New York même… filmées à l’aube), sur une musique magistrale de Miklos Rozsa, cette œuvre d’anticipation de Ranald McDougall (1959), qui fut le scénariste de Michael Curtiz et Raoul Walsh, évite tous les poncifs du film catastrophe habituel, questionne nos fonctionnements et les travers de nos sociétés, pour nous inviter à la réflexion ! Avec une fin plus positive que Le dernier rivage avec Ava Gardner et Gregory Peck


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