5,7/6. Avis favorable concernant La gloire et la peur réussi dans toutes ses composantes. Très rythmé, particulièrement bien mis en scène par Lewis Milestone, habitué du film de guerre (A l'ouest, rien de nouveau, Okinawa), usant à bon escient de plans rapprochés près du sol suivant de près la progression des soldats, ou de plans larges permettant de comprendre le déroulé de la bataille. Un très bon scénario de James R. Webb (Vera Cruz,…) évite les poncifs du genre (employés par exemple dans Cote 465 de A. Mann), pour une approche brutale, réaliste et moderne de la guerre.
Réflexion très pertinente sur le mode de fonctionnement d'une organisation au combat (cela pourrait être un projet contemporain de travail, de cols blancs, dans un contexte tendu par les objectifs et les délais) avec une hiérarchie assez loin des réalités, et ce plus on monte dans la hiérarchie. Gregory Peck est fantastique, une fois de plus, tout en sobriété. Une excellente surprise que cette oeuvre de 1959, qui amorce alors et sans aucun doute une nouvelle approche du film de guerre, utilisé comme parabole de problèmes de société.
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de A. Mann), pour une approche brutale, réaliste et moderne de la guerre. 
est fantastique, une fois de plus, tout en sobriété. Une excellente surprise que cette oeuvre de 1959, qui amorce alors et sans aucun doute une nouvelle approche du film de guerre, utilisé comme parabole de problèmes de société.