<font color=yellow>John Garfield, premier rebelle hollywoodien?</font> Né dans le quartier populaire de New-York et, pour ne rien arranger, dans une famille juive de petite condition, Julius Garfinkel n'avait aucune chance de devenir une vedette de cinéma. Très jeune, au décès de sa mère, il suit sa famille dans le Bronx. Grande gueule et fort en thème, tant et si bien que son éducateur le pousse à travailler son élocution. De fil en aiguille, le voici figurant dans une troupe de théâtre. Sa rencontre avec le dramaturge Clifford Odets lui ouvre les portes du Group Theatre, aux côtés de Lee Strasberg et Franchot Tone. En 1938, il fait enfin ses débuts devant la caméra. Pris sous contrat par les studios Warner, il restera fidèle à ses amitiés. Sur 24 films tournés dans sa courte carrière, 5 sont signés par Michael Curtiz, 3 par Delmer Daves, 2 par Jean Negulesco ou Alfred Green. En 1951, en pleine époque de la chasse aux sorcières, il est accusé de communisme par la Commission des Activités Anti-Américaines présidée par le sénateur Joseph McCarthy. Niant son appartenance au Parti Communiste, il refuse néanmoins de donner des noms. Tout le monde n'eût pas ce courage. Boycotté par les studios, il sombre dans la déchéance et l'alcoolisme. Après avoir été victime d'une première alerte en 1945, John Garfield décède d'une crise cardiaque dans l'appartement d'une jeune actrice, le 20 mai 1952. Texte de Christian Grenier de <a href="http://www.encinematheque.net"><img src="http://encinematheque.net/img/logom.gif" style="vertical-align:-20px"/></a>. Premier choix d'Irene Mayer Selznick pour tenir le rôle de Stanley Kowalski dans la première version de "A Streetcar Named Desire" donnée à Broadway, Garfield aurait dû également tenir ceux de Bill Sampson dans All About Eve et, juste avant son décès, Terry Malloy dans On the Waterfront. |
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