<font color=yellow>Yves Robert, acteur, réalisateur et producteur.</font> Né en 1920 à Saumur, Yves Robert déclara toute sa vie qu'il vécut une enfance heureuse, bien que ne baignant pas dans l'opulence. Monté à Paris en 1940, il apprend le métier de comédien à la compagnie Grenier-Hussenot, avant d'animer le cabaret de Saint-Germain des Prés, la Rose Rouge. C'est là qu'il rencontre sa première épouse, la comédienne Rosy Varte. Très vite, il se découvre une passion pour la mise en scène. Au théâtre tout d'abord, mais dès 1953, au cinéma également. En 1957, pour sa deuxième réalisation, Ni vu, Ni Connu, il donne l'un de ses premiers grands rôles à un acteur grimaçant, \Louis de Funès. Un talent de découvreur qu'il mettra à nouveau en oeuvre quelques années plus tard, poussant Pierre Richard à cultiver son personnage de comique distrait et en produisant ses deux premiers films. C'est qu'entre temps, après son second mariage avec Danièle Delorme (1956), il fonde avec ladite épouse une société de production, La Guéville, qui sera partie prenante dans un grand nombre de films français très attachants, dont le dernier et pas le moindre, le Peuple Migrateur. Tout au long de sa carrière, Yves Robert permet à la comédie cinématographique française de retrouver ses lettres de noblesse. Loin d'un Jean Girault, à des année-lumière d'un Philippe Clair, il fit retrouver aux cinéphiles les joies et les subtilités d'un rire contrarié par les petites peines qui parsèment inévitablement la vie de ses héros immatures. Car tous les héros des films d'Yves Robert sont des enfants qui refusent de grandir. De Blaireau jusqu'à Boulou, et même l'homme âgé de Montparnasse-Pondichéry qui s'imagine pouvoir inspirer un amour romantique à une femme deux fois plus jeune que lui… Il nous a quitté le 19 juin 2002. Texte de Christian Grenier de <a href="http://www.encinematheque.net"><img src="http://encinematheque.net/img/logom.gif" style="vertical-align:-20px"/></a>. |
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Un talent de découvreur qu'il mettra à nouveau en oeuvre quelques années plus tard, poussant Pierre Richard à cultiver son personnage de comique distrait et en produisant ses deux premiers films.
(1956), il fonde avec ladite épouse une société de production, La Guéville, qui sera partie prenante dans un grand nombre de films français très attachants, dont le dernier et pas le moindre, 
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il fit retrouver aux cinéphiles les joies et les subtilités d'un rire contrarié par les petites peines qui parsèment inévitablement la vie de ses héros immatures. Car tous les héros des films d'
qui s'imagine pouvoir inspirer un amour romantique à une femme deux fois plus jeune que lui…