Franchement ça ne m'étonne pas de constater que personne n'ait pondu quelque chose sur ce navet hallucinant où Galabru ne fait que gémir et happer l'air comme un poisson.

Il devait avoir faim Franco Fabrizi pour servir la soupe à ce point.

Voir Robert Dhéry se déformer le visage à la Stan Laurel dans son kayak est un supplice.

Quelle plaie que ses minis scénettes éprouvantes sans prises de risques. Le cinéma comique Français n'a jamais été aussi bas.

Parfaitement d'accord avec Jipi ! Dans la foulée du Gendarme de Saint-Tropez qui, je ne le cache pas, m'avait bien plu, et de La grande vadrouille, qui m'avait amusé, j'étais allé voir il y a quarante ans, ce Petit baigneur qui bénéficiait, de surcroît, de l'aura donnée par Robert Dhéry, dont Allez France, quelques années avant avait été un franc succès (surfait, mais réel). J'étais sorti de la salle assez apitoyé.

Saisi au vol hier soir sur France 3, le film est encore plus catastrophique que dans mon souvenir : laideur, stupidité, faux burlesque, lenteur du rythme bizarrement conjuguée à l'hystérie des acteurs…

Funès n'a jamais été aussi mauvais…

CHEF D OEUVRE

Scipion ! Scipion ! Reviens mon Scipion !… (tandis qu'il longe un navire de guerre et que les marins se rassemblent au son du clairon… le clairon, sacré coup de fusil !.

Là, Jipi, tu es dur ! Tu es très dur avec une œuvre majeure du cinéma Français !

On est dans la ligne de La belle américaine et Les branquignoles sont là (comme les Gaulois réunis dans la plaine !)

C'est une occasion de récupérer les grands noms du comique français et de les réunir dans un film au fil ténu, certes, mais qui, néanmoins, nous délasse quand même pas mal. Voir Jacques Legras en chaire (et en chair et en os) qui se débat avec le micro est un gag que, quand je me retrouve dans une église, je ne peux m'empêcher de remémorer. Le petit baigneur qui coule au moment où Pierre Dac, plus ministrable que jamais, vient pour l'inaugurer est un autre gag tout autant que, quand on a l'esprit tordu, on se pose la question à l'instant où le parrain ou la marraine coupe le ruban et que la bouteille de champagne vole vers le bateau, l'on se dit : « tu vas voir le trou qu'elle va faire dans la coque ! ».

Ca ne vole pas très haut ! Oui ! Mais on rit bien quand même de la même façon que quand tu suis un vieux cheval de labour ou un troupeau de vaches tu… enfin… tu risques d'en prendre plein le pare-brise et que les pneus sont tout souillés…

Et puis, pour et à la manière de Galabru : « Jipi, mon ami, vous semblez sous-estimer la qualité du cinéma français ! » « Je… heu… mon adjudant… » « Si, Jipi ! Et c'est grand dommage ! Surtout ici, sur DVD Toile ! Là où se réunissent les instances les plus éminentes du cinéma français ! » « Je… heu… mon adjudant… » « Bon ! Jipi, mon ami, je vais de ce pas continuer la sieste que vous interrompîtes par vos interventions douteuses ! » (auxquelles, je viens de le noter, vient s'adjoindre la voix (de son maître) de notre ami Impétueux, tous deux réunis !…) Et paf !

Un souvenir : De Funès en braconnier, rôle mineur, pour un de ses premiers films. Qui eut alors cru qu'il deviendrait une grande vedette du box-office ?

"de Funès" en braconnier dans Le petit baigneur ?? Ca s'arrange pas…

Dans un de ses tous premiers rôles qu'il a dit le Vincentp…

Si mes souvenirs sont exacts, c'est dans ce même film qu'a lieu un concours de pêche à la ligne et où De Funès nous présente une façon étrange d'attirer le poisson… surtout en ne disposant que d'une ficelle et d'une épingle de nourrice !

C'est dans l'agricole et madré Ni vu ni connu d'Yves Robert, qu'on connaîtra mieux inspiré, que Louis de Funès jouera le braconnier Blaireau, dans la grande et pitoyable tradition des farces paysannes où s'illustrait auparavant l'accablant Jean Richard de Nous autres à Champignol.

Moi je n'ai rien contre le Yves Robert de Ni vu ni connu, puisque c'est le même qui réalisera La guerre des boutons, Clérambard et Alexandre le bienheureux.

Quand au Petit baigneur je ne sais pas d'où lui vient cette animosité collective, je le préfère largement aux Grandes vacances qui lui est bel et bien un nanar.
Il persiste toujours quarante ans après un charme désuet dans cette gentille comédie légère ou les idées ne manque pas.
La bouteille de champagne cassant la coque du bateau ou la cérémonie qui dégénère sont encore très drôle aujourd'hui.

Mais que lis-je ? A part le sieur droudrou, "ON" ose ne pas adorerLe petit baigneur ? Mais ou suis je tombé ? Dans quelle peuplade ? Mais rappelez vous : de funès, après avoir ratatiné son bateau, s'éloignant, drapé dans la voile, tel césar…Jamais il n'a été aussi faux-cul que dans ce film là ! Revoyez le, tapant sur le plâtre de Galabru et affirmant que c'est "psychique"…-"Il croit qu'il a mal ! Il croit"- La scène des boites à crayons qui font du bruit (et je me marre en écrivant !) Oui, la montée du phare ! La scène ou il fait semblant de mourir pour avoir le contrat avant l'italien ! Le tracteur en folie ! Allons ! ressaisissez vous que diantre ! Et souvenez vous du sourire de la belle Andréa Parisi qui est une bien jolie femme… non ?

Médiateurs, veuillez éffacer tous les messages dénigrant ce chef-d'oeuvre ! Merci..

Bonjour Lagardère

Pour la scène des bruits des boites à crayons je vous l'accorde, c'est très drole.

Ah ! Vous voyez bien, "beau papa" !

Je viens à Lagardère ! après avoir relu son intervention :

Mais rappelez vous : de funès, après avoir ratatiné son bateau, s'éloignant, drapé dans la voile, tel césar…Jamais il n'a été aussi faux-cul que dans ce film là ! Revoyez le, tapant sur le plâtre de Galabru et affirmant que c'est "psychique"…-"Il croit qu'il a mal ! Il croit c'est "psychique" cette remarque de Lagardère m'a rappelé une anecdote professionnelle que j'ai vécue ! Le chef d'entreprise Georges Sétait un petit bonhomme colérique qui piquait très facilement des crises surtout quand il revenait de ses visites de chantiers ! sa cible : les contre-maîtres ! il gueulait : c'est l'bordel! vociférait et et remuait en tous sens ! "Regarde Drouard ! c'est l'bordel et cette bande d'imbéciles qui ne bougent pas ! ils se foutent des chantiers ! et moi de répondre c'est psychologique ils ne se sentent pas soutenus et se font engueuler pour un oui ou pour un non ! Et c'est psychique ! le personnel qui les voit se faire engueuler en a rien à foutre ! c'est une question de commandement !! tu as raison Drouard c'est pychique il va falloir revoir les méthodes de travail ! c'est pychologique et régulièrement par la suite dans les réunions de travail et en toutes saisons on a eu droit à des salades de pychique et de pychologique à tour de bras sans que le chef d'entreprise se calme pour autant mais lespychiques et pychologiques étaient devenus les mots d'ordre!…avec force zexplications et les agents de maîtrise s'en fichaient toujours autant !… de la même façon que l'expert comptable qui nous suivait qui avait toujours et régulièrement droit à sonc'est l'bordel !… tandis que les contre-maîtres riaient sous cape du "Jojo" (Georges pour les intimes) ces anecdotes sont authentiques !… curieuses et authentiques méthodes de commandement !… c'est pychologique