4,8/6.
Deux êtres ruraux en manque d'affectation se rencontrent et développent une relation affective peu banale. Ce film de
Jacques Doillon,

très réussi dans son genre, creuse la psychologie de ces deux personnages, à la sensibilité à fleur de peau. Un style très particulier, distillant des instants d'émotions légères par petites touches.
La drôlesse
rappelle
Lacombe Lucien
de Louis Malle,
L'argent
de Robert Bresson, ou
Les égarés
de André Techiné. Le cinéma français a produit des oeuvres magnifiques, telle celle-ci, dans une veine sociale et intimiste.
Un destin malheureusement tragique pour Madeleine Desdevises décédée en 1982 à l'âge de 15 ans.