Et plus encore cet opus des débuts de Molinaro, Arsène Lupin contre Arsène Lupin.
Sans doute a-t-on voulu surfer sur le succès public des deux très bons films où le gentlemen cambrioleur avait été incarné par Robert Lamoureux
: Les aventures d'Arsène Lupin
de Jacques Becker
en 1957 et Signé Arsène Lupin
d'Yves Robert
en 1959. Il se peut que Lamoureux
n'ait pas voulu s'enfermer dans le personnage et ait refusé de tourner un troisième film. D'où l'idée de mettre en scène ses deux rejetons (ou, devrait-on dire, deux de ses rejetons : on peut supposer que l'homme était un redoutable bretteur !) avec deux des jeunes acteurs les plus prometteurs de 1962, Jean-Claude Brialy
et Jean-Pierre Cassel.
Chemin faisant, leurs chemins croisent et entrecroisent ceux de charmantes personnes, Nathalie, journaliste (Françoise Dorléac) et Catherine, princesse de Poldavie (Geneviève Grad)
; sans oublier, au demeurant, Mme de Bellac (Anne Vernon)
, maîtresse un peu mûre de François de Vierne.
Mais ça manque tellement de rythme et d'allégresse, ça mélange de manière tellement bizarre les scènes burlesques ou légères (la plupart d'entre elles) et les dramatiques ou inquiétantes (quelques unes, plutôt ratées, au demeurant) qu'on bâille tout au long d'un film censé être pétillant mais qu'on pourrait comparer à un vin mousseux éventé.
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