C'est peut-être dans L'Incorrigible que Julien Guiomar, mort le 22 novembre a marqué le plus exceptionnellement le panthéon des seconds rôles du cinéma français, ces acteurs exceptionnels qui lui ont donné sa substance…

Il était de la race des plus grand, des Excentriques du cinéma français, du niveau des Jean Tissier, Noël Roquevert, Pierre Larquey, les trois merveilles de L'assassin habite au 21, à quoi on se réfère toujours…

Le Camille de L'Incorrigible est de plain-pied avec un encore grand Belmondo… Quatre ans auparavant, en 1971, en face du même Belmondo, il était extraordinaire en fantoche sanglant dans Les mariés de l'an II ; on n'imagine pas le tueur de Nantes, l'immonde Carrier, sous d'autres traits, désormais… Impétueux