Mort de Michel Piccoli (1925-2020)
Il était assez largement l’aîné, de 5 ou 6 ans, d’un trio d’acteurs fabuleux, Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jean-Pierre Marielle, avec qui il partageait toutefois la particularité d’avoir accédé aux grands premiers rôles après la trentaine et au delà. Mais le succès venu (Le Doulos de Melville en 1962, le Mépris de Jean-Luc Godard en 1963), Michel Piccoli s’est installé aux premiers rangs du cinéma français et, chose plus rare, ne les a jamais quittés.
Dans l’immense carrière d’un acteur qui a joué pour tous les plus grands réalisateurs (Buñuel, Demy, Costa Gavras, Chabrol, Malle) on n’en finirait pas d’énumérer les grands rôles et les grands succès. Mais presque avec évidence on citera la complicité que Michel Piccoli a eue avec Claude Sautet, dont il a été l’interprète idéal dans Les choses de la vie (1970), Max et les ferrailleurs (1971), César et Rosalie (1972), Vincent, François, Paul… et les autres (1974) et Mado (1976)… Et pour ma part j’ai en tête deux grands souvenirs : l’abominable avocat tueur Georges Sarret du Trio infernal de Francis Girod (1974) et peut-être surtout le Dom Juan qu’il fut à la télévision sous la caméra de Marcel Bluwal en 1965… Impétueux
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