A Paris, pendant l'occupation, un voyou, surnommé René La Canne (Gérard Depardieu), et Marchand (Michel Piccoli), un policier agent de la résistance, se font arrêter ensemble par la police allemande. Pour qu'il échappe à la Gestapo, René conseille à Marchand de se faire passer pour un truand, hostile à la police française. De fait, grâce à ce subterfuge, leur peine qui aurait pu être très lourde, est commuée en une condamnation au S.T.O. en Allemagne, où on les emploie comme ouvriers dans une imprimerie. Là, les deux complices se conduisent en « French-Lovers »
Piccoli y incarne un véritable monstre encore plus féroce de ce qu'on a vu dans I Nuovi Mostri et les monstres.
C'est une sorte parodie de films policier que j'ai trouvé féroce, loufoque et drôle.
Le duo surjoue mais la synergie fonctionne très bien malgré certaines invraisemblances (voulues?) du scenario.
Une performance d'acteur et un style de récit à découvrir.
Seul un bon Depardieu pouvait résister a ce Piccoli diabolique.
Mettez lui le post-ado Jean Dujardin de Oss 117 et il en aurait fait qu'une bouchée.
Pas encore vu le film mais je connais la sublime Bo du Maestro Morricone !Peut-être vais-je me laisser tenter…
J'avais lu le livre de Roger Borniche sur l'arrestation de René La Canne qui a en effet existé. Comme avec Flic Story et Le gang il s'agissait là d'un des meilleurs livres de son auteur.
Vu que les adaptations de Borniche dans les années 70 par Jacques Deray ont été particulièrement réussies, j'avais envie de voir depuis longtemps ce René La canne, avec quand même en tète d'affiche Depardieu et Michel Piccoli.
Et là, plouf ! Francis Girod n'a jamais été vraiment doué. J'ai toujours trouvé son cinéma assez orgueilleux, ses films, souvent bourgeois et ennuyeux.
Je ne retiens pas dans sa carrière un film qui m'a venant de lui particulièrement intéressé. On m'a dit à plusieurs reprises que Le trio infernal était son seul bon film.
René la canne est grotesque de bout en bout. Les gags lors du séjour de Piccoli et Depardieu en S.T.O rappelleront au spectateur l'ambiance des pires pantalonnades comme Arrête ton char bidasse ! ou Embraye bidasse, ça fume ou encore Les Bidasses aux grandes manœuvres. Toute la partie du film en S.T.O est dans ce goût là ! Ajoutez à ça la paillardise vulgaire et Sylvia Kristel qui se croit encore dans Emmanuelle et vous avez votre compte !
La partie polar comique de la deuxième partie ne sauve en rien, un scénario d'une bassesse inouïe, qui en plus de ça ne tient même pas compte de la véritable histoire de René la canne.
De plus dans ce film là, tous les acteurs sont mauvais, que ce soit Depardieu, Piccoli ou Kristel…
PS : Francis Girod a été plutôt bon avec Sept morts sur ordonnance, dont j'avais oublié qu'il était de lui.
« Francis Girod a été plutôt bon avec Sept morts sur ordonnance, dont j'avais oublié qu'il était de lui. »
Efforts appréciables pour sauver ce qui est sauvable chez M. Girod, mais en fait Sept morts sur ordonnance est un film – que j'adore par ailleurs – de Jacques Rouffio.
À l'époque de la sortie de René la canne à Montréal, il fut accompagné de commentaires si peu engageants (alors que nos critiques d'alors avaient vraiment les films français à la bonne, un peu trop même) que je ne suis pas allé le voir avant des années. Par contre, un jour, je suis tombé tout guilleret sur une cassette VHS dans un club vidéo de la Rive-Sud – un peu comme votre brocante, quoi – d'un film avec Depardieu intitulé Le Grand frère, par le même Girod. Oh que c'était mauvais ! Oh là là ! Le cinéma reste un art bien mystérieux, car ces échecs patents n'empêchent pas du tout Le Trio infernal d'être un sacré film.
Le pire film que j'ai vu de Francis Girod reste Le bon plaisir. C'est le genre de film fastidieux, ou l'on ne cesse de regarder sa montre en se demandant quand est-ce que ça va finir. Malgré le casting Serrault, Trintignant, Deneuve… Un scénario qui rappelle légèrement, l'histoire de la fille cachée de François Mitterrand, le film est un véritable somnifère. J'en garde un très, très mauvais souvenir et s'il y'a dés fois des films que je n'ai pas aimé et que j'essaye deux, trois fois, parfois même quatre avant de réviser mon jugement, je ne regarderai jamais plus Le bon plaisir.
Il faut voir le film, pour comprendre à quel point il est bourgeois, soporifique, tiède, mou…
Par contre il est vrai que Le Trio infernal, m'a été conseillé à de très nombreuses reprises (pas seulement sur dvdtoile) et que j'ai hâte de voir ça.
Pour ma part, j'ai entendu du bien également de L'État sauvage, mais il n'est jamais passé à ma portée.
Je mets en haut de l'affiche (assez pâlotte, par ailleurs) de Francis Girod La banquière, pour l'habile mise en scène de l'histoire (vraie) de Marthe Hanau, transcendée par Romy Schneider et Le Trio infernal, délicieusement glauque (voir nos échanges sur ces films).
L'état sauvage n'est pas mal du tout non plus, mais beaucoup ont été gênés, bien à tort, par le mépris à l'égard des alors nouvelles indépendances africaines et de leurs dirigeants ; c'est un des très très rares films intéressants sur les bafouillages de la décolonisation.
je me souviens très vaguement de René la canne, mais je crois que j'avais eu à peu près la même réaction agacée que Frétyl
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