Souffrant depuis plusieurs années d’une grave maladie cérébrale, Nicole Courcel est morte le 25 juin 2016. Elle avait 84 ans. Depuis longtemps on ne la voyait plus au cinéma. Son dernier rôle (« L’esprit de famille » de Jean-Pierre Blanc) datait de 1979. Elle avait alors 48 ans. Quelques apparitions à la télévision ou au théâtre mais rien à voir avec la grande notoriété quelle avait connue dans les années 50.
Révélée par Jacques Becker, qui lui avait donné un des premiers rôles des « Rendez-vous de juillet » en 1949 (et elle avait même adopté comme pseudonyme le nom qu’elle portait dans le film) où elle incarnait une sale fille arriviste, elle était ensuite apparue dans de très nombreux films.
Son physique de jeune femme fraîche et séduisante tout à la fois l’avait amené à jouer de très nombreux rôles drôles ou tendres, le plus souvent positifs. Elle fut « La bonne » puis « ma femme » de Robert Lamoureux dans les deux bijoux de Jean-Paul Le Chanois (Papa, Maman, la bonne et moi – 1954 -, Papa, Maman, ma femme et moi – 1956 -) , Francine, la fille-mère qui la première apprend à accoucher sans douleur du « Cas du docteur Laurent » – 1957 – du même Le Chanois, Madeleine, la compagne douce de Pierre (Hardy Krüger) dans « Les dimanches de Ville d’Avray » – 1961 – de Serge Bourguignon…
De beaux rôles, parfaitement bien tenus. On se souviendra de son beau sourire. Impétueux