Chaque printemps depuis des années, une milliardaire américaine et son secrétaire George s'arrêtent en Italie pour une série de parties de cartes avec Peppino et Antonia, habitants d'un bidonville de Rome. Les sommes en jeu sont énormes et chaque année, en palpant la mise de départ que l'Américaine leur prête, Peppino et Antonia rêvent d'arracher enfin à la vieille un bout de son pactole. Et avec eux rêvent tous les habitants des baraques environnantes, attendant dans la fièvre l'issue de chaque partie. Mais comme l'enseigne le calcul des probabilités, celui qui a la possibilité d'augmenter la mise à l'infini finit toujours par vaincre… (Arca1943)
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Ce film trouve son origine dans un fait divers dont j'ai été témoin à Naples en 1948. Devant la petite pension où je logeais, je vis arriver un jour une élégante Rolls-Royce, d'où descendit une Hollandaise qui devait avoir dans les quatre-vingt ans. Elle demanda au concierge de trouver un certain Peppino et un certain Cirillo, puis s'en alla. Intrigué, je demandai au concierge de m'expliquer qui était cette milliardaire et ce qu'elle voulait de Peppino et Cirillo. L'histoire qu'il me raconta était incroyable. Mariée à un riche banquier américain, la dame en question faisait le tour du monde à longueur d'année, en suivant le printemps. En mai, chaque année, elle arrivait à Naples, louait une villa et, pour passer le temps, jouait aux cartes toute la journée. Et ainsi, depuis huit ans, en mai, deux pauvres, vêtus d'un habit de soirée improvisé, montaient tous les jours à la villa, poursuivant le rêve de réussir le gros coup qui leur aurait permis de devenir milliardaires.» – Rodolfo Sogeno, scénariste. Cité par Jean A. Gili dans «Luigi Comencini» (Edilig) et proposée par Arca1943
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