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Forum : Les Monstres débarquent en juin

Sujet : Avis


De PM Jarriq, le 3 mai 2004 à 14:11

Génial ! Pourvu que ça dure…


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De Arca1943, le 4 mai 2004 à 11:05

Ça alors, je vais finir par y croire…!

Après Le Pigeon chez Studio Canal, le coffret L'Homme aux cent visages et Valse d'amour chez Les Films de ma vie, Parlons femmes aux Documents cinématographiques (quel nom vendeur, hein?), voici Affreux, sales et méchants, Les Monstres et (merveille des merveilles) Le Fanfaron

Ça commence à ressembler à quelque chose. Celui qui aurait chez lui tous ces titres peut commencer à s'intituler sans rougir collectionneur de comédie à l'italienne.

Après ça, il ne manquera plus, en ordre chronologique, que les sommets suivants : La Grande guerre, La Grande pagaille, Une Vie difficile, qui forment une incontournable trilogie : tous trois avec Alberto Sordi, tous trois produits par Dino de Laurentiis, dirigés respectivement par les trois grands maîtres du genre : Monicelli, Comencini, Risi.

Voir ces trois-là et mourir…

Ensuite, toujours pour en rester au strictement incontournable, on ne peut vivre non plus, en tout cas pas vraiment, sans Le Vigile, (1960), Le Fédéral (1961)Divorce à l'italienne de Germi (1961), L'Homme de la mafia de Lattuada (1962), La Marche sur Rome (1962) Anni Ruggenti (1962, conclusion de la trilogie de Luigi Zampa commencée avec Anni facili et Anni difficili…

La saison 1961-62 est la plus riche. J'ai beau placer la barre très haut, je ne peux pas descendre à moins de sept ou huit comédies classées dans ma rubrique "Éternelles" (j'ai laissé de cöté toutes celles de la rubrique "Excellentes" : alors, pour ceux qui trouvent fastidieuse cette longue énumération de titres (presque) inconnus, estimez-vous chanceux : par exemple, j'ai laissé de côté deux Comencini imparfaits mais passionnants, A Cheval sur le tigre (avec Manfredi, 1961) et Il Commissario (avec Sordi, 1962).

Mais poursuivons. Cette fois, je vais jusqu'au bout, sans plus de commentaires pour qu'on n'y soit pas encore demain matin…

D'abord, le plus haut sommet comique du genre: L'Armée Brancaleone, de Monicelli, avec l'ahurissant Vittorio Gassman

Ensuite, en ordre chronologique : Les Camarades (1963), À l'italienne ! de Nanni Loy (1964), La Fiancée du soldat de Blasetti, Serafino, Le Médecin de la mutuelle de Zampa avec Alberto Sordi, Venez prendre le café chez nous, Brancaleone aux croisades, Drame de la jalousie, Miracle à l'italienne, Détenu en attente de jugement, Au nom du peuple italien, Alfredo, Alfredo, L'argent de la vieille, La Plus belle soirée de ma vie, Pain et chocolat, Parfum de femme, Nous nous sommes tant aimés, Mes chers amis, Une journée particulière,Un Bourgeois tout petit petit, Les Nouveaux monstres, Au nom du Pape Roi, Dernier amour, Enquête à l'italienne (en hommage à Peter Ustinov et puisqu'il me fallait au moins un Steno), Le Grand embouteillage, Café express

Voilà. On considère généralement, et avec raison, que le genre est exsangue à l'orée des années 80. Des "nouveaux comiques" prennent alors le relais, dans un style complètement différent : ce sont les Moretti, Nichetti, Begnini, Francesco Nuti…, bien qu'il y ait une continuité évidente, par contre, du côté de Carlo Verdone (Bianco, rosso et Verdone) et Massimo Troisi (Je repars à trois)

Les «comédies à l'italienne» qui continuent à se faire dans la période sont généralement peu réussies. Quelque chose s'est cassé… Enfin, c'est toute une histoire. Le fond du baril est atteint avec Dagobert de Risi… même si Le Fou de guerre, du même réalisateur, avec le même Coluche, vaut certainement un coup d'oeil, et quelques autres comme Mi manda Picone, de Loy.

Bon ! Alors ta liste est enfin terminée, me demanderez-vous, soulagé.

Eh bien, pas tout à fait ! Chose incroyable mais vraie, au tournant des années 80-90, la comédie à l'italienne «classique» renaît une dernière fois de ses cendres avec quatre grands crus tardifs d'une qualité suprenante : L'Oncle indigne de Brusati, Joyeux Noël, Bonne année de Comencini, Parenti serpenti de Monicelli (avec une chute particulièrement fracassante !) et finalement, le quinzième et dernier film du team Risi/Gassman, Valse d'amour, que je ne me lasse pas de revoir…

Voilà, cette fois c'est vraiment tout.

Et il te faut tout ça sur DVD? Eh oui, il me faut tout ça sur DVD.

Un jour…

Arca1943


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De leo, le 8 juillet 2004 à 02:02

bravo pour ce tour du cinéma comique de la botte ! j'attends comme toi et beaucoup d'autres que l'on édite enfin ces films. Est-ce rêver ? On veut rire bon Dieu !


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