Une crise familiale entraîne des tensions entre un père Peter Falk et son fils Paul Reiser. Amenés à passer quelques jours ensemble, ils vont en apprendre énormément l'un sur l'autre.

D'abord, une bonne chose le titre francais est identique au titre original.

Ensuite on voit un tres bon Peter Falk jouer autre chose que l'inspecteur Columbo.

Il incarne bien ce rôle de grand-pere dans une comedie aigre douce sur les rapport familliaux

à travers le temps et les contraintes/contingences de la vie.

A noter que la nostalgie du grand pere pour les vieilles voitures US, est l'occasion de

voir une superbe voiture de collection.

On roule presque en dehors du temps dans cette campagne paisible loin de l'agitation citadine

et apres l'effervescence familliale.

Un beau film humoristique, nostalgique et touchant.

Peter Falk jouait déjà les papys il y a quelques années, dans Princess bride et Roommates. J'imagine qu'il ne doit plus avoir besoin de maquillage au latex et de faux crânes, aujourd'hui. Au bout du compte, depuis ses débuts avec Nicholas Ray, jusqu'à ses films avec Cassavetes, en passant par Friedkin, et bien sûr l'empreinte ineffaçable laissée par Columbo, Falk aura fait un beau parcours.

Je me souviens d'un joli téléfilm intitulé "Le sourire aux larmes" (sorti chez nous en salles) où il partageait l'affiche avec Jill Clayburgh. Pas d'une folle gaieté (ils étaient tous deux mourants du cancer !), mais émouvant. Un jour en DVD, peut-être ?

Oui ! C'est Griffin and Phoenix: A Love Story. Un téléfilm tellement bon qu'il avait été ensuite exploité en salle. Alors, pourquoi pas en DVD.

Parmi les bons films interprétés par Peter Falk, on s'en voudrait aussi d'oublier Marcher ou mourir, drame de guerre sur les bataillons italiens de Stalingrad. Je suis tombé sur un site U.S. consacré aux films de guerre qui ne tarissait pas d'éloges sur ce De Santis, toujours invisible en DVD…

Une jolie comédie douce-amère, c'est vrai. Un peu trop calibrée (la musique sucrée, les "scènes à faire" trop prévisibles, la fin trop attendue), mais portée par le duo Reiser-Falk, dont la parentée semble évidente dès leur première scène commune, et dont l'alchimie fonctionne à plein, faisant oublier les clichés et l'optimisme un peu bêlant par moments.

Il y a bien longtemps (depuis Cassavetes ?) qu'on n'avait pas vu Falk aussi impliqué, aussi énergique, émouvant, il donne au film son charme et la profondeur qui manquent à l'écriture. Il y a de jolies scènes (la pêche à la mouche, la lecture de la lettre), et quand elle apparaît enfin, Olympia Dukakis ne déçoit pas.

Du cinéma un peu vieillot et trop gentil, mais qui permet à l'octogénaire Peter Falk de prouver une bonne fois pour toutes, qu'il n'était pas QUE Columbo.