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Forum : Les Rôdeurs de la plaine

Sujet : Avis


De JPDOM, le 12 avril 2005 à 18:05
Note du film : 4/6

Encore un petit espoir de voir Elvis progresser dans la voie cinématographique. Le réalisateur Don Siegel n'est pas n'importe qui, le scénario n'est pas inepte. Mais le jeune public américain de l'époque préférait le chanteur, et comme il ne chante pas dans le film…. et puis, on le voyait moitié indien, ce n'est pas dans l'air du temps. L'inévitable "colonel" Parker veut faire du business, donc il faut vendre du disque.

On connait la suite de la carrière cinéma d'Elvis…..D'après ce qu'on en sait, on suppose quand même que le King n'a pas eu beaucoup de suite dans les idées. Il était soi disant très attiré par le cinéma, mais il ne s'est jamais donné les moyens de progresser et d'imposer son point de vue. Son entourage ne l'y a pas beaucoup aidé….


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De droudrou, le 22 juillet 2006 à 14:02
Note du film : 4/6

Côté note : d'accord – j'accorde la même note.

Par contre : côté approche – je ne suis pas tout à fait d'accord.

Nombre de chanteurs ont abordé le cinéma. Leurs carrières cinématographiques ont été irrégulières. Grâce à qui ou faute de qui ? Le rôle qu'on leur attribuait, le scénario du film et la qualité du réalisateur. En face : le public. Qu'attendait-il vraiment de la ou de sa vedette ? C'est une chose mais, en plus, il convient de prendre en compte le cinéma de ce côté ou de l'autre côté de l'Atlantique. Que dire par exemple de Montand utilisé par Hollywood et utilisé par le cinéma français. Que dire par exemple d'un Bourvil dans le Jour le Plus Long et le même dans un film de Jean-Pierre Melville ?

C'est très compliqué pour pouvoir être impartial.


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De cormega, le 9 octobre 2006 à 14:01
Note du film : 5/6

De tous les films que j'ai vus avec Elvis Presley, Les Rôdeurs de La Plaine est celui où je trouve le "King" le plus crédible dans son rôle de métis tiraillé par ses origines "kiowa" (sa mère) et "blanche" (son père) au moment où ces deux peuples se livrent une guerre sans merci.

La réalisation de Siegel est vraiment solide et il n'y a que peu de concessions avec la violence, donnant un aspect plutôt réaliste et sans manichéisme à l'affrontement entre Kiowas et Cow-boys.


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De droudrou, le 6 décembre 2006 à 21:42
Note du film : 4/6

Initialement, de mémoire pour l'avoir vu à l'époque de sa sortie, j'avais attribué une note de 4 à ce film et je la confirme. C'est un film très intéressant qui pose nombre de questions sur les rapports entre blancs et indiens, mais dans un cadre de réflexion qui peut être largement élargi. Certains moments de ce film continuent d'être impressionnants dans ce qu'ils évoquent, ces différences de civilisation et ces différences en termes d'acceptation ou de refus d'un monde, d'un cadre de vie. Je ne dirai pas qu'Elvis Presley y apparaît comme un bon acteur mais, pour le moins, le personnage qui est le sien est intéressant. Il chante et joue de la guitare mais, heureusement, son rôle ne s'arrête pas là. Les divers personnages qui l'entourent, même schématisés, ne laissent pas indifférents et c'est même plaisir de revoir ces acteurs que l'on retrouve au travers de tous ces westerns qui ont marqué l'époque de la sortie du film. Ce n'est peut-être pas un grand film mais c'est un film important et intéressant.


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De vincentp, le 27 janvier 2019 à 17:43
Note du film : 5/6


De très bons commentaires clairs et pertinents dans les bonus du dvd édité par Sidonis (Guérif et Brion). J'ajouterais que la force du film, outre le fond, repose sur la qualité du suivi des déplacements des personnages, à vitesse réduite ou élevée, avec un grand souci de réalisme (exemples : la façon dont Presley s'empare de la fille du docteur, ou la poursuite menée par les indiens, un sommet en la matière). Fond et forme d'excellente qualité, de très bons acteurs, une puissance de mise en scène et quelques faiblesses relatives au niveau du scénario (comme le fait remarquer F.Guérif). Influence évidente de cinéastes comme Hathaway (sécheresse de ton), Nicholas Ray (déplacements physiques, utilisation du scope et des paysages). Le lyrisme de The unforgiven de John Huston est par contre plutôt limité dans ce film de Don Siegel, malgré son titre originel. Les rôdeurs de la plaine (1960) est au final un western à redécouvrir.


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