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Forum : Barabbas

Sujet : Très mésestimé....


De verdun, le 23 avril 2006 à 19:47
Note du film : 5/6

… à l'image de toute la filmographie du génial Richard Fleischer.

Ce film a souvent été accueilli avec une indifférence polie. On lui a trop souvent préféré le pachydermique Ben Hur de William Wyler. Pourtant, Barabbas est l'un des meilleurs films bibliques, l'un des plus gracieux et les plus originaux.

Le scénario est peu banal: il s'agit de retracer l'itinéraire peu commun du bandit Barabbas (Anthony Quinn), gracié à la place de… Jésus !! De fait, ce bandit, comme hanté par l'illustre disparu, n'arrivera jamais à la rédemption et, malgré son étonnante capacité de résilience, n'échappera pas à un tragique destin à cause de son absence de compréhension du monde qui l'entoure. Son itinéraire le conduira à côtoyer des chrétiens et à afficher des convictions chrétiennes sans savoir pourquoi il doit y adhérer. On le voit le scénario est d'un niveau intellectuel élevé, une réflexion étonnante sur la croyance, la culpabilité et d'une certaine façon le fanatisme.

C'est peut-être ce souci intellectuel, une première heure un peu languissante ainsi que l'absence de personnage attachant, qui peuvent expliquer le manque d'adhésion du spectateur. L'aventure est moins évidente et plus intérieure que dans Les Vikings. Ceci Une question me vient en tête: QUELS SONT LES BLOCKBUSTERS ACTUELS QUI AFFICHENT UNE TELLE AMBITION, UNE TELLE COMPLEXITÉ ??

La forme est superbe: Fleischer est le maître du scope-couleur. Citons par exemple, la façon dont les arènes de Vérone sont mises en valeur.

Et l'émotion ne manque pas de surgir à l'occasion de séquence telles que les jeux du cirque, la crucifixion, la lapidation de Rachel ou les mines de souffre. Anthony Quinn livre ici une performance étonnante. Les seconds rôles ne sont pas mal non plus: Jack Palance, inoubliable dans le rôle d'un gladiateur psychopathe, ou les italiens Vittorio Gassman et Silvana Mangano..

Par conséquent, Barabbas est un grand film méconnu qui, comme beaucoup de films de Fleischer, paraît plus important maintenant que lors de sa sortie.


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De Freddie D., le 23 avril 2006 à 20:11
Note du film : 5/6

J'aime aussi beaucoup Barabbas, qui offre à Quinn un personnage tout à fait en accord avec son jeu particulier, entre brute épaisse et vieux gamin attardé. Il est vrai que Fleischer se surpasse dans sa façon de filmer ses décors en Scope, et que la séquence des arènes est magnifique, portée par le jeu exalté et démentiel de Jack Palance, au sommet de son art.


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De droudrou, le 13 juillet 2008 à 11:09
Note du film : 5/6

La note qui suit s'intègre dans le cadre d'une réflexion globale que j'ai faite à propos des films suivants – il vous est possible de la retrouver en totalité sur le fil de La plus grande histoire jamais contée

La plus grande histoire jamais contéeLe Roi des RoisBen-HurBarabbasLa Tunique

Barabbas, film de Richard Fleischer avec Anthony Quinn – Si déjà j'éprouve une certaine réticence pour l'acteur, j'avoue qu'en 1961, âgé de 17 ans, c'était plus pour le spectacle que j'allais voir le film, bien marqué par les images de Ben-Hur que j'avais vu quelques temps auparavant – Dire mes impressions à la fin du film, j'en serai bien incapable car c'étaient plus les moments spectaculaires que j'avais retenus mais qui étaient surtout loin des fastes de la réalisation de Ben-Hur – Et puis, ce personnage quelque peu primitif qui suit une destinée bizarre ne m'avait pas spécialement marqué sachant néanmoins qu'à la fin du film Barrabas meurt sur la croix à son tour –

Entretemps, j'ai revu le film une fois à la télévision : l'impression demeurait – Et puis, je viens de le revoir très récemment, tranquillement et dans sa version originale et j'avoue que ma vision en est assez différente d'autant que la réalisation est non seulement intéressante et plus encore quand elle couvre les instants de la crucifixion de Jésus de Nazareth. L'idée d'exploiter une éclipse solaire est excellente et participe à cette ambiance mystique que notre éducation moderne semble au fil du temps nous éloigner – Si je me réfère aussi au physique des acteurs, il convient de dire que les facies de Quinn et Jack Palance participent à l'ambiance frustre pour le premier, démoniaque pour le second pendant les jeux du cirque… Le film commençait à l'instant où Pilate remettait sa décision entre les mains du peuple et ces visions qui nous étaient données du Christ et de Barrabas étaient intéressantes puisque la silhouette du premier nous était évoquée par les visions primitives du second, la distanciation étant bien celle d'un personnage qui ne comprenait rien de ce qui lui arrivait – Pourtant, dans cette même vision, j'ai retenu un moment assez marquant lors de la flagellation du Christ : sur le bois du pilori il y a du sang et quand Barrabas est sorti sans ménagement de sa cellule, c'est sur ce même pilori qu'il est projeté et à l'aide duquel il se redresse emportant sur ses mains les traces de sang qu'il essuie et dont l'effet le marquera à jamais dans sa destinée…

Si je devais donner un classement pour certains personnages, je préférerai Max Von Sydow dans le personnage de Jésus, Charlton Heston en Jean-le Baptiste, Anthony Quinn en Barabbas, en disant quand même que malgré ses défauts, la production de George Stevens se détache avec les scènes spécifiques de Ben-Hur pour nous donner une vision des Evangiles…

Puisque nous sommes sur le fil de Barabbas j'en profite pour évoquer l'interprétation de Richard Conte dans La plus grande histoire jamais contée où il apparaîtrait mieux éduqué qu'Anthony Quinn. Richard Conte est Don Barzini dans Le Parrain et apparaît dans Ceux de Cordura au côté de Gary Cooper.


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De DelaNuit, le 13 juillet 2008 à 14:50
Note du film : 6/6

Pour l'anecdote, la scène de la crucifiction a été tournée sur une colline d'Espagne pendant une véritable éclipse de soleil. On raconte que l'effet fut si saisissant que les techniciens en furent émus et que les passants – y compris les automobilistes sur une route en contrebas – s'arrétèrent et s'agenouillèrent pour prier…

Notons aussi la présence de la divine Silvana Mangano dans le rôle d'une prostituée de Jérusalemn convertie au Christianisme et lapidée dans la rue…

Le message de l'Evangile vu à travers les yeux de ce Barabbas (Anthony Quinn saisissant) représente en effet un point de vue original, puisque Barabbas est un homme de violence à l'esprit limité. Ainsi, lors de l'incendie de Rome, à la fin du film, il croit vraiment que ce sont les Chrétiens qui ont allumé le feu, et comme il a développé une haine de Rome et souhaite se rapprocher de cette nouvelle secte, il prend lui même un brandon enflammé et le jette sur une maison en se déclarant ouvertement chrétien, et se fait arrêter, amenant les soldats romains à considérer que les chrétiens sont vraiment coupables…

Dans les faits, on ne saura sans doute jamais ce qui s'est passé. L'image d'un empereur Néron mélomane et fou, faisant incendier la ville éternelle et la regardant brûler du haut de son palais en jouant de la lyre afin de retrouver l'inspiration de l'incendie de Troie est restée dans l'imaginaire collectif.

Pourtant, si on connaît effectivement les excentricités de cet empereur, rien ne prouve qu'il soit coupable, et les premiers chrétiens quant à eux, souvent des laissés pour compte du système romain contestant donc celui-ci en espérant un changement, n'étaient pas forcément tous de doux agneaux. Certains fantasmaient avec fanatisme sur l'Apocalypse de St-Jean promettant la fin de ce monde dans les flammes… Alors qui sait ?

Pour l'incendie de Rome, impossible de ne pas faire références aux scènes d'anthologie du Quo Vadis ? de Mervyn LeRoy, avec Néon alias Peter Ustinov, le regard halluciné, jouant de la lyre au dessus de l'incendie et chantant : "Reçois notre Rome, accepte ce don, O flamme… Consume-là, dévorante fournaise… Brûle donc, antique Roooooooooome ! Brûûûûûûle !" Dire que Quo Vadis n'est même pas édité en DVD ! ! !

Pour en revenir à Barabbas, l'idée d'en faire un résistant judéen face à l'envahisseur romain dans Le roi des rois de Nicholas Ray représente une autre interprétation du personnage, certes fantaisiste, mais pas inintéressante…


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De jipi, le 21 juillet 2008 à 10:22
Note du film : 6/6

De tous les films cités j'éprouve un grave dilemme à départager Spartacus et Barrabas.

L'un est épique, l'autre constructif. Les deux possèdent un ingrédient semblable : La rage de survivre dans un contexte ou il faut lutter sévèrement pour vivre.

Spartacus lutte pour sa liberté, Barrabas essaie de la transformer en érudition.

L'un s'entretient par les armes sur le pré pendant que l'autre tente de se définir dans une ligne de conduite conquise sur un terrain convulsé.

Par ses idées un révolté se sacrifie en lançant une bouteille doctrinale à la mer destinée aux générations futures pendant qu'un fauve opère un changement de cap en illuminant son esprit par l'observation et l'expérience lui offrant une compréhension sommaire mais décisive de la bonté.


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De vincentp, le 3 août 2009 à 00:22
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Assez d'accord avec Verdun… Une très belle réussite de Richard Fleischer. Dommage que mon message laudateur écrit il y a trois ans ait disparu. Enterré avec Barabbas ?


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De Impétueux, le 3 août 2009 à 11:18
Note du film : 4/6

Je n'ai pas vu le film – ou alors j'ai oublié – mais la lecture de tous les messages ici déposés m'en donne assez envie !

Un petit correctif au message de DelaNuit de l'an dernier qui, à propos de l'incendie de Rome où, dans le scénario du film, Barrabas accomplit son destin : DelaNuit écrit : Les premiers chrétiens quant à eux, souvent des laissés pour compte du système romain contestant donc celui-ci en espérant un changement, n'étaient pas forcément tous de doux agneaux. Certains fantasmaient avec fanatisme sur l'Apocalypse de St-Jean promettant la fin de ce monde dans les flammes…

L'incendie de Rome date de 64 ; l'écriture de l'Apocalypse de 92 ou 95… Qu'une aspiration millénariste ait animé certains chrétiens, c'est possible… mais elle n'était pas inspirée par l'Apocalypse dont nous lisons aujourd'hui le texte…


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De DelaNuit, le 4 août 2009 à 13:34
Note du film : 6/6

Ainsi, l'Apocalypse de St-Jean que nos pouvons lire aujourd'hui n'aurait pas été écrite pas Jean mais daterait de la fin du 1er siècle après Jésus Christ…

D'un côté, ce n'est peut-être pas étonnant, le tempérament plutôt doux du plus jeune des apôtres tel qu'on nous le décrit en général correspond en effet assez mal avec ce texte dantesque.

Ceci dit, si la version que nous connaissons date de 92 – 95 après J.C., elle peut très bien être la copie ou être inspirée d'un texte antérieur, d'où la paternité attribuée à St-Jean, comment savoir…


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De fastivon, le 5 août 2009 à 11:59

Devant l'enthousiasme général et surtout la plaidoirie enflammée (comme d'habitude) de DelaNuit, je me suis abstenu d'y coller mon 2/6.

Espérons que Impétueux ne sera pas déçu autant qu'il l'a été avec "La chute de l'empire romain"…


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De vincentp, le 5 août 2009 à 17:16
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Quels sont vos arguments "pour coller un 2/6" ?


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De fastivon, le 6 août 2009 à 06:40

Vu deux fois. La seconde, c'était pour répondre à ma propre question : "Comment avais-je pu ne pas apprécier un film avec ces deux monstres d'acteur et de cinéaste ?"… sans oublier les marques de fabrique que sont Mario Nascimbene et D. de Laurentiis.

Pas beaucoup de "kitsch", pas de dialogues poétiques ni de tentatrice à l'horizon (ma foi, il y en a qui aiment le genre rien que pour ça, et j'en fais partie). Du cinéma, j'en préfère la matière grasse à la grise. Quand ça "sollicite les neurones" (comme cela se dit très souvent par ici), ce n'est pas pour moi, pour la simple raison que ce n'est pas mon fort. Néanmoins mon seul souvenir marquant reste la scène de Barabbas s'apprêtant à tuer un collègue de gladiateur, quand le crucifix autour de son cou s'est mis à se balancer et à luire devant ses yeux. (Enfin du suspense : que va-t-il faire ? Qu'importe un mort de plus à son actif, il sait que son tour viendra, mais il faudra bien qu'il s'interroge un jour sur ce qu'il fait et qui il est, et ce jour est-il celui présent sous nos yeux ? et pourquoi ?… La croix, est-elle le… signe ??) À part cette unique scène, rien de très mémorable selon moi. C'est – un peu – comme l'ensemble des péplums italiens qui valent pour une scène, celle de la danse, et le reste = Patatras. Cependant je serais fort curieux de connaître l'avis de Impétueux, aussi serait-il souhaitable que point ne tarde le DVD Barabbas.


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De vincentp, le 6 août 2009 à 10:13
Note du film : Chef-d'Oeuvre

Votre avis est respectable en soi, et de plus bien argumenté.

Chef d'œuvre de mon point de vue pour les quelques raisons suivantes :

  • 1 nombreux thèmes : exercice de la foi, du pouvoir, de l'autorité ; un scénario décryptant des psychologies individuelles et de groupe
  • 2 qualité des prises de vue. De nombreuses images m'ont marqué (les scènes de combat, ou quelques regards de Barrabas…)

Un fond et une forme de grande qualité, typique de ce que Richard Fleischer (à qui une rétro éblouissante fut consacrée à la cinémathèque française) a pu produire entre 1960 et 1975.

Je pourrais prêter le dvd à Impétueux, lorsque nous nous verrons en septembre.


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De Legrandschtroumpf, le 6 août 2009 à 10:24

c'est bien ce qu'il me semblait ! néanmoins j'avoue que c'est très récemment (un an…) que j'ai revu ma notation pour ce film avec lequel, à l'origine, je n'avais pas bien accroché Barabbas apparaissant comme un triste héros de peplum (par rapport aux critères habituels du genre!) Droudrou


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De jipi, le 27 février 2011 à 13:33
Note du film : 6/6

"Et de Jipi le philosophe poète" Sur le fil de pluie d'or

Ca c'est gentil Gilou40 et pour vous remercier voici un petit ressenti sur ce film de jeunesse revu avec grand plaisir sur Cinécinémas classic en fin d'année.

Barabbas péplum intelligent relate remarquablement l'éveil d'un esprit conquis par un rustre au contact de la foi.

Ce parcours Intimiste et spectaculaire révèle l'ascension lente et maladroite d'un personnage sanguinaire et festif vers une perception divine finale certes erronée mais permettant malgré tout à instinctif hyper violent d'acquérir les balbutiements d'une mission.

L'opus est soigné, valeureux dans une réalisation irréprochable. Un véritable modèle du genre admirablement proportionné dans ses approches discursives et combattives.

Une sobriété exemplaire se dégage de l'intégralité d'un ouvrage passionnant n'atteignant jamais le moindre excès.

Le choix d'un peuple revanchard se métamorphose par paliers en annulant ses acquis dans un exposé magnifique propulsant vers la révélation un immortel se devant d'être la continuité antinomique d'un sacrifié.

Le rire satanique de Jack Palance trop sur de lui avant de pénétrer dans l'arène demeure un moment fabuleux.


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De gilou40, le 27 février 2011 à 16:53

Et c'est avec grand plaisir que je vous relis, cherJipi ! C'est une écriture recherchée, certes pas forcémment évidente dans un premier temps car indéniablement empreinte d'une substantifique philosophie. Et qui peut-être n'incite pas à l'échange. On est trop souvent, moi la première, frileux devant ce discours là. Mais c'est toujours passionnant de lire une autre façon de voir, de dire les choses. Moi, je rédige mes avis comme si je parlais à une copine. C'est autre chose. D'autres encore évoquent les films avec ce qu'ils en ont gardé d'émotions de toutes sortes et couchent celà de belle façon. Chacun sa paroisse. Mais le plaisir est souvent au rendez vous dans ce patchwork de méthodes, de procédés.
Heureuse de vous relire, Jipi ! Et ne manquez pas de passer nous voir plus souvent. Avec quelques copains… Et puisque les Amis Steve Mcqueen et Impétueux on montré l'exemple, je donne aussi mon adresse Email : Giseledarrieu@gmx.fr


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De Impétueux, le 2 juin 2013 à 22:40
Note du film : 4/6

Je suis bien en peine de placer une note qui corresponde à ce que j'ai vraiment ressenti : si Barabbas est un péplum, avec les rites obligés du genre, les moments de bravoure, les regards farouches, les images impressionnantes, les déchaînements des foules, la musique héroïcisante, les muscles huilés, la sauvagerie des spectateurs des jeux du cirque, ce n'est pas mal, ça mérite une bonne appréciation, sans atteindre toutefois les sommets du genre, bien loin de Ben-Hur qui me semble être peu surpassable.

Et si c'est une réflexion sur l'angoisse qui peut frapper un être simple, fruste, sommaire qui, par la suite des circonstances et par une suite de hasards s'approche très prêt du mystère de La plus grande histoire jamais contée et qui dans la suite de sa vie va s'interroger sur ce qui lui est arrivé et sur le dessein qui lui est assigné par ce qui le dépasse, c'est encore mieux : j'ai rarement assisté à une réflexion plus intelligente sur ce qui a pu arriver à ces contemporains du Christ qui ont eu l'étrange aventure d'être temporellement situés aux moments même de sa vie terrestre sans bien y comprendre quoi que ce soit (les Actes des Apôtres fourmillent de ces sidérations).

Le malheur est que la juxtaposition de ces deux données – le caractère spectaculaire et exalté des péplums de la bonne époque/la réflexion très conceptuelle sur le poids singulier de la proximité chronologique et de la culpabilité faussement ressentie par Barabbas – ne fait pas un film très convaincant.

Ce n'est la faute de personne : même si je trouve que Vittorio Gassman n'est pas idéalement distribué en candidat au martyre, parce que son physique (ou l'habitude qu'on a de le voir en d'autres rôles moins iréniques) ne convient pas très bien, il y a de très bons acteurs, de très belles scènes et le minimum que l'on peut attendre d'un excellent réalisateur, Richard Fleischer. Et, comme on l'a beaucoup et excellemment remarqué, le personnage de Barabbas nourrit plein de complexités.

Mais je ne suis pas sûr du tout qu'on puisse faire coexister un genre qui se nourrit aussi d'une certaine naïveté pleine de charme et d'intensité avec des préoccupations à la philosophie un peu davantage ambitieuse.

Cela dit Anthony Quinn est très bien ; il a rarement été mauvais, ayant à peu près abordé tous les genres et les ayant à peu près tous illustrés. Mais ce n'est tout de même pas suffisant, même si les images finales sont très belles tant on voit Barabbas s'approcher enfin de tout près de ce qu'il va découvrir…


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