Né en 1941, Peter Weir fait ses armes à la télévision et notamment avec le documentaire, avant de réaliser un moyen métrage qui est très remarqué, Three to go. Il réalise son premier long métrage quelques années plus tard. Les Voitures qui ont mangé Paris possède le ton décalé qui sera sa force. On retrouve également la figure du personnage individualiste qui par son charisme, son humanité ou bien les coïncidences de la vie, s'oppose au groupe, à la société pour tenter de la changer. Cette typologie de personnage sera récurrent dans tous ses films, des très commerciaux aux moins commerciaux. En Australie, il enchaîne les films et signe deux chefs d'œuvre d'étrangeté, de fantastique, deux films incontournables dans "une histoire du genre" : Picnic at Hanging Rock et La dernière vague. Peu d'action dans ces deux films, mais une ambiance très étrange… Avec Gallipoli et surtout L'année de tous les dangers, deux films tournant autour de la guerre, et tous deux interprétés par un autre australien à l'avenir prometteur, Mel Gibson, Peter Weir s'offre un billet d'avion pour les Etats-Unis. En 1985 donc, comme beaucoup de ses compatriotes (Bruce Beresford, George Miller…), il s'expatrie aux Etats-Unis où il alterne films de marché -Witness, Le cercle des poétes disparus ou bien encore Green Card – avec des films qui ressemblent plus à son univers australien, mêlant univers décalé, mi-fantastique mi-religieux avec Mosquito Coast et Etat Second qui laisse le public quelque peu perplexe. ''"Prix spécial du jury" 1978 du Festival d'Avoriaz pour The Last Wave
BAFTA 1990 du meilleur film pour Dead Poets Society "David Lean Award" 1999 de la réalisation pour The Truman Show "David Lean Award" 2004 de la réalisation pour Master and Commander: The Far Side of the World "César" 1991 du meilleur film étranger pour Dead Poets Society
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P. Weir, du Pacifique au goulag
Six ans après son spectaculaire Master and Commander, le réalisateur australien va en effet porter à l'écran l'évasion de soldats d'un goulag sibérien en 1940.
Inspiré notamment par l'ouvrage biographique controversé "A marche forcée" (1955) de l'officier de cavalerie polonaise Slavomir Rawicz (capturé par les Soviétiques lors du partage de la Pologne en 1939), The Way Back narrera l'incroyable périple de ce groupe d'hommes à travers la Sibérie arctique, le désert de Gobi, l'Himalaya, le Tibet et finalement l'Inde.
Le tournage devrait débuter en Bulgarie dès le mois le mars prochain.
Peter Weir avait été associé au projet Shantaram, mettant en vedette Johnny Depp, dont la réalisation a finalement été confiée à Mira Nair. AH
Après la guerre napoléonienne, la Seconde Guerre mondiale.
Eh oui, après Master and Command, le réalisateur australien Peter Weir devrait s'attaquer à The War Magician qui raconte l'effort de guerre anglais d'un magicien de génie. A la production, on retrouve Tom Cruise qui semble avoir renoncé à jouer dans le film.
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La fiche IMDb de Peter Weir |
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Il réalise son premier long métrage quelques années plus tard. 
possède le ton décalé qui sera sa force. On retrouve également la figure du personnage individualiste qui par son charisme, son humanité ou bien les coïncidences de la vie, s'oppose au groupe, à la société pour tenter de la changer.
Cette typologie de personnage sera récurrent dans tous ses films, des très commerciaux aux moins commerciaux.
En Australie, il enchaîne les films et signe deux chefs d'œuvre d'étrangeté, de fantastique, deux films incontournables dans "une histoire du genre" : 
et 
Peu d'action dans ces deux films, mais une ambiance très étrange…
Avec 
et surtout 
deux films tournant autour de la guerre, et tous deux interprétés par un autre australien à l'avenir prometteur, 
…), il s'expatrie aux Etats-Unis où il alterne films de marché -
ou bien encore 
avec des films qui ressemblent plus à son univers australien, mêlant univers décalé, mi-fantastique mi-religieux avec 
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qui laisse le public quelque peu perplexe.
"David Lean Award" 2004 de la réalisation pour 
"César" 1991 du meilleur film étranger pour 
