Un portique en ruine. Il pleut. Deux témoins d'un procès le comment. Trois récits. D'abord celui du bandit Tajomaru. Assis au pied d'un arbre, il a vu passer une merveilleuse femme qu'il a eu envie de posséder sous les yeux de son mari, réduit à l'impuissance. Il aurait pu en rester là mais la femme l'a poussé affronter le mari en duel. Le bandit de la tué. La femme raconte. Après le viol, son mari n'a eu pour elle que mépris. Elle l'a tué, pensant se donner la mort ensuite, seulement, elle s'est évanouie. Récit ensuite du mari. Après le viol, la femme a poussé le bandit à tuer son mari, mais celui-ci a refusé, écoeuré. Le mari s'est alors suicidé. « Ils ont menti tous les trois » affirme un bûcheron qui fut témoin de la scène où chaque protagoniste fut ignoble. Le duel grotesque qui oppose le samouraï au brigand s'achève sur la victoire du bandit qui s'enfuit épouvanté et qui est arrêté. On revient sous le portique où la pluie cesse peu à peu. Le bûcheron y découvre un enfant qu'il adopte. <I>Tulard</I>
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