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Forum : Le Calice d'argent

Sujet : Avis


De PM Jarriq, le 21 septembre 2008 à 13:58

Etrange que ce premier film de Newman (qui s'offrit une page dans le journal Variety, pour s'excuser auprès du public, de l'avoir tourné !), ne soit jamais sorti en DVD. Il semble qu'il s'agisse d'un navet de compétition, mais le casting est attrayant, le kitsch assuré, et il doit certainement y avoir matière à s'amuser.


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De droudrou, le 21 septembre 2008 à 16:09

Seul souvenir que j'ai conservé de ce film : à la fin, le magicien s'envole et… ne s'en remettra pas ! Moi non plus, d'ailleurs, puisque je ne saurai quelle note lui attribuer !


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De Impétueux, le 21 septembre 2008 à 20:12
Note du film : 3/6

Mais oui, Droudrou ! Je ne me souvenais pas du tout du nom de ce film, mais je me rappelle fort bien que Simon le Magicien (Jack Palance), qui abusait les gogos et prétendait les détourner de l'enseignement du Christ en paraissant voler (alors qu'il était suspendu en fait, dans les airs, par une longue aiguille d'argent), grisé par ses succès et victime de sa paranoïa, lors des dernières séquences, se croyant réellement magique… pensait pouvoir se passer de l'aiguille-subterfuge.

On imaginait (sans le voir !) le vol non plané, et je me souviens des visages pleins d'effroi des spectateurs !

Hosanna à DVD Toile pour cette levée d'archives !


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De Freddie D., le 21 septembre 2008 à 20:25

Jack Palance prenant son envol, ça mérite largement un vote. Sans compter Paul Newman en jupe, et également le papa de Bonanza. Allez, un bon geste, sortez-le des archives, nettoyez-le, pressez-le, et sortez-nous cette merveille !


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De DelaNuit, le 24 septembre 2008 à 13:40

J'aimerais également voir ce film édité en dvd. Je n'en ai jusqu'à présent vu que des photographies, et écouté la B.O.

Ce qui fait son originalité, au delà de son propos et de ses acteurs, c'est le parti-pris non réaliste de la réalisation, des décors, de la musique, ouvertements expresionnistes.

Ainsi, les décors, dans leurs formes, leurs couleurs très stylisés, font de ce film une rareté et un cas unique dans l'histoire du péplum épique. Peut-être faut-il voir dans ce formalisme étrange la raison principale de la difficulté du film à trouver son public à l'époque, plus que dans le manichéisme convenu du scénario, qui n'empêcha pas d'autres films du même genre de rencontrer un meilleur succès.

Finalement, ce qui fut un obstacle à la rentabilité du film à l'époque pourrait bien constituer aujourd'hui la raison de sa réédition, pour originalité ou seulement curiosité…

Je trouve triste que Paul Newman ait acheté une page dans un journal pour s'excuser auprès du public d'avoir tourné ce film. En effet, il n'est jamais très élégant de cracher dans la soupe, et il avait sans doute été bien content de signer pour ce rôle quand il n'était pas encore connu.

De plus, je trouve cela irrespectueux pour les personnes – et il en existe certainement – qui ont aimé le film, ne serait-ce que des enfants ou des adolescents. Ou même des intellectuels qui y trouvent un symbolisme intéressant ou un délassement de l'esprit. Après tout, un peplum même le plus stupide est toujours plus riche culturellement parlant qu'un match de football… Or, si l'on se moque facilement des personnes qui se délassent devant le premier, on ne se pose pas la question concernant le second…

Enfin, sur les aspects convenus du scénario, je constate également avec regret qu'il fait la part belle à l'hypocrisie habituelle des monothéismes triomphant dans tout leur parti-pris : à savoir que des actes fabuleux réalisés par un Chrétien sont des miracles, oeuvres d'un saint homme, alors que, réalisés par un Païen, ils sont forcément tromperies de la part d'un charlattan.

Cela est agaçant lorsqu'on est comme moi affranchi des dogmes et que l'on éprouve à la fois le même respect pour toute forme de spiritualité et la même méfiance à l'égard de toute religion dogmatique. Avec de pareilles idées, on forme des esprits intolérants qui ne facilitent pas la fraternité dans le monde multiple où nous vivons désormais. Alors qu'il suffit de se plonger dans l'histoire des religions pour voir tout ce que le Christianisme, par exemple, a emprunté aux spiritualités païennes polythéistes qui existaient avant lui…

Fort heureusement, ce n'est pas le cas de tout les films, y compris à l'époque. Ainsi, Les Vikings montre des chrétiens opposés à des païens sans exprimer de mépris pour la culture et les croyances de ces derniers, puique le vent soufflé par les filles d'Odin sauvent Tony Curtis de la noyade, et celui-ci rassure la pricesse Janet Leigh en lui parlant des âmes que l'amour rapproche par dessus les fossés des religions.

De même, dans le tout récent L'odyssée du docteur Wassel, Gary Cooper, médecin chrétien perdu dans la jungle indonésienne, s'adresse à une statue de Bouddha et lui demande son aide, visiblement avec succès. Heureusement que de telles images expriment aussi le respect de l'autre et de ses différences.


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De droudrou, le 24 septembre 2008 à 15:57

Là, Laurent, je pense que tu pousses un peu et je vais te dire pourquoi même si j'estime beaucoup ton intervention.

Tu prends n'importe lequel des peplums qui passent dans les salles : tous ont donc été tournés par des figurants et des acteurs ! Si tu prends un film comme Le Roi des Rois ou La plus grande histoire jamais contée ou même le plus mauvais en termes de réalisation, tu as des gens qui, par exemple, flagèlent le Christ ! Tu ne sais pas à quelle confession ils appartiennent ! Tu prends ici Max Von Sidow ou Jeffrey Hunter, tu ne sais pas à quelle confession ils appartiennent ! Si le scénario prévoit qu'ils doivent planter (ou faire semblant) un clou, ils le font ! Qu'est-ce qu'on peut leur reprocher ? Et quand nous les voyons à l'écran, nous ne savons rien mais nous nous transplantons dans l'évènement qui nous est raconté. Il est donc difficile de parler d'intolérance ou de tolérance. Et quand Jésus était sur la croix, il avait bien le droit de connaître une dernière tentation en observant la foule et Marie-Madeleine… bien que ses pensées l'entraînassent bien loin de tout cela !

Alors, laissons de côté ces visions de sainteté ou de charlatanisme. L'important est le symbôle et ce qu'il nous amène à penser !

Et tout de suite après le film, nous choisissons dans notre DVDThèque un autre film que nous nous empressons de regarder : Le dernier tango à Paris ! Certains d'entre nous désirent le revoir…


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De DelaNuit, le 24 septembre 2008 à 17:10

Je reprochais à Newman d'avoir renié publiquement un de ses films. Mais je ne reprochais nullement aux acteurs d'interpréter leur rôle qui est ce qu'il est.

Je déplorait simplement le parti-pris des scénarios d'un certain nombre de films de l'époque, utilisant l'Antiquité comme un moyen de faire l'apologie prosélyte du Christianisme, ce qui était dans l'air du temps.

Le manichéisme "gentil chrétien vertueux et sincère" contre "méchant païen débauché et fourbe" est tout aussi énervant à mon sens que celui du "bon cow-boy" contre "mauvais indien" qui a sévi dans un certain nombre de westerns.

On pourra préférer une approche plus subtile et plus respectueuse des idées de chacun, et de la complexité des civilisations.

Le calice d'argent fait donc partie de cette première génération de peplums qui surfaient sur la vague biblique. Une seconde génération (Cléopatre, La chute de l'Empire romain, Spartacus) s'attachait davantage à des événements humains et historiques en intégrant l'existence de croyances dans le monde antique sans pour autant prendre parti.

Je rêve maintenant d'une troisième génération de films sur l'Antiquité racontant des histoires humaines dans ce contexte sans grand spectacle obligé, sans apologie d'une religion, sans scènes d'action ou de bataille… Serait-ce aussi croire au Père Noël ?


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De Arca1943, le 24 septembre 2008 à 18:14

« Le manichéisme "gentil chrétien vertueux et sincère" contre "méchant païen débauché et fourbe" est tout aussi énervant à mon sens que celui du "bon cow-boy" contre "mauvais indien"… »

Bien évidemment, vu que c'est nous les païens qu'on est vertueux et sincères et les chrétiens qui sont débauchés et fourbes, ah mais !


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De Impétueux, le 24 septembre 2008 à 18:42
Note du film : 3/6

Alors là, DelaNuit, quel choc !

Que vous teniez sur le christianisme des propos qui relèvent au mieux de l'arrogance glacée de la grosse Marguerite Yourcenar, au moins bien de la suffisance bornée de Michel Onfray et au pire du cours de philosophie du niveau milieu du premier trimestre d'un professeur franc-maçon….vous en avez parfaitement le droit !

Mais que vous écriviez Après tout, un péplum même le plus stupide est toujours plus riche culturellement parlant qu'un match de football… Or, si l'on se moque facilement des personnes qui se délassent devant le premier, on ne se pose pas la question concernant le second… , mon sang ne fait qu'un tour !

Aucun film à suspense de qui que ce soit ne vaudra jamais la demi-finale de Séville en 82, ou la finale de la Ligue des Champions de 99, où M.U., mené par le Bayern à la 90ème minute, marque deux buts dans les arrêts de jeu !!

Quelle pitié !


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De DelaNuit, le 24 septembre 2008 à 18:48

Développez-donc, Arca, votre opinion sur la question… ?


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De DelaNuit, le 24 septembre 2008 à 19:03

Vous me faites un mauvais procès. Je parle de richesse culturelle et non de qualité en terme de suspense ou simplement de divertissement. Je n'ai pas l'impression que l'on ressorte d'un match avec des questions historiques ou métaphysiques par exemple, quelle que soit la qualité du match en question.

Et si l'on estime comme légitime de laisser les questions intellectuelles de côté pour prendre plaisir à un spectacle sportif simplement divertissant ou haletant, il n'y a pas de raison de mépriser ceux qui trouvent leur propre divertissement dans des films même de série Z. Tel était mon propos.

En ce qui concerne le sport, je m'en remets aux valeurs de la Grèce antique : "un esprit sain dans un corps sain", l'idéal étant de faire fonctionner autant son corps que son esprit. Une idée pré-chrétienne justement…

Quant à votre attachement au Christianisme, il vous honore et ne suscite de ma part aucun mépris. On ne saurait d'ailleurs nier tout ce que le Christianisme a apporté à notre civilisation. Seulement, rien n'est jamais tout blanc ou tout noir, et mon propos n'est pas de prendre partie pour l'une ou l'autre rligion / spiritualité. Je regrette simplement l'hypocrisie religieuse exprimées dans certaines oeuvres.

Ainsi, curieusement, on ne voit jamais de Chrétien borné méprisant et condescendant à l'égard de tous ceux qui ne pensent pas comme lui et se montrant à l'occasion violent, face à des philosophes païens exprimant vertu, calme, connaissance et contrôle de soi.

Une pareille confrontation, contraire aux habitudes hollywoodiennes, correspondrait pourtant aussi à une certaine réalité.

Bien-sûr, les valeurs des années 50 correspondent aux mentalités d'une époque et d'un public donné. Tout cela ne m'empêchera pas de visionner un film tel que "Le calice d'argent" et même d'y prendre plaisir. Je trouvais juste intéressant de profiter du sujet de ce type de film pour débattre de questions de société.


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De droudrou, le 24 septembre 2008 à 19:56

Laurent ! Tu continues sur ton terrain glissant ! Les guerres de religion, c'était quoi ? Donc, pour rappeler à tout un chacun une des règles de ce site : on évite de s'aventurer sur ce genre de propos. Et pour te changer les idées, je t'invite à regarder ce beau film de Spielberg, La liste de Schindler

Néanmoins, je vais rester dans le cinéma avant d'aller terminer de regarder mon troisième épisode du Parrain. Je t'invite à regarder deux films autres que celui cité ci-dessus : Exodus et La porte du soleil. Quand ce sera fait, tu inverseras les situations exprimées et tu te pencheras sur un des nombreux problèmes de notre monde…


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De DelaNuit, le 25 septembre 2008 à 11:06

Je vous félicite Droudrou pour votre appel au calme, alors que l'un de nos camarades m'insulte et qu'un autre se montre gratuitement narquois… sans pour autant élever le débat par la moindre argumentation.

Sans doute est-il des sujets "glissants" qu'il vaut mieux éviter sur un forum tels la religion ou la politique… Mais que faire quand ledit sujet est celui du film dont on parle ? Vu que nos points de vue sur les questions de société dépendent souvent de nos opinions religieuses ou politiques, sommes-nous condamnés à ne parler des films que dans leur forme et non dans leur fond ? La question reste ouverte.

Quoi qu'il en soit, les réactions me laissent perplexe : en effet, je comprendrais de recevoir une vollée de bois vert si je faisais l'apologie d'une religion en en méprisant une autre. Or, je me suis contenté de déplorer un manichéisme réducteur et de prôner un respect égal pour toute forme de spiritualité, sans prendre parti. Ce n'est pas la même chose ! Que l'on m'explique où est le mal ?

Je consatate surtout que certains ont des difficultés à accepter qu'on ne pense pas comme eux, ce qui se rapporte peut-être davantage à des questions d'égo qu'aux sujets de discussion ?

En effet, je ne vois pas quel mal il y a à rappeler en l'occurence l'intérêt des modes de pensée pré-chrétiens, alors que toute notre philosophie occidentale se nourrit encore des écrits de Platon, Socrate et compagnie – y compris les écrits des pères de l'Eglise.

Quand au symbolisme de la mythologie gréco-romaine, n'est-il pas constamment présent dans notre langage et nos expressions ?

Bien des Chrétiens – y compris des Papes – ont d'ailleurs vu dans cette spiritualité ancienne non pas de simples bêtises haïssables mais la préfiguration d'idées qui ont été ensuite développées par le Christianisme. Si ça n'était pas le cas, les statues des anciens dieux n'auraient pas l'honneur de remplir la moitié des salles du musée du Vatican…

Pour en revenir aux films que vous citez, j'en ai vu deux, que je trouve excellents, car justement, ils ne sont pas manichéens :

Dans La liste de Schindler, c'est bien un Allemand opérant au milieu des nazis qui sauve des enfants juifs, sans pourtant aucune intention de se convertir au judaïsme.

Dans Exodus, nous sont exposés de nombreux cas humains : des anglosaxons chrétiens sont touchés (telle Eva Marie Saint) par le sort des réfugiés juifs dans les camps alors que d'autres y sont indifférents. On voit des Musulmans pressés d'en découdre avec leurs ennemis héréditaires alors que le cheikh interprété par John Derek se montre désireux de voir dans sa vallée de Jezréel les Musulmans et les Juifs vivre en paix. Quant aux Juifs eux mêmes, certains luttent pacifiquement pour la constitution d'un Etat hébreux alors que d'autres (Sal Minéo) rejoignent des groupes terroristes pour lutter par la violence.

Cette multiplicité de comportements n'affaiblit pas le film, au contraire il renforce son propos en le rendant plus réaliste, plus crédible.

Alors pourquoi des films relatant les débuts du Christianisme dans un monde païen ne montreraient-ils pas une semblable multiplicité des valeurs et de comportements, avec de la bienveillance mais aussi de la bêtise et de la violence des deux côtés ?

Cela ne pourrait – me semble-t-il – qu'améliorer des scénarios trop réducteurs par leur manichéisme et contribuer à former des esprits plus ouverts. Tel était mon propos. Et si je suis ridicule ou haïssable en exprimant de telles idées, soit, j'assume…


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De droudrou, le 25 septembre 2008 à 11:35

De fait, je l'ai fait exprès d'orienter vers ces deux choix que sont Exodus et la Porte du soleil parce que l'un et l'autre racontant les mêmes évènements mais vécus dans chaque camp et en sachant que la situation de base historique n'a pas changé mais que c'est de la façon dont on la raconte qu'on la fait percevoir à autrui. Culturellement, jusqu'à une certaine période, tout ce qui avait trait à un peuple oprimé qui défendait ses frontières en réalisant des frappes préventives rencontrait une opinion favorable mais quand aujourd'hui les évènements se retournent, on souhaiterait que ce soit l'autre qui trouve enfin une solution à des problèmes que l'on occultait au gré des courants de pensée et au gré des courants de l'information !

D'un côté comme de l'autre, il y a des gens "bons" et d'un côté comme de l'autre, il y a des "crapules" et quand la poudre parle, elle frappe toujours du côté où il ne faut pas sachant que l'autre à son tour utilisera le même argument que l'on aura, soi, réprouvé !

Pour répondre plus précisément à une de tes remarques :

Notre société qui est très riche a besoin de connaître des réformes ! Et çà, 'est un argument que l'on entend souvent ! Donc, on se trouve à l'instant "t" où il va falloir concevoir les réformes ! Mais comme on n'a pas de modèle pour pouvoir agir, on se base sur des arguments qui ont déjà existé ! Et on réinvente la poudre ! On ne part jamais à partir de rien pour bâtir ! On se base toujours sur des modèles que l'on remodélise à outrance !

Question : "si Jésus avait vécu et que le flambeau ne soit pas confié à Pierre et à ceux qui ont suivi Pierre, quel modèle ou quelle forme organisationnelle aurait pris la religion chrétienne et comment se serait-elle illustrée vis-à-vis du monde et donc des peuples ? et quel aurait été le plan de sa propagation ? se serait-on battu pour elle de la même façon ?"

Autre question : "face à un peuple corrompu de façon naturelle dans sa vision culturelle du monde, que représente la pensée de Confusius qui prône une qualité de l'environnement sous toutes ses formes ?"

J'ai lu quelques pages hier soir d'un bouquin où le prêtre évoque deux notions : "respect" et "amour" et où il pense sincèrement que déjà respecter l'autre, c'est une manière de pouvoir l'aimer !

Allez, Laurent ! Du nerf, que… Diable !


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De DelaNuit, le 25 septembre 2008 à 16:56

Si "respecter l'autre, c'est déjà l'aimer" ? Je suis assez d'accord. j'irais même plus loin : peut-il y avoir amour sans respect de l'autre ?

Or, respecter l'autre, c'est respecter sa différence d'être ou de penser. Ca ne veut pas dire la partager mais au moins l'accepter sans la haïr ou la mépriser.

On touche là du doigt me semble-t-il (et je parle là d'après mon expérience personnelle, tout le monde n'a pas la même) l'une des contradictions de la religion chrétienne, qui professe l'amour du prochain, mais d'un autre côté induit chez certains chrétiens (pas tous heureusement !) un refus des différences.

Ayant eu l'occasion pendant ma carrière d'accompagner dans leurs recherches d'emploi des jeunes en difficulté, j'ai ainsi pu constater que certains se trouvaient dans le ruisseau parce qu'ils avaient été reniés et chassés par leurs parents, bon chrétiens au demeurant, ayant refusé d'accepter par exemple la grossesse de leur fille non mariée ou l'homosexualité de leur enfant. D'autre méprisent les adeptes de religions étrangères au monde judéo-chrétien.

Comment peut-on concilier cela avec un idéal d'amour fraternel, et donc de respect de l'autre ? Il me semble que l'amour, et donc le respect, de l'autre n'est pas difficile quand l'autre a les mêmes fonctionnements que soi et que l'effort ne prend tout son sens que dans les cas où l'autre est vraiment différent…

Sur votre question concernant la diffusion du Christianisme sans Pierre et les Apôtres, je ne sais que vous dire… Je ne suis pas devin… Le Christianisme ne se serait peut-être jamais répendu, et Jésus n'aurait peut-être été qu'un prophète parmi d'autres…

Ceci dit, je pense que le monde occidental allait tout de même vers une conception plus monothéiste de l'univers, car bien des sages de l'époque commençaient à exprimer que les dieux multiples du panthéon païen n'étaient que des visages différents et symboliques d'une seule entité. Peut-être serait-on tout de même monothéistes, mais dans le cadre d'une religion différente.

Pour le Confucianisme, je ne m'eventurerai pas sur ce terrain encore plus glissant car je ne connais pas assez les spiritualités asiatiques pour cela… De plus, j'ignore ce que vous entendez par les termes "peuple corrompu de façon naturelle dans sa vision du monde."

En ce qui concerne les spiritualités orientales, je dirai simplement ceci : le monde change, les Etats-Unis qui étaient hier maîtres de ce monde sont en train de passer la main à d'autres peuples, d'autres pays. Demain, la Chine, le Japon, l'Inde posséderont la puissance économique et politique.

Ces gens dont les philosophies et les spiritualités sont très éloignés de notre judéo-christianisme, il faudra pourtant composer avec eux, traiter, négocier, commercer avec eux, et ce seront eux les plus forts, avides de prendre leur revanche sur l'occident.

Il ne s'agit pas pour autant de renier nos valeurs, mais si nous considérons leurs philosophies et leurs spiritualités avec mépris ou condescendance, nous sommes mal partis !

C'est pourquoi la question du respect des différences, et notamment des spiritualités différentes dont je parlais dans mes messages précédents me semble d'une actualité brûlante.


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De Impétueux, le 25 septembre 2008 à 19:10
Note du film : 3/6

C'est bien hors propos, ce message humaniste, sur un site de cinéma qui ne devrait se soucier que de la forme artistique.

Vive le cinéma engagé quand il est bon (haro sur lui, s'il est mauvais) ! Les péplums d'antan étaient-ils des œuvres militantes chrétiennes ?

Évidemment oui. Et alors ? Le tout est de savoir si Les dix commandements, La tunique et tout le toutim sont de bons films ; si Le calice d'argent est un mauvais film, qu'il disparaisse de nos mémoires…

Mais en aucun cas pour ce qu'il véhicule ! est-ce que, dans l'admirable Cuirassé Potemkine Eisenstein tient un discours équilibré ?

Quelles balivernes !


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De Professeur Morale, le 25 septembre 2008 à 19:55

Il est au contraire très intéressant, ce message !Certains ici semblent se complaire dans leur intelligence soit-disant supérieure à la normale !


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De Lagardère, le 25 septembre 2008 à 20:25

Ami (trop) Impétueux, en toute bonne foi, que le message de Delanuit soit hors propos, peut être, mais le créditer de "balivernes", non…..


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De Impétueux, le 25 septembre 2008 à 20:55
Note du film : 3/6

Mais si, Lagardère, je maintiens balivernes, mais je ne pense pas devoir ajouter à ces propos de bistrots (ou de bobos en vacances dans le Lubéron, si l'on préfère) sur ce site voué au cinéma

En toute franchise, il m'arrive, comme à nous tous, de digresser, de parler politique, religion (ou même gastronomie, ce qui est moins dangereux) : mais quand je le fais, j'ai tort. Nous allons nous envoyer des schrapnells dans la figure sur des sujets qui ne sont pas le fonds du site…


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De fastivon, le 25 septembre 2008 à 22:45

Bien passionnante table ronde où discussion ne tourne pas tant en rond.

Que l'on partage ou non les différentes vues, cela s'avère finalement moins important que l'intérêt que suscitent ici la confrontation des styles et le duel des idées, en parfait accord avec le principe qu'un Seigneur, aussi saigneur soit-il, ne saurait croiser le fer avec un manant.

Il est fort juste de noter que les artistes (Paul Newman dans le cas présent), une fois qu'ils sont devenus riches et célèbres, se mettent à maudire le bifteck qui les avait nourris…

En ce qui concerne le portrait du Chrétien "hollywoodien", il convient de signaler une entorse au formatage indiqué. Du fervent croyant du nom de Cecil B. DeMille en effet, on ne pouvait qu'en "craindre" un parti pris rigoureux et convenu dans ses Croisades (1935). Or il n'en est rien, et contre toute attente c'est l'obscurantisme de rois chrétiens bornés qui est mis en avant pour s'opposer à la tolérance d'esprit d'un sultan tout en sagesse…


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De droudrou, le 25 septembre 2008 à 23:02

Ce qui veut donc dire que tu as vu Les croisades. Donc, ceci mis à part : est-ce que l'investissement en vaut la peine ? Et que faut-il en penser si on fait une comparaison avec, par exemple, Kingdom of Heaven ? Et éventuellement, as-tu d'autres titres à proposer ?


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De Torgnole , le 25 septembre 2008 à 23:13

Si c'est pour se mettre dans des états pareils, faut arrêter la religion et se mettre à quelque chose de plus sain, l'alcool par exemple où les champignons hallucinogène, apparition de la vierge garantie…


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De fastivon, le 25 septembre 2008 à 23:16

Réponse à Droudrou. Je ne saurais dire… Comment le noter ? 3 c'est trop sévère, 4 c'est un peu beaucoup pour quelque chose qu'on ne regardera pas deux fois. Il faut évidemment se placer dans le contexte de l'époque, et ne pas oublier qu'on regarde un film datant de 3/4 de siècle. En fait, il vaut surtout pour la présence des femmes fatales chères à DeMille. Sinon, la jaquette pourra toujours servir à embellir davantage l'emplacement péplum de sa vidéothèque personnelle… (Je n'ai pas vu Kingdom of Heaven… Gladiator et les autres m'ont suffi…)


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De droudrou, le 26 septembre 2008 à 07:38

Torgnole, mon vieux ! Faut pas te mettre dans des états pareils ! Surtout que voilà le week-end ! Par contre, d'accord : va aux champignons !


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De DelaNuit, le 26 septembre 2008 à 10:11

C'est bien hors propos, ce message humaniste, sur un site de cinéma qui ne devrait se soucier que de la forme artistique.

En toute oeuvre, il y a la forme et le fond. Apprécier la forme d'un film indépendamment de son fond, c'est une chose. S'interdire sur un site de cinéma de parler d'autre chose que de la forme artistique, cela me semble quelque peu réducteur… n'est-ce pas au contraire l'occasion de débats d'idées ?

Vos interventions sur Salo de Pasolini par exemple ne concernaient pas que la forme du film me semble-t-il… Et elles étaient fort intéressantes.

L'homme n'est-il pas un être en progression ayant besoin de constantes remises en questions pour évoluer ? Doit-il au contraire se figer sur des points de vue définitifs ? Cela me donne froid dans le dos !

Par ailleurs, je ne pense pas qu'un message humaniste quel qu'il soit, où qu'il soit, se trouve hors de propos.

Maintenant pardonnez ma philosophie à deux sous qui vous semble issue du "café du commerce". Je pense qu'il vaut mieux exprimer des idées, même maladroitement, que se drapper dans une supériorité "au-dessus de tout".

J'exprime ce que je ressens avec sincérité pour échanger des idées avec les autres mais je ne prétends pas m'ériger en philosophe maître à penser. Comme disait Ava Gadner : "Au fond vous savez, je ne suis qu'une fille de ferme !"

Et puis si les discussions sur ce fil vous agacent et que vous ne souhaitez pas y participer, vous n'êtes pas obligé de les lire… Il y a bien d'autres films à commenter…


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De droudrou, le 26 septembre 2008 à 11:44

Tiens, Laurent : c'est bête, je n'ai plus tes coordonnées autrement je t'aurai communiqué un test à réaliser ! A plus forte raison après ce que tu nous a écrit.


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De Impétueux, le 26 septembre 2008 à 16:17
Note du film : 3/6

J'ai dû mal m'exprimer, DelaNuit : je ne conteste pas que l'on parle des idées développées dans un film, qu'on se les approprie, les conteste, les célèbre, les moque, etc. Je ne serais pas, sinon, en accord avec ce que j'écris à longueur d'écran.

Mais encore faut-il rester dans le film : si l'on évoque un péplum des années Cinquante, il me semble assez vain de ne pas y trouver le relativisme moral d'aujourd'hui qui veut que toutes les religions se valent. si l'on regarde un western de la même époque, on ne va pas s'étonner que les cow-boys soient les gentils et les Indiens les méchants…


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De DelaNuit, le 26 septembre 2008 à 17:23

Certes, mais un certain nombre de western des années 50 expriment déjà une vision plus nuancée des indiens, et un certain nombre de films d'aventure de la même époque expriment aussi une ouverture vis à vis des autres religions et/ou spiritualités (tels Les vikings ou L'odyssée du Docteur Wassell que je citais).

Mais vous avez raison, il faut garder en tête l'époque à laquelle les films ont été tournés et leurs mentalités dominantes. Et comme je le disais aussi, tout cela ne m'empêchera pas, vu que j'aime les peplums, d'acquérir Le calice d'argent quand il sortira.


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De Lagardère, le 26 septembre 2008 à 20:02

Ami Impétueux, je ne sais pas quelle est votre fonction réelle au sein de ce site et je suis tout à fait profane en informatique. Mais ne serait 'il pas possible "d'élargir" ce site en ouvrant, justement, un espace pour des échanges d'idées contradictoires qui seraient nées sur le fil d'un film ?

Car j'ai pu remarqué, au fil de vos centaines de messages à tous, des digressions que vous déplorez et qui sont pourtant plus que captivantes ! Et j'ai pensé à plusieurs reprises qu'il était bien dommage que des échanges de qualité restent sans suite, sous prétexte QUE…..Je m'avance peut être dans le vide, et vous redis mon ignorance totale de l'informatique. Mais quand je vois, d'une part, ce qui a été fait sur ce site et, d'autre part, ce qui pourrait y être développé en marge, je pense que ça vaut le coup de poser la question…


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De droudrou, le 26 septembre 2008 à 22:04

La question a déjà été posée à différentes reprises et surtout dès l'instant où des "nouveaux" commencent à manifester des velléités à voir élargir le cadre de nos discussions. Pour l'instant et tel que le site est conçu ce n'est pas possible. Quant à imaginer apporter certaines modifications, ça remettrait la conception générale en cause.


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De Impétueux, le 26 septembre 2008 à 23:07
Note du film : 3/6

En fait, ce qui serait déjà bien, ce serait d'avoir des espaces consacrés à des genres (le western, l'épouvante, le dessin animé), à des acteurs (Humphrey Bogart, Claudia Cardinale, Noël Roquevert) et à des réalisateurs (Roberto Rossellini, Jean-Paul Civeyrac, jean Loubignac) et à des courants du cinéma (néo-réalisme, Nouvelle vague, Qualité française)…

Je suis plus réticent à l'idée d'ouvrir des espaces consacrés à l'Histoire, à la Religion, à la Politique sans vrai rapport avec les films… Nous nous écharpons déjà assez comme ça…

Et, pour vous renseigner pleinement, Lagardère, ni Droudrou, ni moi, qui, grâce à une faveur imméritée et inexplicable des Supérieurs Inconnus (ceux dont on ose à peine chuchoter le nom, même au fin fond de la septième enceinte obscure, par une nuit sans lune) avons été nommés modérateurs (avec capacité de rectifier ou d'effacer des messages – et Dieu sait si nous avons du boulot !). Fous que nous serions si, de notre microscopique position, nous prétendions imposer à nos Maîtres un dévoiement pareil de ce site…

Le suggérer…peut-être… du bout des lèvres et en tremblant…


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De Lagardère, le 27 septembre 2008 à 12:28

De Impétueux, le 12 septembre à 16:55

Oh là ! Je n'ai peur de pas grand chose, Lagardère….

Ce pas grand chose, c'était donc eux…Mais qui sont ces cerbères qui font trembler Crocodile Dundee ??


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De PM Jarriq, le 27 septembre 2008 à 13:12

Amusant de constater qu'un fil que j'ai innocemment inauguré, sur un film oublié de tous depuis bien longtemps, ait pu susciter autant de réactions, dont certaines aussi virulentes ! C'est Paul Newman, qui serait surpris…


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De droudrou, le 27 septembre 2008 à 14:44

La pièce était plongée dans une demi-obscurité.
Derrière un large bureau ministre, on apercevait une silhouette d'homme dont on distinguait avec peine les traits. A quelques pas, un large divan de cuir sur lequel avaient pris place ses deux consiglieris, AlHolg et Dumbledore.

  • Approchez ! Approchez ! – la voix était quelque peu éraillée – N'ayez pas peur ! Dites-moi vite la raison de votre visite !

A pas lents, deux hommes s'approchèrent du bureau. L'un, assez grand, était chauve autant l'autre avait été largement pourvu par la nature

  • Je… euh… – entonna une voix hésitante – Je…

La silhouette derrière le bureau marqua un geste d'agacement :

  • Parlez, mes amis ! N'hésitez pas ! Vous avez demandé à me rencontrer ! Mes conseillers et moi sommes là pour vous écouter ! Je suppose que vous êtes venus pour me parler du site !
  • Oui, Don Spontex !
  • Ah ! Je vous reconnais, vous ! Vous êtes Impétueux !
  • C'est cela, Don Spontex !
  • Et vous, vous êtes Droudrou !
  • Je… euh… je… – il était clair qu'avec de telles explications on pouvait aller nettement plus loin…
  • Parlez sans gêne, mes amis ! Si mes conseillers et moi pouvons faire quelque chose, nous le ferons, vous le savez bien !
  • Eh bien, Droudrou et moi, à la suite d'interventions diverses de certains contributeurs du forum…
  • Oui ! Je sais ! Dieu sait tout ! Dieu voit tout ! Je parcours chaque jour en présence de mes deux conseillers les échanges divers qui émaillent notre site !
  • Nous aimerions que diverses rubriques supplémentaires soient créées pour pouvoir diversifier nos conversations… – poursuivit Impétueux.
  • Et nous engueuler un peu plus les uns les autres – surenchérit le dénommé Droudrou.
  • Mes bons amis, je sais que je peux compter sur vous quand il s'agit de débarrasser le site de messages encombrants et inconvenants…

Les deux compères se regardèrent d'un air satisfait tandis que Don Spontex continuait :

  • Mais comme vous le savez, sur ce site, chacun vient faire son cinéma et quand je vois déjà les échanges qui peuvent concerner des sommités comme monsieur Jean-Luc Godard, mes conseillers et moi, nous nous sommes posés la question de savoir si nous pouvions nous permettre d'ouvrir plus largement DVDToile.com…

Là, le visage de nos deux compères vira au livide…

  • et dès l'instant où vous bifurquez sur la religion ou la politique et que votre camarade Jipi vient en rajouter une couche tandis que glosent Urspoller et Lagardère…
  • Urspoller ! Lagardère ! Même combat ! Ca rime !
  • Droudrou, un peu de tenue que diable ! Votre humour fait déjà fuir la moitié de nos contributeurs… – la phrase semblait sibylline mais prononcée d'un ton uniforme elle devenait une menace… – Néanmoins, mes conseillers et moi allons réfléchir à votre demande ! Allez dans ma paix ! – d'un geste désinvolte, il leur avait exprimé que l'entretien était terminé.

Nos deux compères s'étaient approchés et avaient baisé une main vite retirée par Don Spontex, avant d'être rapidement reconduits vers la sortie par les deux conseillers du Don…

  • Alexandre !
  • Oui, padrino !
  • Tu verras ce que tu peux faire ! Ils m'emmerdent… mais si on peut leur faire un petit plaisir, ils nous laisseront tranquilles quelques temps ! Vois Vincentp, il nous a déjà rendu quelques services…
  • Oui, padrino ! Ce sera fait, Don Spontex !

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De Lagardère, le 27 septembre 2008 à 17:32

Et ben voilà !….Un peu d'humour ! Merci droudrou de dédramatiser ce que Pm Jarriq, que je salue, appelle des réactions virulentes. Il n'y a rien , là, de trés virulent, Monsieur. Juste des hommes de bonne volonté et aux caractères différents qui ont des choses à dire dans un espace un peu trop étroit pour la passion qui les anime….Moi, j'ai remarqué, comme vous surement, que c'était les crétins qui envahissaient notre espace vital ! Alors, quand des gens intelligents ont des choses à dire, il faut ouvrir les portes et pousser les murs…Dvd Toile est un site de fin de soirée : Il faut qu'il passe en Prime Time !


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De silverfox, le 27 septembre 2008 à 18:16

Etrange coïncidence de nous voir gloser sur ce premier rôle de Paul Newman, alors qu'il y a quelques minutes l'on apprenait que l'acteur venait de tirer sa révérence.


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De PM Jarriq, le 27 septembre 2008 à 18:34

Le mot "virulent" n'avait rien de péjoratif. Au contraire. Je trouvais amusant de voir tant de passion se déchaîner autour d'un film aussi anodin. Enfin, moins anodin aujourd'hui, jour de la mort de Paul Newman. Coïncidences…


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De Impétueux, le 27 septembre 2008 à 20:31
Note du film : 3/6

Il ne me semblait pas non plus que le terme virulent employé par PMJarriq était agacé, moins encore agressif…

Cela posé, nous nous retrouvons, une fois encore sur l'éternelle question des digressions : un message sur un film peut entraîner d'exceptionnelles dérives et le camarade qui s'est fendu d'un commentaire structuré et intelligent voir sa prose recouverte par des tonnes de messages qui ne sont pas forcément ineptes (mais peuvent l'être) qui recouvrent graduellement son effort de présentation.

Il se trouve que Le calice d'argent n'avait pas donné lieu à des assauts d'érudition et de pertinence cinématographiques, mais les messages ont quitté depuis plusieurs jours ses rivages…

Seulement,autant je vois comment on pourrait créer un espace Newman, par exemple, et l'enrichir de nos regrets, au jour de sa disparition, autant je me demande comment un forum pourrait se constituer in abstracto autour d'une idée, d'une opinion, d'une réflexion…ça part toujours sur un aspect d'un film : c'est à ce moment-là que nous devrions convenir d'aller sur un espace adéquat – s'il existait ! -.


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De PM Jarriq, le 11 janvier 2009 à 20:50

Voilà que ce Calice d'argent, qui déclencha tant de messages va bientôt sortir en zone 1, en même temps que quelques autres Paul Newman. Si When time ran out et The Helen Morgan story ne semblent pas indispensables, on retrouve l'intrigant remake de Rashomon, resitué au Mexique : L'outrage. De grands pans oubliés depuis des années, de la carrière d'un grand comédien, vont être remis en lumière.


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