![]() Halle Berry possède plusieurs atouts pour réussir une brillante carrière cinématographique. Elle est belle, dynamique, intelligente et c'est une femme de couleur. Comme souvent pour les actrices, (doit-on le déplorer ?), c'est avec le premier de ces atouts qu'elle s'est faite connaître. Reine ou dauphine de beauté avant 20 ans, puis mannequin, elle étudie le journalisme (une vocation ?) puis la comédie. Elle se produit dans des spectacles musicaux à Chicago et obtient ses premiers rôles dans des séries télévisées. En 1991, elle débute véritablement au cinéma dans le film de Spike Lee, Jungle Fever dans lequel elle est la partenaire (dans un rôle de droguée) de Wesley Snipes et Samuel L. Jackson Les rôles secondaires vont s'enchaîner, où "l'anatomie" est souvent l'argument principal : Le Dernier samaritain (1991) de Tony Scott où elle est une strip-teaseuse, Boomerang (1992) dans lequel elle est la faire-valoir d'Eddie Murphy, La Famille Pierrafeu (1994) dans le rôle d'une Sharon Stone (impayables scénaristes de Brian Levant) courte vétue, époque oblige. En 1994, elle refuse de jouer Annie Porter dans Speed, film qui sera déterminant dans le décollage de la carrière de Sandra Bullock. Jusqu'ici cantonnée dans un registre plutôt léger, elle commence néanmoins à interpréter des personnages dramatiques dans le peu convaincant Losing Isaiah (1995) de Stephen Gyllenhaal aux côtés de Jessica Lange. On la découvre également femme d'action dans l'Ultime décision (1996) de Stuart Baird avec Kurt Russel et Steven Seagal. Mais c'est le succès de X-Men (2000) de Bryan Singer qui lui permet, avec son rôle de Storm/Ororo Munroe qu'elle reprendra dans la "sequel" de 2003, d'obtenir une réelle notoriété. Laquelle est confirmée par sa participation, l'année suivante, à la spectaculaire Opération Espadon de Dominic Sena dans lequel elle partage la vedette avec John Travolta et Hugh Jackman. Flash-back : en 1999, Halle s'était vu confier le rôle titre dans le téléfilm Introducing Dorothy Dandridge qui évoque la première actrice noire américaine, nominée pour l'Oscar de la meilleure actrice en 1954. Etait-ce un signe ? Halle Berry remporte cet Oscar en 2002 (face notamment à Nicole Kidman récompensée l'année suivante) et une certaine forme de consécration hollywoodienne. Elle les doit à son interprétation de Leticia Musgrove, la femme d'un prisonnier exécuté par Hank Grotowski (Billy Bob Thornton) dont ce dernier tombe amoureux dans A l'ombre de la haine (2001) de Marc Forster. D'autres aspects de sa personnalité se font jour à cette occasion : sa détermination à décrocher ce rôle, convoité par la plupart des actrices noires ; la sollicitation plus intense de la part des media rend également plus manifeste le fait qu'elle n'est pas seulement "un corps sain (!)" mais aussi "un esprit sain". Et l'on est séduit par cette belle et rare complémentarité, d'autant que la couleur de peau de l'actrice peut faire croire, dans l'imaginaire bonne conscience états-unienne, au succès du modèle social et racial américain. Halle Berry peut donc, à présent, jouer de toutes les cordes de son arc et devenir une James Bond's girl séduisante mais respectée dans le dernier épisode en date de la série réalisé par Lee Tamahori : Meurs un autre jour (2002) et voir sa participation à X-Men 2 être mieux étoffée artistiquement (et, accessoirement (!), aussi financièrement). Très prisée, donc très occupée, l'actrice tourne actuellement deux nouveaux films et est retenue pour trois autres projets. La starlette est devenue une star. Nul doute que son talent d'actrice s'affirme encore au cours des prochaines années. AlHolg ''<u>Récompenses :</u> "Emmy Award", "Golden Globe" et Screen Actors Guild Award 2000 de la meilleure interprète pour le téléfilm Introducing Dorothy Dandridge "Oscar", "Ours d'argent" berlinois et Screen Actors Guild Award 2002 de la meilleure actrice pour Monster's Ball '' |
Le courage de Berry
Ou son sens de l'humour. Trois ans après son "Oscar", Halle a, en effet, déclaré vouloir se rendre à la 25e cérémonie des Razzie Awards où elle a toutes les chances de recevoir une "Framboise d'or" de la pire actrice pour son interprétation dans Catwoman.
Les artistes à avoir adopté, dans le passé, une attitude identique se comptent sur les doigts d'une main : le réalisateur Paul Verhoeven (Showgirls) et l'acteur Tom Green (Va te faire foutre Freddy). AH
Les 25e Razzies "aiment" Berry
C'est, en effet, l'actrice et son film, Catwoman, qui sont les plus cités pour recevoir les amères récompenses décernées le 26 février prochain. Juste derrière, avec six nominations, on trouve Alexandre d'Oliver Stone.
Côté acteurs, l'habituel Ben Affleck (également sélectionné pour la catégorie "pire couple") figure aux côtés de George W. Bush, retenu pour sa prestation involontaire dans Fahrenheit 9/11.
A suivre. AH
Qui est l'assureur de Berry ?
Pas Richard, encore moins Jules mais Halle, Halle Berry. Après s'être fracturée le bras pendant le tournage de Gothika (elle s'était également blessée à l'oeil pendant Die Another Day), voilà qu'elle percute un équipement de plateau pendant une scène de poursuite de Catwoman et doit être conduite à l'hôpital. Rassurez-vous (si vous en avez besoin !), elle va bien et a déjà pu reprendre son rôle. AH
tournage : le choix de Catwoman arrêté
Après Michelle Pfeiffer, qui a tenu le rôle dans Batman, le Défi de Tim Burton (1992), Ashley Judd qui tenait la corde pour endosser le costume, et Nicole Kidman qu'une rumeur mettait en lice, c'est finalement Halle Berry qui doit incarner le personnage de Catwoman dans le film qui lui est consacré par la Warner et dirigé par le français Pitof sur un scénario de John Rogers, Mike Ferris et John Brancato. Halle Berry sera la seconde femme noire dans ce rôle après les apparitions d'Eartha Kitt dans la série TV des années 60.
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