Je crains fort d'être en porte-à-faux avec le dénommé Zedman ! L'invulnérabilité de Bruce Willis m'a bien fait rire… aux mauvais endroits. Qu'ils sont maladroits, les méchants, dites donc ! La vague promesse de nous parler des paris illégaux au football – en soi un thème intéressant, facile à transposer à d'autres sports surtout s'ils portent le même nom – n'aboutit qu'à quelques clichés sur les méchants propriétaires d'équipes. Le coup du lancer final de ballon à dos de cheval est tellement gros qu'on se demande si les scénaristes ne sont pas des abonnés de la fumette. Certes, il y a la mort prématurée de Halle Berry qui surprend un peu, mais justement : après, on attend que le soufflé lève enfin… au lieu de quoi, poursuites en bagnoles et fusillades convenues se succèdent sans surprise. De tous les films de Tony Scott que j'ai vus, c'est celui qui fait le plus « peinture à numéros ». Du coup la virtuosité technique du monsieur – indéniable – s'exerce sur du vide pour notre plus grand déplaisir.
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