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Sujet : Ridicule !


De Xaintrailles, le 3 avril 2008 à 14:45
Note du film : 1/6

Albert Préjean, qui est parfait dans La Vie de plaisir, est complètement ridicule en Maigret.


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De Impétueux, le 22 juin 2011 à 18:39
Note du film : 0/6

Mais quelle horreur ! Mais quel film catastrophique, pas même doté du charme indéfinissable du nanar, film involontairement comique ou grotesque, qu'on prend un certain plaisir trouble à voir, mais affligé de la condition de l'insipide navet, mauvais, mauvais du début à la fin, à peine supportable, et dont rien ne surnage que la pesanteur de l'ennui !

Déjà le DVD est une catastrophe ; une des pires reproductions de VHS qu'il m'ait été donné de voir ; on sait bien que la collection Gaumont à la demande prévient assez franchement l'acheteur que le film est présenté sans aucun nettoyage et amélioration ; la copie offerte vaut donc ce que vaut la matrice initiale ; et celle-là n'est pas jolie à voir… on est au même niveau que dans du René Château.

Mais ce qui est inquiétant, c'est que Château a, depuis quelques années, cessé de présenter des films de réalisateurs de qualité pour se cantonner dans le deuxième (ou troisième) rayon, et ce qu'on supporte avec agacement, mais résignation pour des œuvres (?) de Georges Lampin, Léonide Moguy ou Claude Boissol, on est beaucoup moins prêt à l'admettre pour Julien Duvivier, Max Ophuls ou Jean-Pierre Melville ; j'appréhende donc vivement mes prochaines visions de Carnet de bal, de De Mayerling à Sarajevo ou de Deux hommes dans Manhattan, acquis dans cette collection.

Qu'est-ce que Richard Pottier, le réalisateur de ce Picpus infâme ? Je connaissais de lui l'amusant et insignifiant Mademoiselle Swing, témoignage d'un cinéma intemporel et léger tourné pendant la guerre (1942) et deux bons films, Barry et l'excellent Meurtres ; il s'est ensuite beaucoup consacré à la voix de caramel dur de Luis Mariano, parce qu'il faut bien vivre (Violettes impériales, Le chanteur de Mexico). Une carrière qui n'a rien d'antipathique.

Maigret incarné par Albert Préjean ? Là, je suis plus circonspect. Le côté gouape, grande gueule à qui on ne la fait pas, prolo au coup de poing facile et au parler faubourien n'est pas du tout, vraiment pas ce qui convient pour le lourd commissaire au verbe rare, au pas mesuré. Je n'ai vu ni Pierre Renoir dans La nuit du carrefour, ni Harry Baur dans La tête d'un homme, mais je les crois beaucoup plus ressemblants, comme le seront, plus tard Jean Gabin, Bruno Cremer, voire Jean Richard.

Et de fait Albert Préjean est épouvantable, bondissant, glapissant, titi parisien sans mesure et sans profondeur, apparaissant comme décalé et mal à l'aise à chaque fois qu'il fait mine de réfléchir devant son patron à la Police judiciaire (Antoine Balpêtré, remarquablement mauvais pour une fois). Il est affligé comme second d'un Gabriello aussi effrayant que d'habitude, c'est-à-dire au fin fond de la nullité. Jean Tissier fait deux brèves apparitions, sauvant à peu près sa mise. Et c'est tout…

Et puis, et c'est sans doute ça le pire, le film est traité comme une énigme à résoudre ; je sais bien que Delannoy a fait à peu près la même chose avec Maigret tend un piège et Maigret et l'affaire Saint-Fiacre, montés comme le sont, à la même époque, les enquêtes des Cinq dernières minutes, lorsque le commissaire Bourrel (Raymond Souplex) comprend en s'exclamant Bon sang, mais c'est bien sûr ! qui est le coupable. Mais dans les films de Delannoy, il y a aussi, et sacrément bien vues, des atmosphères, celle du Marais d'avant les bobos dans le premier, celle du Bourbonnais dans le second.

Parce que Simenon, dont est tiré Picpus (l'ai-je dit?), c'est avant tout cela : une ambiance, lourde, poisseuse, enveloppante. On disait de lui qu'il était bien meilleur dans la peinture des états que dans celle des actions, ce qui est très juste. Et dans le pauvre film de Pottier il n'y a qu'une succession de péripéties invraisemblables et mal agencées, difficiles à suivre et terriblement ternes. Je songe à une autre catastrophe cinématographique, 120, rue de la Gare de Jacques Daniel-Norman avec le très médiocre René Dary qui interprète (!) un autre policier vedette, Nestor Burma. Picpus est peut-être, sans doute encore pire…


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De riccardo, le 22 juin 2011 à 21:03

A.Prejean est tres bien en Maigret ,malheureusement la copie dvd est mauvaise .. D'ailleurs ce film eut un certain succes sur les écrans . R.Pottier fut assistant de Stenberg mais l'essentiel de sa carriere s'est déroulé en France . A noter des films excellents : Si j'étais le patron 1935/ Fanfare d'amour 1935 : comédie délirante avec F.Gravey et Carette:/ Un oiseau rare 1935,encore une superbe comédie avec Dearly, Brasseur./ La ferme aux loups1943 av les débuts de M. Carol. Notons aussi "Les révoltés de Lomanach,1953 superbe film d'aventures avec A.Nazarri diffusé sur canal.


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De Impétueux, le 22 juin 2011 à 23:10
Note du film : 0/6

Comme d'habitude Riccardo, aucune démonstration, aucune argumentation. Albert Préjean est très bien en Maigret… Mais qu'est-ce que vous connaissez en Maigret, qu'est-ce que vous connaissez en Simenon, qu'est-ce que vous connaissez en quoi que ce soit, d'ailleurs ? A part d'énumérer des films, que vous n'avez sûrement pas vus, et que tout un chacun peut aller chercher sur Imdb, qu'est-ce que vous balbutiez ici, à part de dire que tel ou tel nanar est passé sur une chaîne du câble en 1993, ou en 2005 ?

Vos messages ne riment à rien… Quel ennui, vos scories, sur le site… !


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De Dan1959, le 10 septembre 2011 à 00:00

Je suis un "fou" de Simenon, j'ai pratiquement tout lu en édition originale, je collectionne, et bien non, je ne suis pas d'accord, Albert Préjean a son style, Gabriello me fait rire aux éclats avec sa diction incroyablement mauvaise, mais l'atmosphère y est ! je vous l'affirme ! Alors oui, Simenon n'appréciait pas trop tous ces "Maigret", mais il aimait bien l'argent qu'ils lui rapportaient n'est ce pas… Harry Baur est très touchant dans "la tête d'un homme", Charles Laughton me surprend dans "l'homme de la tour eiffel", j'adore Jean Richard, Gabin fidèle à lui même qui rencontra Simenon sur les tournages, j'aimerais revoir "la nuit du carrefour" un de mes Maigret préféré, je l'ai vu il y a bien longtemps mais ne me souvient que de quelques scènes vaguement… pourvu qu'il ressorte !!! Et "le chien jaune" quelle merveille !!


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De Impétueux, le 10 septembre 2011 à 23:26
Note du film : 0/6

Ah bon, Dan1959, vous avez pratiquement tout lu en édition originale de l'oeuvre de Georges Simenon ? Près de 200 romans, plus de 150 nouvelles sous son nom, le double sous la large vingtaine de pseudonymes qu'il employa ?

Vous avez lu tout ça ? Peste ! J'apprécie…

Moi qui ai lu beaucoup moins que vous – mais tout de même beaucoup – je crois, à la longue que l'univers de Simenon est à peu près aussi inadaptable au cinéma que celui de Marcel Proust ou d'Albert Cohen ; on peut, bien sûr, adapter l'anecdote ou placer en figure de proue le personnage ; mais Jules Maigret a une autre épaisseur que Miss Marple ! En d'autres termes, on se fiche complètement de la résolution de l'énigme, dans les romans, et on en fait la pierre de touche dans les films : c'est là toute la question.

Simenon, c'est un miraculeux talent de romancier, un type qui vous prend dès la première ligne, quel que soit le lieu où il situe son intrigue, quel que soit le milieu qu'il montre ; c'est absolument inexplicable, ça ne correspond en rien à tout ce que la littérature occidentale a pratiqué pendant des siècles : il y a d'autres auteurs qui vous tiennent haletant, mais au moyen de péripéties merveilleuses et incroyables (Eugène Suë, Gaston Leroux) ; Simenon, c'est bien au delà…

Il est à peu près admis par tous les critiques qu'Albert Préjean a été un des plus mauvais Maigret de l'histoire du cinéma, et que Pierre Renoir et Harry Baur ont été parmi les meilleurs.

Ça vous laisse tout à fait le droit, bien sûr, d'apprécier le côté énervé et vibrionnant de Préjean, que je ne tiens pas en haute estime, malgré Sous les toits de Paris, L'alibi et Princesse Tam-Tam où il est facilement écrasé par ses partenaires ; quant à Gabriello, si ses bafouillages vous font rire vraiment, c'est assez curieux…


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De Gilou40, le 11 septembre 2011 à 00:53

quant à Gabriello, si ses bafouillages vous font rire vraiment, c'est assez curieux…



Gabriello

Voilà bien un acteur qui, à l'instar de Orane Demazis, est mauvais comme un cochon. Sa diction, bien sur. Mais aussi son jeu de "gros" transpirant. Pourtant, regardez ce qu'il apporte aux Bas-fonds de Renoir. Souvenez vous, dans L'assassin habite au 21, de sa fièrté devant ses collègues policiers, pour avoir offert une petite casserole à sa femme. Puis de sa rencontre avec Bussières, perché sur son lampadaire. Pour ne citer que ces apparitions là. Dire qu'il me fait rire aux éclats, peut-être pas. Mais c'est toujours bon de le voir. Je le juge incontournable. Comme tous les "gros" de l'époque : Alerme, Léon Bellieres, Paul Dullac Temerson et un cran au-dessus, Charpin. Et loin des "gros", Victor Francen, Demazis, Charles moulin, Gabriello, Jenny Hélia, André Fouché sont aussi des bizarreries cinématographiques dont le cinéma n'a pas su se passer et quelque part, tant mieux..


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De Impétueux, le 11 septembre 2011 à 18:37
Note du film : 0/6

Gabriello, est d'autant meilleur qu'il est bref. Toutes séquences cumulées, son rôle, dans L'assassin habite au 21 ne doit pas dépasser, montre en main, trois minutes. Admirons aussi combien son épouvantable vulgarité convient à l'admirable Partie de campagne de Jean Renoir.

Au delà, je le trouve personnellement insupportable. Et plus il est utilisé, plus il est mauvais (par exemple dans la piteuse Tour de Nesle du faiseur Abel Gance). Et dans Picpus, comme adjoint de Maigret-Préjean, il abonde…

Hélas !


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De chouan29, le 11 septembre 2011 à 22:16

Avant de juger mr l'ARROGANT, voyez les films comme le Mannequin assassiné ou Ronde de nuit .

Tulard note que Gabriello est un acteur à redecouvrir Il dit, aussi,pus est un tres bon film ;alors qui a raison … Note 4,5/6


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De dan1959, le 11 septembre 2011 à 22:55

oui, je suis un fichu collectionneur, c'est d'ailleurs un problème…Mais il y a pire que moi ! Ainsi dans un autre registre j'ai tout Monfreid, idem, son écriture m'a "éduqué" ! J'en viens à vous demander si l'un d'entre vous a vu un jour "les secrets de la mer rouge" de Richard Pottier avec Harry Baur et Gaby Basset ?? Je souhaiterais tant le voir même si les critiques ne sont pas géniales … Oui, je suis bon public, et les films qui ne me plaisent pas je n'en parle pas, je n'ai pas la compétence de critique. Bien heureusement, tout le monde n'est pas comme moi, et puis je suis ici pour le plaisir, autour de moi morne plaine, personne ne s'intéresse à ces films merveilleux, pas de chance… Ainsi la diction de Sterling Hayden dans l'ultime razzia "the killing" est époustouflante, je repasse certaines scènes pour arriver à saisir chaque mot, presque impossible !


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De erclgl, le 5 août 2012 à 15:20

J'avoue avoir du mal à comprendre cette hargne concernant Albert Préjean et incidemment Gabriello. Les trois Maigret tournés par Préjean ont eu, pour deux d'entre eux, Simenon lui-même comme scénariste et le troisième a eu Spaak. Par conséquent, je ne crois pas qu'on puisse faire pire à Simenon qu'il n'aimait pas Préjean dans le jour du commissaire puisqu'il a tout de même fortement contribué au film.

J'ai l'impression de relire les critiques des journalistes de Télérama qui n'aiment pas Préjean sous le prétexte qu'il n'a pas résisté aux Panzers …

Sur les films eux-mêmes, qu'ils aient été dirigés par Pottier ou Maurice Tourneur, ils sont franchement distrayants et reflètent parfaitement, autant que faire se peut, l'ambiance des romans de Simenon. Ces films policiers de l'époque, de "Monsieur La Souris" au "Corbeau" avaient une atmosphère particulière, des histoires tout à fait originales et une pléiades d'acteurs solides (je vous renvoie à la distribution) à côté desquels nos films français actuels (et depuis assez longtemps) font figure de pensums et les acteurs contemporains passeraient pour des ectoplasmes.

En tout cas, je me repasse de temps en temps les Maigret de Préjean, celui de Baur ou ceux de Gabin avec le même plaisir que celui avec lequel je me repasse "Huit hommes dans un château" ou "120, rue de la Gare" …


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De Impétueux, le 6 août 2012 à 10:11
Note du film : 0/6

Vous savez, Erclgl, que Simenon ait collaboré à l'écriture des scénarios tirés de ses textes n'est pas une garantie. Le Liégeois attachait peu d'importance à ce genre de trahison, se souciant bien davantage de l'augmentation exponentielle de ses revenus, et n'attachant pas à ses œuvres la moindre révérence. Graphomane absolu, il se trouvait dans une sorte d'impossibilité de ne pas écrire, passant d'un roman à l'autre sans s'attarder.

C'est d'ailleurs tout son miracle : être le romancier le plus absolu qui soit, un homme dont on ne peut lire les dix premières lignes de n'importe quel livre sans vouloir absolument poursuivre, sans pouvoir s'interrompre.

Qu'Albert Préjean ait été du fameux Voyage à Berlin de 1942 m'est complètement indifférent ; outre qu'il était en bonne compagnie, aux côtés de Viviane Romance et de Suzy Delair, c'est bien davantage par insouciance ou par inconscience qu'il a répondu à l'invitation de la Continental. (Je note toutefois que la grande Danielle Darrieux, qui était également du périple, a, elle, compris le piège et s'est prudemment retirée des écrans jusqu'à la fin de la guerre).

La lucidité politique n'est pas gage de talent, l'aveuglement ne l'interdit pas. Que Pierre Blanchar ait été résistant ne lui donne pas le quart du tiers du génie de Robert Le Vigan, collaborateur. Ces termes de résistant et de collaborateur, concernant ces deux acteurs sont caricaturaux, j'en conviens, et réducteurs, mais la pression des Jeux Olympiques m'interdit de me livrer à de longs développements.

Développements qui n'auraient d'ailleurs que peu à voir avec Picpus, à quoi je reviens.

Je dois dire que je n'ai pas pour le jeu de Préjean beaucoup d'admiration ; il est vrai aussi que je n'ai vu de lui qu'une demi-douzaine de films, mais il m'étonnerait bien que je trouve une pépite mordorée dans ce que je pourrais voir à l'avenir. J'attends de regarder Mollenard de Robert Siodmak, sorti en DVD il y a quelques mois et, dès que ça paraîtra, si ça se fait, je verrai sûrement La vie de plaisir d'Albert Valentin.

Pour le reste, j'ai apprécié Préjean dans Sous les toits de Paris de René Clair, parce que, dans ce gentil film encore marqué par le Muet, il joue avec naturel un rôle de chanteur de rue, de titi parisien. Mais comme il est médiocre dans l'excellent Alibi de Pierre Chenal, écrasé par Jouvet et Stroheim ! Ou dans Princesse Tam-Tam d'Edmond T. Gréville, avec Joséphine Baker… Et jusqu'à la fin ce n'est pas terrible… par exemple dans l'étrange Chéri-Bibi de Marcello Pagliero.

Mais bon : il est comme il est. Mais en rien, et jamais dans le personnage de Maigret ! Maigret est un policier lourd, grave, taciturne, matois, rare. Il n'a rien de du type énervé, vibrionnant, excité que joue Préjean ; la trahison majeure est là. Gabin, dans les deux films de Delannoy l'interprète bien mieux, fait entrer davantage dans l'univers de Simenon, cela bien que l'intrigue (Qui a tué ?) soit privilégiée sur l'atmosphère (Pourquoi a-t-on tué ?), ce qui n'est pas du tout l'esprit de Simenon dans ses ouvrages.

Ah ! Un dernier mot, erclgl : je voudrais bien que vous explicitiez votre avis sur le fil de 120, rue de la Gare ; je ne connais pas bien le personnage de Nestor Burma, mais je doute l'histrion glapissant que joue (?) René Dary (tiens ! encore un du Voyage à Berlin) soit conforme au détective créé par Léo Malet.


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De Impétueux, le 14 août 2012 à 21:04
Note du film : 0/6

Après avoir vu l'excellent Mollenard de Robert Siodmak, je confirme ici ce que j'ai dit d'Albert Préjean, estimable et convenable second rôle, mais qui n'était en rien, et pour rien capable d'être au premier plan. Dans Mollenard, il est le Second d'un gros cargo, impeccable sous les oripeaux d'un efficace officier de marine marchande et il ne brille que parce qu'il n'est que cela. Lui avoir donné ici et là la vedette de certaines productions a été se tromper de destinée…


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De Frydman Charles, le 28 décembre 2022 à 13:55
Note du film : 3/6

La foule se presse en 1943 pour voir le film au cinéma Normandie. Vers 29 mn Maigret cherche un témoignage dans l’immeuble de Mme Sheila la voyante, en fait Mme Dumont . Une femme philosophe et perdue dans ses pensées dit qu’il trouvera la vérité chez Zarathoustra : "pourquoi chercher la vérité chez les voisins ? La vérité elle est en vous et c’est à travers de Zarathoustra que vous la trouverez" . Cela peut faire penser à Nietzsche qui aurait inspiré les nazis : "ainsi parlait Zarathoustra", Albert Prejean fut un des premiers à interpréter Maigret. A noter auparavent Harry Baur Maigret ordre chronologique . Le film a ete tourné en pleine guerre. L’hôpital Rothschild rue de Picpus est appelé hôpital Picpus dans le film. A 1 h 06 mn Maigret s’adresse à Emile Dumont, le vagabond qui usurpe l'identité d'Yves Le Cloaguen : "ce soir, à 7 h, tout à l’heure Jeanne Dumont est morte à l’hôpital Picpus". A 32 mn 54 Mme Dumont avait été trouvée blessée par terre. A 38 mn 17 Maigret précise "on l’a transportée à Picpus". Le scénariste , Jean-Paul le Chanois est d’origine juive . Il n’avait pas été inquiété "Communiste, et d'origine juive, il travaille, pendant l'occupation allemande, comme scénariste, sous un prête-nom, pour la Continental-Films, société de production de films français dirigée par les Allemands sous l'Occupation . Jean-Paul Le Chanois a dirigé le Comité de libération du cinéma français, organisme de résistance sous l'Occupation, sous le pseudonyme de Marceau et signé un film: Au cœur de l'orage (1944). Réalisé à partir de séquences filmées dans le Maquis du Vercors, c'est le seul film sur la résistance tourné sous l'Occupation." De son vrai nom "Jean-Paul Dreyfus". Je suis surpris par les notes et les critiques catastrophiques du film. Je crois que c’est un honnête Maigret. Le début est surprenant, Maigret se repose "au pêcheur tranquille"
pêche et cache être le fameux commissaire, il se fait appeler monsieur Albert , de son vrai prénom ! Apres avoir resolu l’affaire il retourne au pecheur tranquille où on l’appelle monsieur Albert. J’aimais bien les versions suivantes avec Jean Richard puis Bruno Cremer, peut être meilleures que celle avec Albert Prejean. Tourner sous l’occupation limite les scènes en extérieur. Le film "au bonheur des dames en 1943, avec Albert Prejean d’après Zola ne fait pas allusion à l’occupation, même si certains lui ont trouvé un côté petainiste car paternaliste.


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