Sous l'occupation dans un quelconque village de France, un vieil homme vit seul avec sa nièce. Un soir entre un officier allemand, Werner von Ebrennac, qui vient occuper la chambre réquisitionnée. Il s'excuse, demande le chemin. La jeune fille le conduit sans répondre. Les jours passent. Chaque soir, sous prétexte de se chauffer auprès de la cheminée, Werner rend visite à ses hôtes, toujours silencieux. Il leur expose sa manière d'entrevoir la collaboration franco-allemande, parle musique, littérature, politique. La jeune fille paraît intéressée, mais reste muette. Au cours d'une permission passée à Paris, Werner rencontre ses compatriotes des services politiques ; pour eux la collaboration n'est qu'un appeau pour mieux tenir la France sous le joug. De retour chez ses hôtes, Werner leur demande d'oublier ce qu'il leur a dit et leur annonce son départ pour le front russe. La jeune fille exhale un adieu qui est tout un symbole. © Les fiches du cinéma
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Face au refus de Vercors de céder les droits d\'adaptation, Jean-Pierre Melville lui propose de produire le film et de le détruire dans l\'hypothèse où l\'auteur ne l\'agréerait pas.
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