Ce film a la réputation d'être une croûte d'anthologie et n'a pas fini de faire le bonheur des amateurs de nanars, sur Internet et ailleurs.
Je n'ai pas le courage d'aller vérifier..
Le réalisateur est J.A. Lazer, c'est-à-dire Jean Rollin.
Je note, morose, la présence d'Howard Vernon, interprète de l'officier allemand dans Le Silence de la mer. Passer de Melville à l'écurie de Jesus Franco, quel triste sort.
Mais toute la carrière d'Howard Vernon est une dégringolade sans fond jusqu'à sa mort en 1996 ! Quand on a tourné un chef-d'œuvre comme La Vie amoureuse de l'homme invisible et interprété Le comte de La Braguette (si ! si !) dans Célestine, bonne à tout faire de l'austère et glacé Jesus Franco, que peut-on espérer de plus du Septième Art ?
Dégringolade annoncée ? Sous l'Occupation, à Paris, le jeune Howard faisait de la télévision (sic) pour les troupes nazies et leurs blessés des hôpitaux. Ensuite ça l'a travaillé, il se sentait coupable et il s'est dit, stoïque : je vais expier mes fautes en jouant pour Jesus Franco ? Mais personne ne lui en demandait tant ! C'est vraiment un sort qui aurait dû être réservé aux pires criminels…
Il va être temps pour moi de défendre ici Jesus Franco, du moins certains de ses films comme je l'ai déjà fait avec L'horrible docteur Orloff. Car certains de ses films demeurent indéfendables, je le sais bien…
Et Howard Vernon a tourné d'autres nanars pires comme ce lac des morts vivants ou les week-ends maléfiques du comte Zaroff.
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