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C'est la rentrée…
Le célèbre professeur Civeyrac, très discret ces derniers temps, revient le 5 octobre avec un film ayant pour vedette Sophie Marceau : on lui souhaite le succès public et critique ! A la maison de la culture du Japon à Paris, un cycle intégrale de la série "C’est dur d’être un homme" en 50 épisodes proposé en première mondiale, avec Torajiro Kuruma alias Tora san, le "personnage tragi-comique incontournable du cinéma populaire japonais".
Des programmations plus humainement digestibles à la cinémathèque de Toulouse ou à l'institut lumière de Lyon. Une dizaine de séances de ciné-club sur l'année dans ma commune de Sceaux (92), on est là à une petite échelle cinéphilique, celle du quidam de notre territoire national.
Il va falloir faire des choix : pour ma part, une sélection de classiques au cinéma (je ne souhaite pas passer ma vie dans les salles obscures), découvertes via des dvd empruntés en médiathèque (bibliothèque François Truffaut à Paris, ou médiathèque d'Annecy), achat de quelques éditions intéressantes de blurays (environ 10 par an).
Bonne rentrée à tous, en attente de vos chroniques sur dvdtoile.com et suggestions pour compléter des filmographies. vincentp
200 films britanniques à connaitre
Trois sources différentes et intéressantes répertorient les "100 meilleurs films britanniques" : la BFI (en 1999), Time Out (en 2011), Empire (en 2015). Croiser ces sources permet de répertorier environ 200 films, dont environ la moitié sont relativement peu connus, certains de cinéastes oubliés, suscitant notre intérêt cinéphilique, avec certainement de belles découvertes à venir au cours des prochaines semaines.vincentp
Le croisement de ces trois listes aboutit à proposer un "top 10" composé de la façon suivante :
1- Ne vous retournez pas (1973) de Nicolas Roeg
2- Le troisième homme (1948) de Carol Reed
3- Les chaussons rouges (1948) de Michael Powell
4- Brève rencontre (1945) de David Lean
5- Noblesse oblige (1949) de Robert Hamer
6- Lawrence d'Arabie (1962) de David Lean
7- Trainspotting (1996) de Danny Boyle
8- Kes (1969) de Ken Loach
9- Une question de vie ou de mort (1946) de Michael Powell
10- La Vie de Brian (1979) de Terry Jones
Mort de Jean-Luc Godard (1930 – 2022)
Le réalisateur franco-suisse est décédé à l'âge de 91 ans. Son style original, son refus des conventions, a marqué le cinéma des années 1960 et l'a renouvelé en profondeur. A son crédit, de très bons films comme Vivre sa vie, La chinoise, Masculin, féminin, Je vous salue Marie. Mais aussi et hélas un nombre de purges considérable : Passion, Week-end,… À son crédit aussi, des bandes-annonces de ses films extrêmement réussies, parce que courtes sans doute ! Brillant technicien de l’image, sans aucun doute, mais piètre scénariste la plupart du temps. Pas sûr que le passage du temps lui soit favorable : j'ai le souvenir de salles quasi-désertes lors de la rétrospective qui lui avait été consacré à la cinémathèque française, il y a quelques temps, malgré une programmation XXL. Un manque d'accroche à ce cinéma expérimental, souvent daté, pour le spectateur contemporain. Ses films ont été commercialement parlant de très petits succès, son public était restreint. Il m'avait par ailleurs extrêmement déçu lors d'une apparition à l'émission "Apostrophes" animée par Bernard Pivot. vincentp
Mort d'Irène Papas (1926 – 2022)
Cariatide vivante ou Force élémentaire de la Nature, Irène Papas a représenté l'image idéale de la femme grecque, dont la sensualité disparaît quelquefois sous l'apparente dureté des traits. Sa beauté grave, un peu sévère seyait particulièrement aux rôles dramatiques. Elle est ainsi parfaite en interprétant la femme du Député assassiné dans Z de Costa Gavras.
Cette beauté particulière, aux cheveux très noirs, à la peu très blanche, aux sourcils marqués, au nez busqué, cette haute stature (1,78) tenait peut-être encore mieux sa place dans les films inspirés par la tragédie grecque antique : Antigoni de Yorgos Tzavellas (1961), d'après Sophocle et surtout les trois films de Michael Cacoyannis, Electre (1962), Les Troyennes (1971) et Iphigénie (1977) d'après Euripide.
Mais elle a tourné bien d'autres films notoires : de Theodora impératrice de Byzance de Riccardo Freda (1954) à Le Christ d'est arrêté à Eboli de Francesco Rosi (1979) en passant par Les canons de Navarone de J. Lee Thompson (1961) ou Anne des mille jours de Charles Jarrott (où elle interprétait magnifiquement Catherine d'Aragon, première femme répudiée d'Henry VIII d'Angleterre).
Carrière riche et profonde, achevée il y a une vingtaine d'année avant qu'elle entre dans la nuit d'Alzheimer.
Impétueux
Festival 2022 du cinéma italien à Annecy à partir du 26/09
Hommage à Ennio Morricone sur Radio Semnoz
Radio Semnoz (station de radio haut-savoyarde) diffuse une série d'émissions consacrée à la musique de Ennio Morricone. Il s'agit d’une émission hebdomadaire de cinquante fois trente minutes, diffusée le lundi à 18h30, le mercredi à 19h30 et le vendredi à 8h30, tout au long de l'année 2022/2023, et qui comprend près de 200 extraits de musique analysés. Cette émission est réalisée par un cinéphile qui s'est exprimé sur dvdtoile sous le pseudo de Gilles74 sur le fil Il était une fois la révolution. Il serait bien entendu intéressant de pouvoir accéder plus largement à cette émission via des podcasts accessibles à travers tout l'hexagone, et même au-delà. A noter que Gilles apparait furtivement dans le documentaire Ennio, filmé lors d'une visite de Morricone à Paris. vincentp
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