Fille du philosophe Etienne Balibar et de la physicienne Françoise Balibar, Jeanne Balibar, après un cursus de sport-études (section danse), devient khâgneuse au lycée Henri-IV puis, en 1987, élève à l'Ecole normale supérieure. Titulaire d'une maîtrise d'histoire, elle entre au cours Florent, et passe trois ans au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris. A sa sortie, en 1993, elle devient pensionnaire de la Comédie-Française où elle joue notamment, jusqu'en 1997 où elle quitte l'institution du Palais-Royal, "Don Juan" de Molière ou "Les Bonnes" de Jean Genet. Récemment, elle a interprété le rôle de Dona Prouhèze dans "Le Soulier de satin" de Paul Claudel (mis en scène par Olivier Py, 2003), et le rôle d'Héléna dans "Oncle Vania" de Tchekhov, mis en scène par Julie Brochen. Elle a également joué des pièces en langue étrangère, notamment en allemand comme pour "Solaris" en 2005. Arnaud Desplechin lui permet de débuter au cinéma (dans un rôle non crédité !), cinéaste avec lesquel elle tournera quatre ans plus tard Comment je me suis disputé…. Jeanne Balibar est, grâce à ce rôle et à celui d'Annie dans J'ai horreur de l'amour, nommée deux années consécutives aux "César" dans la catégorie meilleur espoir féminin. Le film de Jacques Rivette, Va savoir lui offre un de ses plus grands premiers rôles. Elle devient en dix ans une actrice majeure du nouveau cinéma d'auteur français. Elle obtient sa troisième nomination aux "César" (de la meilleure actrice dans un second rôle) pour Ça ira mieux demain et le "Prix Jean Vigo" en 2003 pour Toutes ces belles promesses. Egalement chanteuse, Jeanne Balibar a enregistré deux disques, "Paramour" et "Slalom Dame". AH 4 nominations aux "César" de 1997 à 2009 |
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