Forum - Les Misérables - Adaptation singulière
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Forum : Les Misérables

Sujet : Adaptation singulière


De fretyl, le 27 mars 2007 à 00:40
Note du film : 6/6

Il faut absolument rééditer ce beau film de Claude Lelouch ou Victor Hugo était adapté de façon singulière en alternance entre l'occupation Nazi et les pages du roman. Golden Globe 1996 et césar pour Annie Girardot. Ça mérite bien une réédition ?


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De jouvet@free.fr, le 27 mars 2007 à 01:10
Note du film : 5/6

bonsoir..

Ne serait ce pas dans ce film ,dont je garde un assez vague souvenir (neanmoins agreable) que le journaliste WILLIAM LEMERGIE avait fait là , des debuts de comedien très prometteurs ?

                       jouvet@free.fr
                          patrick

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De fretyl, le 27 mars 2007 à 02:39
Note du film : 6/6

Si je crois bien.


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De PM Jarriq, le 22 juin 2007 à 18:20
Note du film : 4/6

La bonne impression laissée par Le bon et les méchants, m'avait donné envie de voir un autre Lelouch traitant de cette période. Les misérables, donc. Je ne sais pas si c'est la guerre qui l'inspire, mais c'est à nouveau une assez jolie réussite, un film d'une belle ampleur, d'une folle ambition, et qui tient ses parti-pris jusqu'au bout. Bien sûr, on ne se refait pas, et Les misérables est parfois gâché par des apparitions incongrues (Croisille en Thénardier chantante, l'impro longuette de Darry Cowl, Toscan en faux baron, Khorsand un peu faiblard en Javert, etc.), mais tout bien considéré, les qualités l'emportent sur les défauts. Belmondo, trop vieux ou trop jeune pour son (ses) rôle, parvient à surprendre, ne cabotinant jamais, laissant percer une humanité, une douceur qu'on ne lui connaissait pas. Le couple monstrueux formé par Girardot et Léotard est anthologique, et rappelle La poison de Guitry. Tout l'épisode concernant Boujenah dans la ferme, est d'ailleurs ce qu'il y a de plus original et réussi. Parfois fouillis et confus, Les misérables reprend des situtations et des personnages de Le bon et les méchants, et les mêle sans complexe à la trame du roman de Hugo. Des fois, ça passe, d'autres ça casse, mais le spectacle vaut le coup d'oeil, et c'est le dernier bon rôle de Belmondo.


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De fretyl, le 16 juillet 2009 à 19:46
Note du film : 6/6

Je dois l'avouer, même si j'ai d'autres idoles, Ventura Serrault ou Yanne, Belmondo restera pour moi l'acteur qui m'a le plus marqué.

Autrefois, si j'avais été un enfant "normal", a quatre ans j'aurais sans doute eu une passion pour les Dragon ball Z, Les aventures de Tintin ou Pinocchio
Il n' y a rien eu à faire, même si l'on essayait de me faire gober des dessins animés ou des films pour enfants, je ne les avalais que de moitié et j'étais beaucoup plus en rêve, par les aventures de mon héros au blouson noir.
Celui de Flic ou voyou des Morfalous de Peur sur la ville du Professionnel (que j'appréciais à l'époque) ou de L'homme de rio
Mon enfance jusqu'à quatorze ans a été bercé par les films de Belmondo, à tel point que les institutrices finissaient même, par trouver ça anormal.
Aujourd'hui mon admiration pour cet acteur n'a pas bougé et en vérité lorsque je regarde sa carrière ou ses films je n'y vois rien à redire. Il n'y a pas un film avec Bebel que je déteste vraiment ! J'aime bien même Joyeuses paques !
Mais Les misérables fut un véritable coup de tonnerre dans mon enfance. Belmondo à l'époque commençait déjà à être de ce qu'il est de nos jours. On commençait déjà à voir un vieillissement avec des films tel que L'inconnu dans la maison ou Désiré. Se laissant les cheveux blanchir, je savais que mon "héros", ne serait plus jamais un aventurier ! Et puis soudain sortit Les misérables ! Quel grosse surprise ! Je retrouvais en cinq minutes Belmondo dans un grand beau film de plus de deux heures et demie, tel que je n'aurais jamais pu espérer le revoir. Belmondo ici vieillit bien ; pas de cascades, d'acrobaties ou de bagarres mais le Belmondo de L'as des as revenait de nouveau au secours d'une famille juive et se retrouvait soudainement pris la tourmente de l'histoire.
Des bagnes au plages de Normandie en passant par les mains de la gestapo ou accusé à tort dans une affaire rappelant celle de Seznec. Belmondo n'a pas ici une minute à lui, mais on retrouvait le Belmondo souriant et éternellement gentil qui en prime réenfile sa veste en cuir. Autour de lui Boujenah n'a c'est sûr jamais été mieux, Annie Girardot magnifique décrochait un césar et Darry Cowl raconte en abrégeant et en zozotant le livre de Victor Hugo.

Dans Les misérables il y'a aussi ce long voyage en camion, sur les routes de France, ou le spectateur est presque dans la cabine avec cette famille juive qui à tour de rôle lit à un Belmondo illettré et émerveillé Les misérables dans lesquels il finit par se voir en Cosette et en robuste Valjean. Il y'a aussi bien sûr l'ignoble couple (dont parle Pm Jarrig) que l'on prend d'abord pour des braves gens au grand cœur et dont l'arrivé d'un juif blessé dans leurs maison, suscitant au fur et à mesure de son séjour un haine grandissante, deviendra comme Le chat un intru à éliminer d'urgence et transformera ce couple tranquille en véritable Poison.
Il y'a aussi des grands solos en piano, des retours magnifique sur le livre de Hugo, le passage de l'abbé mirieille, le petit ramoneur… Belmondo qui pleure au générique…
Et un débarquement en Normandie nous offrant quelques jolies frissons.

Ce n'est pas une adaptation, c'est un hommage plein d'estime ; chaque époque a ses Thénardier, ses Javert, ses Valjean…
Lelouch inspiré réalise un des ses meilleurs films. Et puis c'est lyrique, inattendu de bout en bout, étonnamment assez dur et Francis Lai écrit ici des magnifiques grands solo de piano et un assez jolie thème.

Lorsqu'on voit Les misérables et qu'on pense à la fin de Bebel dans Un homme et son chien (que j'avoue n'avoir nullement envie de voir) on se dit qu'il aurait était parfait que Belmondo décide de quitter la piste juste après ce dernier spectaculaire tour.


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De Impétueux, le 16 juillet 2009 à 22:50
Note du film : 3/6

Pas à dire, Frétyl, depuis vos débuts ici, vous avez des progrès et malgré d'épouvantables fautes d'orthographe, vous laissez des messages intéressants ; si je ne partage pas votre adulation pour Belmondo, qui fut un grand, un immense comédien et qui, par facilité, complaisance et négligence s'est laissé peu à peu dévorer par ce qu'il y a de pire dans le monde du spectacle, je trouve que votre plaidoyer est bienvenu et sympathique.

Le film de Lelouch est, comme souvent, bravement inspiré mais son manque de goût, son affreuse vulgarité d'esprit gâchent le plus souvent ses velléités ; pourtant, comme vous, comme PM Jarriq, je conserve un souvenir assez sympathique de ces Misérables, que je ne reverrai sûrement pas, mais qui n'ont rien de dégradant, loin de là…

Relisez vous, tout de même…


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De Nadine Mouk, le 26 novembre 2016 à 23:22
Note du film : 5/6

Je partage entièrement l'avis de Frétyl et de Pmjarriq. Ces Misérables là, imaginés par un Lelouch très inspiré, qui a sorti la très grosse artillerie, nous sont fort bien servis sur un plateau cinématographique de toute beauté. Un très grand film ! Un très grand lelouch, bien trop souvent critiqué ou carrément cloué au pilori ! Tous les acteurs, à part et c'est extraordinairement étrange, Jean Marais que je n'ai jamais connu aussi mauvais, tous sont absolument magnifiques. Darry Cowl, bouquiniste, racontant en très raccourci le synopsis des Misérables à Belmondo est un véritable moment de grâce. J'ai été bouleversée par cette vision de l'oeuvre de Hugo ! Et quel travail pour mettre ce chef-d'oeuvre en place avec maestria, comme Lelouch le désirait ! Ces milliers de figurants et ce casting de rêve ! Superbe ! Vraiment très fort !

L'adaptation "brute" de l'oeuvre de Victor Hugo a été maintes fois réalisée, parfois de manière très convaincante. La version de Jean-Paul le Chanois, en 1958, avec Jean Gabin, Bernard Blier et Bourvil, celle de Raymond Bernard, en 1934, avec Harry Baur et Charles Dullin, celle de Robert Hossein en 1982, avec Lino Ventura, Michel Bouquet et Jean Carmet. Et bien d'autres encore. Et puis celle là, de Lelouch, très recherchée, sinueuse et intelligente. Parce que Lelouch a su raconter l'Histoire dans l'histoire. Chapeau ! Lelouch est un très grand cinéaste, n'en déplaise à beaucoup ! Que l'on soit admirateur ou non du réalisateur, force est de reconnaître que ses évocations très personnelles, hyper travaillées esthétiquement, au montage sophistiqué, manqueraient cruellement au paysage cinématographique s'il n'existait pas. Je ne dis pas que tous ses films sont des chefs-d'oeuvre incontestables. Mais beaucoup de ses oeuvres m'inspirent le plus grand respect …


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