Avant d'être metteur en scène de cinéma, Michael Bay a réalisé, pendant vingt ans, des publicités (Nike, Reebok, Coca Cola, Budweiser…) et clips vidéo (Tina Turner, Meatloaf, Lionel Richie…). Son travail a été régulièrement récompensé par des prix comme les "Lions d'or ou d'argent" à Cannes ou des sélections pour les MTV Awards. Pour une authentique reconnaissance cinématographique, il faudra encore attendre. Car Bay a conservé, de son ancien job, la superficialité et les tics. Sa caméra est presque toujours en mouvement pendant les prises, il abuse des flashs sur le plateau et apprécie les actions en arrière-plan. Si ce jeune californien, poulain de Jerry Bruckheimer, avec Bad Boys et The Rock, pouvait, à la rigueur, entretenir l'espoir d'une reconversion réussie, après Armageddon et Pearl Harbor (le réalisateur a été sélectionné aux Razzie Awards 1998 et 2002 pour ces deux films) il a vite fait déchanter ses premiers admirateurs. Sa manière de revisiter la science-fiction et le film de guerre (avec des morceaux de drame romantique dedans !) ont fait dire à J. Larcher ("Les Cahiers") qu'avec lui "c'est toute une tradition de l'équilibre du cinéma commercial, entre pouvoir de la production et savoir-faire artisanal du réalisateur, qui disparaît. Bay fait en sorte que ses films soient encore plus réactionnaires, stupides et méprisants que son producteur n'osait l'espérer". La sequel de Bad Boys n'a rassuré personne. Le pire a été révélé, en 2001, par le magazine "Movieline" : Michael Bay est le fils de John Frankenheimer. Et celui-ci, décédé en juillet 2002, a dû subir cet affront pendant un an. En plus d'être réalisateur, Michael Bay fait aussi des apparitions dans ses films (ce qui ne réhausse pas leur intérêt !) et dans des films de troisième ordre. Il produit, également, des remakes de films d'horreur, brillants succès publics aux US, mais pas ailleurs, (The Texas Chainsaw Massacre) ou en devenir (The Amityville Horror, dont l'original de 1979 n'avait pourtant pas enthousiasmé les foules, ni révolutionné le genre). AlHolg |
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(le réalisateur a été sélectionné aux Razzie Awards 1998 et 2002 pour ces deux films) il a vite fait déchanter ses premiers admirateurs. Sa manière de revisiter la science-fiction et le film de guerre (avec des morceaux de drame romantique dedans !) ont fait dire à J. Larcher ("Les Cahiers") qu'avec lui "c'est toute une tradition de l'équilibre du cinéma commercial, entre pouvoir de la production et savoir-faire artisanal du réalisateur, qui disparaît. 
Et celui-ci, décédé en juillet 2002, a dû subir cet affront pendant un an.
En plus d'être réalisateur, 
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dont l'original de 1979 n'avait pourtant pas enthousiasmé les foules, ni révolutionné le genre).
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