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Filmographie

Voici les films auxquels Jacques de Baroncelli a participé. Vous pouvez compléter ou corriger cette filmographie.

Ordre : (Par date) (Par titre)
Rôle de Jacques de Baroncelli : (Tous) (Réalisateur) (Scénariste) (Producteur)

1937
Feu ! (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Edwige Feuillère, Victor Francen, Jacques Baumer

En pleine guerre du Rif, une aventurière qui vend des armes aux rebelles tombe amoureuse du commandant Frémiet, un marin honnête et courageux.

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1936
L'Agonie du sous-marin (Nitchevo) (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Marcelle Chantal, Lisette Lanvin, Harry Baur

Après un passé tumultueux dont elle fut plutôt la victime, Thérèse a épousé le Commandant Caetrier. Un ancien amant veut la faire chanter et Thérèse se confie à l'officier en second qui l'a autrefois […]

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1933
Sahara, terre féconde (Cinéma) – Réal. Père Dufays


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1932
Le Dernier choc (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Danièle Parola, Jean Murat, Robert Ancelin

Le capitaine d'un cargo marseillais soupçonne sa femme de le tromper avec son ami d'enfance. L'épouse, ulcérée, décide de faire un voyage avec sa soeur et cet ami et se fait inscrire sous un faux nom […]

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1932
Gitanes (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Vanah Yami, Charles Vanel, Maurice Schutz

Les amours difficiles d'une gitane et d'un batelier. Malgré leurs différences l'amour finit par triompher, mais la loi implacable des bohémiens conduit le père de la jeune fille à tuer le jeune homme. […]

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1932
Niebla (Cinéma) – Réal. Benito Perojo – Francisco Alarcón, José Alcántara, Ofelia Álvarez


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1931
La Terreur des Batignolles (Court-Métrage) – Réal. Henri-Georges Clouzot
DVD Z2 : sorti
Ce film retrace avec humour l'histoire d'un cambrioleur maladroit.

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1930
L'Arlésienne (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Blanche Montel, José Noguéro, Germaine Dermoz

Dans la salle de l'Alcazar d'Arles, les ragots qui fusent de toute part cessent à l'arrivée de l'Arlésienne. Celle-ci retrouve aux arènes Fréderi, jeune Provençal de bonne famille. Le garçon confie à […]

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1929
La Femme du voisin (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Dolly Davis, Suzy Pierson, André Roanne


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1928
Minuit, place Pigalle (Cinéma) – Réal. René Hervil – Nicolas Rimsky, François Rozet, Renée Héribel

Prosper, maitre d'hotel du Flamant Rose, part a la retraite. Les jours lui semblent long et il s'ennuie. Il retourne au Flamant Rose, comme client, et s'y ruine peu a peu…

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1927
Le Duel (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Mady Christian, Gabriel Gabrio, Jean Murat

Une femme se suicide chez son amant, lorsqu'elle apprend que celui ci veut rompre pour Mary, une jeune veuve. Son mari veut la venger. Il rencontre Mary en Afrique, alors qu'il recherche l'amant de sa […]

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1927
Feu ! (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Pierre Brasseur, Dolly Davis, René Ginet

Pendant la guerre du Rif, Fremiet, un lieutenant commande un torpilleur. Il trouve dans un yacht a l'abandon, un beau portrait de femme, et rencontre bientôt l'inconnue. Elle est mariée a un baron bru […]

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1926
Nitchevo (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Barsac, Jean d'Yd, Lillian Hall-Davis

Le commandant Cartier croit que son second, Herve de Kergoet fiancé a Claire d'Arberes, est l'amant de sa femme, Sonia. Un navire contrebandier coule le sous-marin de Cartier. Ce n'est qu'au bout de d […]

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1924
Pêcheur d'Islande (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Charles Vanel, Sandra Milovanoff, Thomy Bourdelle

Yann, pêcheur de Paimpol, a pour ami le jeune Sylvestre dont il admire et aime silencieusement la sœur, Gaud. Mais la jeune fille est un trop beau parti pour lui. Fier, taciturne, il ne se déclare pas […]

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1924
Un Homme riche (La Flambée des rêves) (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Sandra Milovanoff, Suzanne Bianchetti, Eric Barclay


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1924
Nène (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Sandra Milovanoff, France Dhélia, François Viguier

Madeleine est gagée chez un jeune fermier, Michel Corbier, resté veuf avec deux petits, Lalie et Jo. Pour eux Madeleine, Nene dans leur langage, est une seconde maman, pour Corbier une honnête et acti […]

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1923
La Légende de sœur Béatrix (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Sandra Milovanoff, Suzanne Bianchetti, Eric Barclay

Soeur Béatrix, jeune novice, a quitté le voile pour suivre un ami d'enfance, le comte Jehan de Gormond. Une vie heureuse s'annonce pour elle avec la naissance d'un enfant. Mais le comte l'abandonne po […]

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1922
Roger la honte (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Rita Jolivet, Gabriel Signoret, Maggy Théry

L'industriel Roger Laroque a besoin d'argent frais pour son usine. Sa femme et sa fille, abusées par une similitude de vêtements, le croit assassin de son créancier.
Accusé, Laroque se tait pour ne pa […]

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1922
Amour (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Eric Barclay, Duvivier, Abel Sovet


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1921
Le Père Goriot (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Gabriel Signoret, Jacques Grétillat, Jeanne Cheirel

Dans une petite pension bourgeoise vit misérablement un vieil homme, le père Goriot. Il reçoit clandestinement deux jeunes filles élégantes qui se révèlent être ses propres filles. Gaspillant l'argent […]

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1921
Le Rêve (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Gabriel Signoret, Andrée Brabant, Eric Barclay


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1921
Champi-Tortu (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Pierre Alcover, René Alexandre, Cosnard

Un enfant témoigne une affection sans borne pour sa mère, depuis qu'il est privé de père. Mais cela occasionne les railleries et vexations de ses camarades

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1920
Flipotte (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Gabriel Signoret, Suzanne Bianchetti, Andrée Brabant


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1919
La Cigarette (Cinéma) – Réal. Germaine Dulac – Andrée Brabant, Jules Raucourt, Gabriel Signoret

Le bonheur d'un couple que forme un quinquagénaire et sa toute jeune femme est trouble un jour par une réflexion que l'homme entend sur la différence d'age des deux époux. Persuade que sa femme le tro […]

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1919
Ramuntcho (Court-Métrage) – Réal. Jacques de Baroncelli – René Lorsay, Jacques Roussel, Yvonne Anny

Ramuntcho, jeune contrebandier, aime Gracieuse et les deux jeunes voudraient se marier, mais Dolorès, mère de Gracieuse se refuse de lui donner sa fille. Ramuntcho alors part au service militaire afin […]

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1918
Le Scandale (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Paul Escoffier, Georges Raulin, Denise Lorys

Charlotte Ferioul, épouse d'un gros industriel de Grasse, cède dans une heure d'égarement à Artanezzo. Ce dernier, criblé de dettes, engage une bague de valeur appartenant à sa jeune maitresse. L'usur […]

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1916
Soupçon tragique (Cinéma) – Réal. Jacques de Baroncelli – Edmond Duquesne, Henri Desfontaines, Georges Wague


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Biographie

Jacques de Baroncelli

Jacques de Baroncelli (1881-1951) a comme particularité d'avoir inauguré, en 1915, une double carrière de « critique » et de producteur-réalisateur de films. Homme lettré, descendant d'une famille aristocratique d'origine florentine établie en Avignon (Vaucluse) au XVe siècle et anoblie par le pape Léon X, Jacques de Baroncelli aurait sans doute préféré s'illustrer dans les sphères littéraires. Quelques nouvelles, poèmes et une pièce, publiés au seuil de l'âge adulte, témoignent de cette inclination. Le destin en décida autrement. Et si la ruine de sa famille l'obligea à « monter à Paris » dès 1908 pour y gagner sa vie comme journaliste (notamment à L'Éclair d'Ernest Judet), puis comme cinéaste (1915-1947), il ne se départira jamais de son amour des Belles Lettres. Lamartine, Sainte-Beuve et Chateaubriand, entre autres, l'accompagneront tout au long d'une vie riche en heures de lecture et en amitiés littéraires, notamment avec Jean Giraudoux. De 1915 à 1917, Jacques de Baroncelli fait ses gammes derrière la caméra, enchaînant à un rythme soutenu drames de guerre peuplés d'espions (la Maison de l'espion) et drames moraux (la Faute de Pierre Vaisy), produits au sein de sa propre société, les Films Lumina. La Nouvelle Antigone (1916) suscite déjà la curiosité de Louis Delluc, tandis que le Roi de la mer (1917) attire l'attention de Colette. Tenté un instant par l'Avant-Garde (il signe le scénario de la Cigarette de Germaine Dulac) et la défense d'un « cinéma pur », il opte finalement pour un cinéma populaire, d'inspiration naturaliste (le Retour aux champs, 1918), plus proche de sa sensibilité. « Il faut rester simple et vrai, et penser davantage à émouvoir qu'à émerveiller », sera sa profession de foi en la matière. Entré au Film d'Art comme simple réalisateur en 1918, Baroncelli devient directeur artistique de la société en 1920, sous le règne de Louis Nalpas, et ceci à la suite d'un voyage d'études dans les studios américains au printemps 1919. Il ramène dans ses bagages les fameux sunlights qui vont désormais remplacer les lampes à arc et, surtout, la comédienne Fanny Ward (Forfaiture), qu'il dirige dans deux longs métrages, la Rafale (1920), d'après Henry Bernstein, et le Secret du Lone Star (1920). Le nom de son interprète n'ayant pas suffi à pénétrer le marché américain – comme Baroncelli l'avait d'abord imaginé – le réalisateur revient à des ambitions franco-françaises. En 1921, sa grande année au Film d'Art, il adapte avec succès le Rêve de Zola (dont il fera un remake parlant en 1930) et le Père Goriot de Balzac. Début 1922, Baroncelli quitte le Film d'Art et part en Belgique honorer un contrat avec la Belga-Film. Accompagné des frères Chomette comme assistants (Henri et René, le futur René Clair), il tourne le court métrage la Femme inconnue, mais surtout le Carillon de Minuit (1922), une histoire passionnelle tirant tout son parti des décors (canaux, beffrois) et des pratiques culturelles locales (colombophilie). L'aventure de la Belga-Films ayant été peu concluante, Jacques de Baroncelli rentre à Paris fin 1922 avec le ferme désir de reconquérir son indépendance. Sa tentative de trouver des capitaux français s'étant soldée par un échec, il crée la Société belge Les Films Jacques de Baroncelli (souvent abrégée en Films Baroncelli), à Bruxelles, le 16 décembre. Société anonyme au capital de 250 000 francs Belges, elle est constituée grâce à un apport du fondateur et des cessions d'action, notamment à la Banque Union Crédit de Liège, qui manifeste ainsi son désir d'encourager la création d'une industrie cinématographique belge.

Entre 1923 et 1930, Jacques de Baroncelli va ainsi signer douze films au sein de cette société, gérée par un conseil d'administration. Douze films réalisés avec une régularité de métronome, au rythme immuable de deux longs métrages annuels, produits de façon autonome pour les six premiers (de la Légende de Sœur Béatrix au Réveil), puis en association avec les Cinéromans- Films de France de Jean Sapène pour les six suivants (de Nitchevo à la Femme et le Pantin). Grâce à cette alliance, Baroncelli apporte à sa société l'oxygène qui lui manquait, bénéficie des modernes studios de Joinville-le-Pont, d'une bonne distribution assurée par Pathé-Consortium et du circuit Lutetia qui regroupe les plus belles salles de Paris. Des douze films réalisés au sein de cette société, la grande majorité sont des adaptations littéraires. De ce fait, Baroncelli est souvent amené à défendre dans la presse son droit à « transcrire » (il préfère ce terme à « adapter ») des œuvres déjà existantes, à faire office d'illustrateur ou d'« imagier ». Il invoque notamment l'absence d'auteurs susceptibles d'écrire directement pour l'écran et la pression d'une industrie cinématographique toujours impatiente de tirer profit du succès d'un roman ou d'une pièce. Baroncelli prétend toujours faire œuvre d'auteur par le biais de ses choix d'adaptations et de leur organisation thématique. « La presse a loué Nitchevo, constate-t-il dans une lettre de 1925, mais personne ne s'est avisé que le film était le troisième volet d'un triptyque : Pêcheur d'IslandeVeille d'armesNitchevo . Pêcheur, c'était la mer "sentimentale". Nitchevo, c'est la mer "cérébrale". » Ailleurs, il élargit cette même idée à une dimension cosmique : « La terre dans Nêne, l'eau dans mes quatre derniers films, l'air, il ne me restera plus qu'à traiter le feu, pour avoir épuisé les quatre éléments, qui sont aussi ceux de la photogénie. » Adaptations ou scénarios originaux (Baroncelli en écrit cinq sur les douze films de cette période), ce début des années vingt marque le sommet de son œuvre avec deux titres : Nêne et, plus encore, Pêcheur d'Islande. Tirés de deux romans célèbres – le premier d'Ernest Pérochon, le second de Pierre Loti – les deux films ont en commun d'inscrire une histoire dramatique dans un environnement (la campagne pour le premier, la mer pour le second) qui est plus qu'un simple décor. Pour ces deux films, Baroncelli tirera le meilleur parti de ses atouts : des sujets naturalistes avec lesquels il a de réelles affinités, la complicité de Louis Chaix, son fidèle chef opérateur (il signera 18 films pour Baroncelli, entre 1920 et 1933), et des interprètes expérimentés qui connaissent toutes les subtilités de ce mode d'expression : Sandra Milovanoff pour les deux films, Charles Vanel pour le second. La décennie années vingt va se conclure par deux expériences malheureuses qui vont hypothéquer l'avenir du cinéaste. En 1928, Baroncelli tourne la Femme du voisin et la Femme et le pantin, d'après Pierre Louÿs, avec le nouveau procédé Keller-Dorian de film en couleurs, utilisé en 1947 par Jacques Tati pour Jour de fête. Mais, devant l'impossibilité technique de tirer la moindre copie en couleurs, les deux films seront exploités en noir et blanc. Les années trente seront plus incertaines et moins créatives (remakes, divertissement, naturalisme et exotisme camarguais) et les années quarante qui restent prolifiques sont souvent mal inspirées hormis une Duchesse de Langeais adaptée par Giraudoux. Après quelques années d'inactivité forcée, Jacques de Baroncelli meurt à son domicile parisien d'un arrêt cardiaque, le 12 janvier 1951, à l'âge de soixante-neuf ans.

« B », 1895, n°33, Dictionnaire du cinéma français des années vingt, 2001, En ligne, mis en ligne le 26 juin 2006. URL : http://1895.revues.org/document89.html. Consulté le 23 septembre 2008.

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Liens

imdb.com La fiche IMDb de Jacques de Baroncelli

Références

Forum Les Mystères de Paris : Puanteur des coupe-gorge
Forum Le Curé de Tours : La haine, le venin et la faiblesse
Forum La Curée : Les enquêtes du sergent Arca
Forum La Légende de sœur Béatrix : Une adaptation de Maerterlinck à éditer.
Forum Les Mystères de Paris : Voilà qui est curieux...
Forum Le Rêve : Pan dans le mille, Émile !
Forum La Duchesse de Langeais : Qui a vu le film "la duchesse de langeais"????
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