Originaire de Gorgier (NE), Jean Robert Choux (6.3.1887, Genève – 6.3.1946, Paris) est licencié en droit, journaliste et poète. Après "La vocation d'André Carel", il commence une carrière inégale, parfois laborieuse à Paris. D'une probité intransigeante, d'une générosité peu commune et de tempérament sanguin, il se signalera par des films souvent sévères, un peu froids, où les paysages abondent. Il débute par "La terre qui meurt", réalisé en Vendée en 1926, et poursuit avec "Le baiser qui tue" (1927), un mélo sur les maladies vénériennes dans lequel réapparaît Georges Oltramare alias André Soral… À l'opposé de son frère, le journaliste socialiste Paul Choux (rédacteur à « Le travail »), Jean, foncièrement apolitique ou inconscient, joue le porte – parole militant du pétainisme avec "Port d'attache". Il se détourne toutefois d'Oltramare… À la libération. Choux acclame de Gaulle (auquel il dédie un long poème !) et signe "L'ange qu'on m'a donné" sur la rentrée des prisonniers (1945). Il meurt d'une congestion à la veille de son retour à Genève où il devait filmer un "Pestalozzi" financé par le synode des Églises protestantes d'après un scénario de Henry Schneider et Paul Lambert. Choux avait épousé la comédienne Thérèse Reignier, rencontrée à Genève dans la troupe Pitoëff ; il laisse un fils adoptif, l'auteur dramatique savoyard Fabien Reignier. |
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