Blessé par une pierre dissimulée dans une boule de neige, Paul est condamné à garder la chambre le temps de reprendre quelques forces : il ne la quittera plus. C'est encore un enfant, mais délaissé par une mère mélancolique, il est déjà livré à lui-même, gouverné par sa fantaisie et celle de sa soeur Élisabeth ; à eux deux, ils vont transformer leur chambre en scène permanente et y jouer indéfiniment la comédie de l'enfance. Comédie à peine troublée par la mort de la mère, qui les laisse libres de leur destin, libres d'explorer sans entraves leur univers imaginaire, libres de nier le monde réel, le monde des adultes, de la raison, qui semble ne jamais devoir les rattraper.
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