…et c'est bien pour ces raisons qu'il mériterait une édition Dvd, il y a des films comme ceux la qui ne sont ni exceptionnels ni du domaine du chef d'oeuvre mais qui valent pour ce qu'ils sont. Bien sûr , de mauvais coucheurs peuvent l'affubler de qualificatifs plus ou moins gracieux, il n'en reste pas moins, au-delà du témoignage d'une époque, qu'il est doux et agréable de se laisser porter à moins de cynisme.
Ce genre de mélodrame invraisemblable, où toute la douleur du monde s'accumule sur une seule tête et où, à la fin d'une vie toute de dévouement, pour ses dernières années, la vertueuse et douloureuse (mais toujours généreuse !) Gaby Morlay est récompensée est très significatif d'une époque et d'un style du cinéma français.
Pour ma part, j'ai trouvé ce film poignant. Les acteurs jouaient de manière juste ou l'on ressentait très fort les sentiments de chacun. Cela fait près de 5 ans que j' ai vu ce film et celui-ci m'a particulièrement émue j'aimerais tant que l'on réédite en DVD au pire en VHS.
Mais vu que nous ne sommes qu'une poignée à le désirer, j'en doute. Mais je veux bien croire au beau miracle. A bientôt.
Vous ne devriez pas désespérer, mais bien plutôt voter pour l'édition du Voile bleu; il n'est pas du tout invraisemblable qu'il soit édité : à voir ce qui sort chez René Chateau ou chez Canal+ classique, on est perplexe devant la politique des sorties, mais précisément on ne trouve pas de raison que ce classique d'un excellent cinéma de genre soit rayé à tout jamais des mémoires…
C'est ma mère qui m'a fait découvrir ce film, il l'avait marqué.
J'aimerais beaucoup qu'il soit réédité en DVD car j'aimerais lui offrir.
C'est un de ses films préférés.
Il laisse place aux sentiments les plus profonds et est magnifiquement bien joué.
J'espère qu'un jour mon voeux se réalisera…
Ce film est l'un des préférés de mes grand-parents, et je n'arrête pas de le chercher en dvd pour leur faire plaisir… il est par contre disponible en vhs sur des sites de vente en ligne (je ne sais pas si j'ai vraiment le droit de le citer donc je vais éviter, mais en tapant une recherche je l'ai tout de même trouvé) mais il est vrai qu'il mériterait d'être édité en dvd… garder un minimum de traces de films anciens mais malgré tout indétrônable…
Je voudrais que ce film sorte en dvd, car jai vraiment besoin de l'offrir à ma maman, qui a etait très touchée voila quelques années par la beauté et la sensibilité de ce film.
Depuis je le cherche partout ; en lisant ces petits messages, je me suis bien rendue compte qu'il s'agit là d'un film inoubliable qui marque les familles, plus particulierement les mamans, qui se sentent concernées,
Il me tarde de le voir, il me semble qu'il est inacceptable qu'un tel chef d'oeuvre se perde….
J'avais entre 10/12 ans lorsque j'ai vu ce film, j'en ai 46 aujourd'hui, et je me rappelle de certaines scénes comme si je l'avais vu hier. ce film m'avait beaucoup marqué à cause de ce dévouement pour les enfants.Ce film était rempli de Bonheur, tendresse mais aussi méchanceté . Une chose est sur, le jour ou il sort en dvd, je me l'offre, je n'arrete pas d'en parler a mes enfants? J'en ai quatre, 24,18,16,5 ans, et en plus je suis assistante maternelle, peut etre un signe!!!!!!
il était une fois une petite fille placée par le placement familial des tout petits dans le Loir et Cher à Souvigny en Sologne ,chez une nourrice qui s'appelait Louise , ma Louise était l'égale de maman Lison comme dans ce film, elle prenait soin de moi ,m'a appris la culture des champignons et beaucoup d'autres choses.
MA Louise avait sous sa responsabilité des enfants oubliés. Je voudrais retrouver ce film pour l'offrir et le visionner lors du rencontre entre anciens de de la Ddass. Ma Louise est morte à l'âge de 92 ans en octobre 2005. Elle portait aussi parfois un voile de couleur à fleurs.
Le voile bleu existe, seulement en VHS, dans la collection blanche "le cinéma sous l'occupation", chez René Chateau vidéo… Ou d'occasion, sur internet. Car rare, il est vrai, et très recherché…
Vous avez regardé Le voile bleu hier ? Excellente initiative !
Pourquoi alors ne pas nous en parler, en décrire l'atmosphère, évoquer le jeu des acteurs, la mise en scène, le contexte de l'époque ?
Parce que, sinon, que Zigomart ait regardé une VHS, on s'en tape le coquillard !
Bonjour,
En vous lisant, je me retrouves tout à fait!!!je cherche depuis des années à revoir ce film qui m'a marqué aussi par tant de dévouement, d'amour , de tristesse aussi!J'en ai toujours parlé à mes enfants, à qui j'aimerai montrer ce film qui m'avait tant ému…Je voudrai pouvoir le trouver même en VHS.Si vous l'avez trouvé pouvez-vous me dire comment?Merci. Isabelle
salut.je me souviens qu'il y a une version en couleur des années 50,55. Pas que cette version n'est pas belle mais je cherche les noms des acteurs qui ont fait le film ;il est tous americain. si quelqu'un me peut aider .je vous remercie d'avance.
j'ai eu la chance de pouvoir revoir et enregistrer ce merveilleux film avec artiste=Gaby Morlay il y a quelques mois (le premier film où j'ai entendu mon futur mari renifler… lorsqu'il l'a vu pour la première fois.Contacte-moi pour ce film
Diffusé fort tard cette nuit, c'est vrai, dans le cadre du ciné-club, j'ai pu enfin voir ce voile bleu dont on m'avait si souvent parlé. L’héroïne, Gaby Morlay
raconte souvent des histoires aux enfants qui lui sont confiés. Et bien je trouve que ce film tient plus du conte de fées que d'autre chose. J'ai lu dans les messages précédents qu'il y avait un côté invraisemblable. Oui, mais les contes de fées n'en souffrent pas. Reste à savoir si nous acceptons de nous fondre dans un pathos bien larmoyant ou non.
La première remarque que je ferai est que Gaby Morlay ne semble pas très à l'aise dans ce film. Elle n'est pas faite pour ce genre de rôle trop poignant. Dans sa très riche filmographie, même si elle a été une Geneviève inoubliable pour Un revenant
ou encore une magnifique Clara dans Le bonheur
de Marcel L'Herbier,
elle s'est plus souvent cantonnée à des rôles plus légers. Pour moi, elle reste Désirée Clary dans Le Destin fabuleux de Désirée Clary
de Guitry.
Des rôles de femmes alertes, enjouées. Sans prétendre que cette actrice n'a fait que dans la galéjade, bien qu'elle ait beaucoup donné, ce Voile bleu
semble un peu lourd à porter pour elle. Ce qui ne l'empêche nullement de bien s'en sortir. Mais pesamment.
La noirceur est appuyée, c'est vrai. Mais Jean Stelli, n'est pas habitué non plus à faire dans le voilé. Peut-être a-t-il trop poussé sur le pot lacrymal pour faire bonne dose. Mais tout cela reste digeste et c'est bien le principal. Et puis la larmichette sèchera vite sur le canapé. Personne ne le saura…
Ce qui est agaçant, puisque c'est diffusé à des heures impitoyables, c'est forcément que des copies du film existent et que les ayants droit ne sont pas trop rapaces. Et donc qu'on pourrait fort bien éditer un DVD pour ceux qui, comme moi, ont l'instinct de possession malencontreusement greffé au corps et n'envisagent pas de se coucher si tard !!!
Le voile bleu a eu un homologue masculin, si je puis dire et tourné presque à la même époque (1939 contre 1942) : Au revoir M. Chips
où Chiping, Chips (Robert Donat)
, professeur d'un triste collège anglais veille sur plusieurs générations d'élèves et en fait des hommes. De la même manière, mais d'une façon un peu plus mièvre et féminine, Louise Jarraud (Gaby Morlay)
, veuve de guerre, qui a perdu son enfant presque à sa naissance va consacrer sa vie aux enfants des autres. Une vie qui sera pleine d'inquiétudes, d'arrachements et de vicissitudes…. Et aussi de dévouements, d’émerveillements et de ferveur.
On voit par là qu'on est dans le registre du mélodrame. mais ce genre n'a pas que des défauts et il ouvre en nous des portes qui ne sont pas seulement médiocres. Il n'y a aucune raison pour que nous nous laissions toujours porter par le goût du ricanement, du sarcasme et de la dérision qui fait l'ordinaire de notre affreux aujourd'hui.
Assez habilement écrit, Le voile bleuCinq histoires, donc, toutes illustrées par les heureuses présences de certains des meilleurs acteurs de l'époque, avec, en fil conducteur, le dévouement émerveillé de Louise pour ces bambins de plusieurs âges et de plusieurs caractères qu'elle est amenée à choyer. Ce qui permet de placer la caméra dans plusieurs mondes, dans plusieurs situations originales…
D'abord au foyer d'un veuf charmant, léger et aussi attachant que peut l'être le Panisse de MariusPuis chez de très braves nouveaux riches, les Volnar-Bucel (André Alerme et Denise Grey,
qu'on est toujours étonné de contempler (assez) jeune femme alors qu'on a l'habitude de la voir en grand-mère fofolle de La boum)
; malgré les manigances des deux aînés de la famille (aussi détestables et exaspérants que Les enfants terribles
de Jean Cocteau
tournés par Jean-Pierre Melville)
, Louise ravit tout son monde, jusqu'à Dominique (Pierre Jourdan)
, ancien aviateur, frère rêveur et romantique de Mme Volnar-Bucel qui manque bien de lui faire oublier ses résolutions… Voilà qui m'a fait songer, pour la même Gaby Morlay
à la presque charmante aventure qui parviendrait presque à faire chavirer la vertueuse Gabrielle Langlois de Papa, Maman, ma femme et moi,
lorsqu'elle rencontre le timide explorateur Georges (Michel Etcheverry). Mais que deviendrait Le voile bleu
si Louise ne résistait pas à la tentation ?
Nouveau foyer, nouvelle aventure : un petit garçon dont les parents (Renée Devillers et Jean Clarieux) sont amenés à partir pour l'Indochine sans pouvoir emmener leur enfant qui n'en supporterait pas le climat. Louise a vieilli ; elle s'attache de plus en plus à ce petit garçon, dont les parents ne paient plus la pension, ne donnent plus de nouvelles… Mais quand ils reviennent en France au bout de plusieurs années et veulent reprendre le petit, c'en est trop : elle s'enfuit, dérobe l'enfant…
Waouf ! Jusque là, on n'a pas déjà beaucoup rigolé ; mais ça va aller vers le pire, puisque Louise, à bout de ressources, est contrainte d'entrer au service d'une famille hautaine et ruinée dirigée d'une main impitoyable par Mme Breuilly (Marcelle Géniat). Ça ne peut pas durer : chute, fracture, blessure. Hôpital (La Salpêtrière ?). Et là, miracle merveilleux : le jeune chirurgien (Georges Grey) qui s'occupe d'elle n'est autre que… le jeune Gérard Volnar-Bucel. Qui va lui réserver, le soir de Noël de merveilleuses retrouvailles avec tous les enfants à qui elle a servi de mère.
On peut penser que je me moque, mais ce n'est pas le cas. Ou pas tout à fait. Dès que l'on accepte les lois et les clés du genre, faites de dignité, d'émotion, de hauteurs d'âme, de dévouement sans mesure, on est tout à fait séduit par cette sorte de chef-d’œuvre du mélodrame édifiant où tout concourt au plaisir de l'amateur : le récit est rythmé, les acteurs sont excellents, la vedette impeccable ; bien content d'avoir eu le cœur chaviré, on rentre dans son deux-pièces cuisine juste avant le couvre-feu (je rappelle que le film est sorti en 1942). C'est toujours si beau, un film triste !
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